Du côté des pouvoirs publics...
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Communiqué du Préfet
suite au Comité de Suivi du 18 juillet 2016


La CGT Ford le lundi 18 juillet 2016
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Courrier envoyé aux pouvoirs public


La CGT Ford le mardi 29 septembre 2015
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Communiqué de presse des élus de la région
suite au comité de suivi


La CGT Ford le mardi 8 septembre 2015
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Réaction de la Députée Pascale Got et de la Maire de Blanquefort sur leurs comptes Facebook
suite au comité de suivi


La CGT Ford le mardi 8 septembre 2015

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Compte-rendu plus complet du Comité de Suivi
Préfecture - lundi du 7 septembre 2015

(Notes de la réunion. Nous n’avons mis aucun commentaire sur les propos de la direction. Pourtant cela méritait rectifications dans de nombreux cas. Pour cela, voir nos tracts et communiqués.)

Présents : Pouvoirs publics : Préfet + DIRECCTE (Jakubiec) + SIGAR (J.Szabla) + Commissaire au Redressement Productif (Th.Metivier)

Elus des collectivités : Région, Département (Bost), ville Blanquefort (la maire Ferreira), Métropole

Ford Europe : Andrew Miccall (vice-président relations gouvernementales), Steve Evison (Super DRH), Kerian Cahill (patron division industrielle), (communication Ford France) + pour FAI : Dudych, Harrewyn, Especel (traducteur).

Syndicats : secrétaire CE de FAI, 1CGT, 1FO, 1CFE/CGC, 1CFDT + Expert économique Secafi (pour le CE de FAI)

Introduction du Préfet :

Merci et saluts … aux représentants du département, de la région, de la Métropole, aux représentants de Ford, aux représentants des salariés.

Quelques mots : merci d’avoir répondu pour faire le point sur la mise en œuvre de la convention de mai 2013 et pour tracer des perspectives pour l’usine de Blanquefort et de ses salariés. L’accord avait permis de formaliser les différents accords pris par les collectivités pour assurer la pérennité de l’usine et des emplois. Heller absent pour des raisons de santé. L’accord signé en 2013 prévoyait qu’il y ait un comité de suivi qui se réunisse régulièrement pour faire le point sur l’emploi, le dernier s’étant déroulé en février 2014. Il était donc important d’en tenir un en cette rentrée. J’ai visité l’usine, discussions très intéressantes.

1er point : la compétitivité, 2ème point : sur les projets à l’étude; 3ème  point l’avenir de la 6F ; 4ème point la question des emplois.

Rappel que Ford avait parlé d’une future transmission pour remplacer la 6F, espoir qu’il y ait des précisions, quelles modalités …

-          Parole aux représentants de Ford (environ 45 mn)

Miccall (vice-président relations gouvernementales), en anglais

Pour commencer, nous sommes dans un monde concurrentiel, nous ne sommes pas encore au niveau de volume d’avant la crise (2008). Il faudra encore un certain nombres d’années. Volume en Europe attendu 16 millions de véhicules. Décisions graves récemment, réduction surcapacité de production (18%), effondrement du marché en Russie, baisse dramatique du pétrole, complexité du marché avec la crise en Ukraine et les sanctions de l’Europe. Ford a décidé de rester en Russie. Nouvelles normes environnementales qui augmentent les coûts des véhicules. L’année dernière, Ford Europe a eu une perte de 1 milliard avant impôt. Objectifs : renforcer la marque, nouveaux produits, nous sommes bien armés pour affronter le marché cette année.

Carril (patron division industrielle), sur la situation industrielle, en anglais : Cette année marquée par le lancement du DCT, avec nouvelles technologies. Merci aux partenaires sociaux qui nous ont permis d’atteindre les objectifs et rattraper le retard. Qualité des relations avec les partenaires sociaux (!). Objectif de stabiliser la production, rationaliser, nous y arriverons. 6F35, nous sommes heureux de la qualité, capacité de flexibilité qui ont permis de faire face à des problèmes d’approvisionnement. La crise russe a un impact direct sur la production de la 6F, 124 000 unités pour l’année 2015. Le Carter Fox est stabilisé, des problèmes de fournisseur. Le TTH est une activité solide.

Evison qui aborde le « dossier de l’emploi » (en anglais) : L’industrie auto en Europe a des problème structurels. La crise a fait passer la production de 18 à 14 millions, aggravant ces problèmes.Obligé de prendre des décisions douloureuses pour réduire cette surcapacité. Fermeture de 2 usines en GB et 1 en Belgique. Décision difficiles en Russie comme en Roumanie il y a quelques mois. La bonne nouvelle est que l’emploi à FAI est resté stable pendant cette période. Il est vrai que le sureffectif « modeste » a été traité par un accord avec l’usine voisine. Mais pour résoudre le lancement du DCT nous avons fait revenir les salariés prêtés. 50 intérimaires. Un tout petit peu moins de personnes dans l’atelier mais un peu plus de 1000 au total comme ont pu le constater les autorités publiques (sont comptabilisée les pré-retraités, les longues maladies). Par rapport à la situation des autres usines en Europe, l’emploi est resté stable.

Carril, sur l’état des projets : 2015 est une année de challenge, 2016 sera plus active (avec un volume 6F35 de 128 000 unités ; DCT de 149 à 190 000 unités + projets d’augmentation du volume pour fin 2016 ; Carter Fox, volume inférieur, à l’étude la continuité ou pas des Racks, TTH des travaux ont été effectués car augmentation à 865 000 pour 2016, embauches de quelques intérimaires pour faire face à l’augmentation. 1er challenge pour 2016 : respecter les niveau de qualité, d’approvisionnement. Pour être efficace, il faudra progresser dans les standards. Des objectifs d’efficience sont fixés et il faudra les tenir comme partout.

Evison, sur les perspectives d’emplois : je comprends bien que l’emploi est le sujet majeur pour les syndicats. Le mot clé c’est la flexibilité. Il est difficile de prévoir les volumes (« volatiles »), il faut répondre à la demande. Possibilité d’utiliser des intérimaires, réorganisation des activités à l’intérieur. Je sais qu’il y a des différences d’opinion, l’existence d’une usine sœur, c’est la possibilité d’une flexibilité, de prêt de personnel à partir du moment où c’est volontaire. Le lancement du DCT nous a appris quelque chose avec l’arrivée de nouvelles technologies, qui peuvent nous donner des idées pour assurer les modes opératoires efficaces. Notamment on a fait une formation d’outilleurs de presse dans ce secteur sensible. Par rapport à l’impact sur l’emploi, nous prévoyons que le niveau pour 2016 sera très proche de 2015. Notre métier est bâti sur des hypothèses.

Cahill : nous confirmons que FAI et GFT sont engagés pour maintenir l’activité sur les 2 usines. Pour développer le concept de centre d’excellence : un produit MX65 sera lancé à la fin 2016. Nous avons exprimé l’intention d’apporter un nouveau produit pour l’après 6F, par un processus d’approbation basé sur la compétitivité. On ne peut pas donner aujourd’hui d’éléments techniques précis. Le plan produit global sera officialisé à la fin de l’année, là on pourra discuter d’un programme de candidature pour FAI. On pourrait avoir une décision finale au cours du 2ième trimestre 2016. Le processus de décision est très normé, calendrier interne sera suivi à la lettre. Je vais dire les choses très clairement, à partir du moment où nous aurons une vision claire, nous travaillerons avec FAI et les partenaires sociaux pour une candidature.

-          Déclaration de l’intersyndicale (Gilles). Lecture du document de 3 pages (voir par ailleurs).

-          La parole aux élus :

La Région : Il est essentiel que vous nous apportiez des réponses à nos questions. Nous avons été très présents depuis 2009 sur la formation. Facteur d’attractivité que de développer l’industrie sur notre territoire. Demande d’une visibilité au-delà de 2016 parce qu’il y a de l’argent public. On note qu’au-delà de 2016 il y a un flou. Important d’avoir un éclairage. Précisions sur l’idée que la future transmission serait conditionnée par de nouvelles aides publique ? Rachat de Getrag aura-t-elle des conséquences.

Le Département (Ch. Bost) : Sentiment qu’on nous prépare à des décisions de Ford pas rassurantes. Espoir que c’est un faux sentiment. Manque de visibilité, perspectives peu claires pourtant l’accord a été signé pour 5 ans. Quelles sont les demandes de Ford concernant le futur produit éventuel. Inquiétudes aussi sur le rachat de Getrag par Magna, quelles conséquences ? Quels sont les autres sites en concurrence avec FAI ? Le pilotage d’une entreprise comme Ford ne se fait pas sur un an !?

La ville (la maire V.Ferreira) : Pas du tout rassurée par ce que je viens d’entendre. L’accord de 2013 a été signé pour 5 ans. Il manqué à l’époque un 2ième projet structurant. Il y avait un différentiel d’emplois autour de 200. Aujourd’hui, l’objectif n’est pas atteint. Quelles sont les stratégies pour assurer l’emploi ? Comment se met-on en situation pour attendre les nouveaux produits, pour être en capacité d’accueillir les futures activités ? Arrêt des racks ? Les volumes de demain ? Comment maintenir les 1000 emplois actifs ? Car on parle bien d’emplois actifs ! Nous ne voulons pas apprendre demain que le site n’est pas compétitif.

Députée Gironde (Got) : Nous avons toujours les mêmes doutes, beaucoup d’interrogations sur une situation qui reste floue. Je rejoins les questions posées. Je pose le problème de l’évaluation des aides publiques qui ont été octroyées à Ford. On a bien entendu votre prudence concernant la situation économique mais nous demandons des réponses plus précises concernant vos intentions pour l’avenir.

Avant la réponse de Ford, le Préfet essaie de faire une première synthèse des problèmes posés : Je reprends les points importants

Premier point, le besoin de visibilité pour les années qui viennent, jusqu’en 2018 puisque c’est le cadre de l’accord.

Deuxième point, nous voulons plus de précisions sur le calendrier qui déterminera l’arrivée ou non d’une future transmission. Comment s’assurer que le site FAI soit retenu ? Nous demandons des éléments plus précis.

Réponse Ford :

Avec Miccall + Evison + Carrill :

On entend bien les critiques sur la compétitivité mais bien ou mal, la compétitivité est une réalité. On entend bien aussi qu’il y a des demandes de précisions concernant nos intentions, nos demandes de soutien des pouvoirs publics. Je voudrais rassurer les élus de la Région, à ce stade, c’est un processus normal. Nous allons voir comme il se doit les autorités. Nous remercions les élus de l’intersyndicale. Les 11 points identifiés sont des points importants, même si nous ne partageons pas l’analyse, le document est très bien écrit !

Sur Magna : ce que nous savons c’est que le processus de négociation continue entre Magna et Getrag, nous suivons le dossier avec beaucoup d’intérêt, Magna est un grand équipementier etc etc… L’essentiel c’est le 50-50 de la co-entreprise. Après la vente, nous comprenons que nous aurons un autre partenaire, nous attendons qu’il n’y ait pas de modification à la structure. S’il y avait des modifications, il y aura des discussions avec Ford.

Nous comprenons bien les demandes de précisions mais il faut que vous sachiez que l’arrivée d’un nouveau produit c’est un gros travail, décidé centralement qui ne peut être public. Difficile de prévoir, nous sommes dans une industrie « cyclique » etc etc ... Quelles autres usines en concurrence ? Euh … 6 usines ? Mexique + Slovaquie + 3 aux EUA (Vandyke, Charleville …) + Brésil (Battavia).

Question CGT : Nous savons qu’il y a une demande d’augmentation de volume, que Valeo est sollcité parce que Ford a refusé.  Pourquoi ne pas continuer le DCT ? Réponse : nous ne voulons pas investir et produire pour la concurrence ? Pourquoi investir pour la concurrence ?

Question Députée Got : Quelle garantie pour l’accord de mai 2013 ? Que signifie la flexibilité FAI-GFT ? Réponse : Ford confirme son engagement … Il est important de maintenir la flexibilité entre les 2 sites.

Intervention CGT : Il y a une entourloupe sur le terme de « flexibilité » il ne s’agit pas seulement d’échange de personnel qui ne pose pas de problème, qui est une pratique ancienne entre les 2 usines Ford, ce terme cache une réalité celle de la perte d’emplois. Pas faire semblant de discuter de la même chose. Mais ce point est à l’image de l’ensemble de la discussion. Il y a un grand écart entre les points que nous avons posés et les fausses réponses de Ford. Un écart que chacun ici peut mesurer. Le problème est que Ford ne s’engage pas, qu’il ne fait pas le choix fondamental d’assurer l’avenir du site. Les dirigeants ne cherchent que des raisons de ne pas s’engager : des fausses réponses sur une économie fragile, industrie cyclique … comme si rien ne dépendait de Ford. Pourtant des investissements très importants sont réalisés ailleurs sur les autres continents. Notre site a toutes les raisons d’avoir un avenir. Il s’agit donc de le décider, d’y mettre les moyens.

Réponse Ford : Nous ne sommes pas d’accord sur quelques points, nous le savons. C’est faux de dire que Ford ne s’engage pas, il y a des réalités que nous ignorons …

Question du Préfet : Quelle certitude sur les suites du rachat de Magna ? Réponse : pas de changement de ce côté-là.

Question-remarque CFE/CGC : Insiste sur l’incohérence de la politique des achats et demande d’avoir un service plus rationnel et plus efficace.

Question FO : Quelles leçons sont tirées du lancement du DCT ? Réponses : oui des leçons, sur les spécifications notamment. Nous ne referons pas les mêmes erreurs !

Conclusion du Préfet : Les mots « compétitivité » et « flexibilité » ne sont pas des gros mots pour nous, cela dit, il y a un accord signé en mai 2013 avec des aides publiques et des engagements sur l’emploi. Ce dossier a une Importance sur la vitalité de la région, les collectivités publiques sont très attachées au maintien des emplois, il est important de clarifier l’après 2016. Je note les questions et les suggestions du personnel, nous avons confiance (par principe) que le site aura les atouts pour se maintenir. Nous aiderons à assurer la compétitivité de cette usine. Nous serons très vigilants.

La CGT Ford le mardi 8 septembre 2015

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DECLARATION INTERSYNDICALE
FO – CFTC – CFE/CGC – CGT
COMITE DE SUIVI DU LUNDI 7 SEPTEMBRE 2015

Nous tenons à vous dire notre satisfaction pour la tenue de ce Comité de suivi, promis depuis plus d’un an, repoussé à plusieurs reprises. Ce Comité fait partie de nos préoccupations depuis des mois et nous avons effectivement insisté pour qu’il ait lieu.

Il est important pour nous de faire acter les positions des uns et des autres, de faire acter aussi les moyens nouveaux afin d’assurer l’activité pour les années qui viennent, le maintien et même le redéveloppement de l’emploi.

Il y a besoin d’une confrontation sur les objectifs des uns et des autres.

Les enjeux sont importants : il s’agit de l’avenir d’au moins un millier d’emplois pour FAI et des 750 emplois pour l’usine voisine GFT sans oublier les milliers d’emplois induits par l’activité des 2 usines, sous-traitance, fournisseurs, logistique, commerces…

Il est donc nécessaire d’avoir une discussion publique avec l’ensemble des acteurs économiques et sociaux.

Ford doit rendre des comptes aux pouvoirs publics, à la population, aux salariés. C’est fondamental.

Nous rappelons qu’un accord a été signé le 24 mai 2013 par les pouvoirs publics et Ford Europe. Cet accord concrétisait un double engagement : d’une part celui de la multinationale sur le retour du logo Ford et sur le maintien de 1000 emplois actifs minimum, d’autre part celui des pouvoirs publics qui, en échange, apportaient des aides financières diverses importantes.

Le logo « Ford » est effectivement revenu sur le site, la raison sociale est bien redevenue « Ford ». Mais à peine 14 mois plus tard, les dirigeants de Ford annonçaient (le 4 juillet 2014) que l’objectif des 1000 emplois actifs minimum sur l’usine FAI était abandonné.

Nous avions dénoncé à l’époque ce revirement.

Depuis 2011 nous avions exprimé nos critiques à Ford comme nous avions alerté les pouvoirs publics d’un niveau d’investissements insuffisant et du coup d’un niveau d’activité qui ne permettrait pas d’occuper, à aucun moment, les 1000 emplois.

Nous avons été surpris de l’absence totale de réactions du côté des pouvoirs publics, du côté des élus. Comme si personne ne mesurait la gravité de la situation : Ford recevant environ 45 millions d’euros d’aides publiques, après avoir supprimé autour de 2000 emplois depuis les années 2000.

Pour nous, cela n’est ni une surprise, ni une fatalité. Il est donc fondamental que ce Comité de suivi mette à plat tous les problèmes de ce dossier, acte le respect des engagements de tous et mette en place une démarche de ré-industrialisation, de relance de l’activité, de véritable maintien et de développement de l’emploi.

Il y a besoin de transparence sur la stratégie de Ford, opaque voire incohérente

Il est important de dire à nouveau que les dirigeants de Ford s’expliquent très peu sur leur stratégie, sur leurs intentions. De leurs discours il en ressort une seule chose qui correspond à leur seule préoccupation affichée : la compétitivité. C’est la recette « sacrée » ou « magique » de la période. C’est carrément une obsession.

Mais loin d’offrir des perspectives de maintien de l’activité ou des emplois, cette logique de réduction des coûts, de rechercher toujours plus de rentabilité conduit à désorganiser la production, à durcir la pénibilité sur les postes de travail, à fragiliser des services, à réduire les compétences collectives dans les secteurs, à désorganiser l’approvisionnement (flux tendu).

L’expérience très récente du lancement du Double Embrayage est terriblement révélatrice des difficultés auxquelles nous sommes confrontés.

Nous souhaitons souligner encore que de nombreux salariés subissent des conditions de travail difficiles. Cela se traduit parfois par des taux d’absentéisme importants. Ces mauvaises conditions de travail imposées côtoient paradoxalement des machines et des procédés aux technologies très modernes. Notre santé est aussi une de nos préoccupations principales.

Voici nos interrogations, nos critiques, nos propositions :

Nous tentons de lister toutes les questions qui se posent à nous et que nous souhaitons mettre à la discussion. Autant de questions fondamentales car elles concernent de près le niveau d’activité et d’emploi :

1) Probable fin du secteur des racks :

Les dirigeants de Ford Europe ont dans l’idée d’arrêter cette activité en cette fin d’année pour des raisons... de rentabilité (!). Ce n’est pas officiel, la décision définitive devant être prise ce mois-ci (septembre). Ce choix, s’il se confirme, est une aberration. Comment 3 ans après avoir investi dans de nouvelles machines, de nouveaux métiers, de nouveaux procédés, dans des formations de soudure pour des dizaines de salariés (financées en partie par de l’argent public), comment après avoir obtenu de nouvelles compétences reconnues et certifiées (les racks ainsi fabriqués sont de qualité), comment est-il possible d’abandonner cette activité ?

C’est d’autant plus aberrant qu’il y a des besoins que ce soit en fabrications de racks (qui seraient fabriqués par des sous-traitants) ou pour d’autres tâches au sein même de l’usine (travaux d’amélioration, modifications). Tout existe pour justifier la continuité de cette activité. Sans oublier les aides publiques utilisées pour la mettre en place. Enfin, nous nous opposons à ce choix car il n’y a pas d’activité de remplacement donc cela ne pourrait que renforcer le sureffectif estimé dans l’usine. Cette activité doit être maintenue.

2) Le Traitement Thermique et son avenir incertain :

Nous sommes inquiets pour cette activité qui elle est ancienne. Les investissements pour l’entretien, la rénovation et l’amélioration des capacités de production sont largement insuffisants. De plus, nous savons qu’à GFT, un secteur de Traitement Thermique se met en place, prenant inévitablement une partie de l’activité que nous avons. Tout cela nous interroge sur les choix de Ford et donc pour l’avenir de ce secteur.

3) Peu ou pas de vision sur les volumes de la transmission 6F35 et le carter Fox

Pour la transmission 6F35, il est nécessaire d’avoir une vision et une confirmation des volumes de production pour les 3 prochaines années.

Pour le carter Fox, il y a besoin de confirmer les volumes pour les années qui viennent. Qu’en est-il de l’augmentation de capacité supposée par la direction ?

4) L’hypothétique future transmission ; nécessité de la fabriquer de A à Z !

Cela fait des mois qu’une éventuelle nouvelle transmission automatique pour FAI fait partie du paysage. Les dirigeants la conditionnent tout de même à la compétitivité de l’usine. Nous n’en connaissons évidemment pas l’impact sur l’emploi, ni le volume de production, ni la durée… Mais d’ores et déjà nous mettons en avant la nécessité que la fabrication de cette future transmission comprenne l’assemblage et l’usinage des pièces qui la composent.

Avec la transmission actuelle (6F35) nous faisons l’assemblage mais très peu d’usinage de pièces, alors qu’avec les anciennes transmissions (5R et 5S) une part importante de l’activité et des emplois étaient sur l’usinage de nombreuses pièces. Il s’agit bien de ré-internaliser l’usinage. Et il y a largement la place dans l’usine qui est à moitié vide !

5) Le Double Embrayage et son lancement chaotique, des leçons à en tirer

Le démarrage de l’activité du Double Embrayage s’est révélé désastreux. Un manque de moyens considérables, équipements inadaptés et insuffisants, un sous-effectif important, formation du personnel insuffisante… Cela a conduit à une désorganisation complète du travail,  à une incapacité à produire dans les délais, à des conditions de travail difficiles pour le personnel.

C’est le résultat d’une politique de limitation et réduction des coûts à outrance. La direction a dû mettre en place un plan d’urgence : nouvelles machines, nouvelles formations, recrutement de 50 intérimaires, d’ouvriers licenciés de l’usine Ford de Genk (Belgique) pour leur compétence d’outilleurs de presse, des heures supplémentaires, des jours fériés et des week-ends travaillés… Tout cela pose le problème de mettre les moyens suffisants au bon moment pour assurer à la fois une organisation de la production correcte et des bonnes conditions de travail, pour devancer les difficultés, les besoins (équipements, effectifs, formations). Nous demandons une vision à long terme sur les volumes de production du double embrayage et sur la poursuite de cette activité. Il y a le risque réel que Valeo récupère cette activité à terme. Sans autre projet structurant et conséquent en termes d’emplois, la production du Double Embrayage doit être maintenue sur le site.

6) Les fournisseurs, la sous-traitance

Ford impose ses fournisseurs qui sont souvent éloignés. Cela occasionne et renforce les difficultés d’approvisionnement et des défauts de qualité qui entraînent des arrêts de production, lesquels sont de plus en plus fréquents. Cette question est liée à l’externalisation d’une partie des productions et des services. Cela provoque ainsi une désorganisation du travail subie par les salariés et aussi des problèmes environnementaux (pollution) du fait de la multiplication des transports routiers et aériens. La solution est de rapprocher les fournisseurs tout en limitant au maximum l’externalisation.

7) Le vieillissement du personnel, le recrutement de jeunes

La moyenne d’âge du personnel est de 49 ans. Comment imaginer un avenir avec un effectif de plus de 50 ans ? Dès à présent, il est nécessaire de recruter des jeunes, des nouvelles compétences. Le renforcement et le rajeunissement de l’effectif est fondamental pour rendre crédible l’avenir d’une usine, pour envisager sereinement des futures activités.

8) Formation, un plan qui prépare l’avenir

Dans la même idée, il est incontournable et urgent de mettre en place un plan de formation qui « pense » les futures activités, qui tient compte des besoins immédiats et futurs.  Aujourd’hui, trop de besoins ne sont pas satisfaits ce qui conduit à des difficultés. De l’argent public est distribué chaque année pour la formation, il y a eu des longues périodes de chômage partiel qui n’ont pas été mises à profit.

9) Un bureau d’études

Nous le répétons, un bureau d’études à Bordeaux est une nécessité. C’est même une condition pour réussir le « centre d’excellence de la transmission » dont nous parlent les dirigeants de Ford Europe.

Pour la cohésion de l’ensemble des activités, pour renforcer la réactivité, il est aussi nécessaire de ré-internaliser le service des achats.

10) Le rachat de Getrag par Magna, quels changements ?

L’annonce récente du rachat de Getrag par Magna fait inévitablement poser des questions. Forcément, l’accord de coopération avec GFT va être revu. Il y a des risques de changements et de remise en cause des choix faits précédemment. Il peut y avoir des conséquences sociales et industrielles négatives. Comment Ford  envisage de maintenir voire de renforcer la coopération entre les 2 usines déjà existante? Comment Ford va garantir voire développer l’activité engagée avec Getrag ?

11) L’unité du site (FAI - GFT) et de ses salariés :

L’arrivé de Magna met en évidence la fragilité du site, l’instabilité de la situation. Sachant que les rapports au sein de la joint-venture étaient parfois conflictuels, que les intérêts des uns et des autres ne sont pas toujours en concordance. Pour nous, la seule garantie d’une véritable coopération entre les deux usines c’est que Ford reprenne la main de son ex-usine GFT. Le « centre d’excellence » sera viable parce que le site sera véritablement une unité.

En conclusion, nous espérons vous avoir convaincu de la nécessité d’aborder toutes ces questions fondamentales pour nous. D’autant que l’avenir du site pour l’après 2018 passe par des décisions qui doivent être prises dans les prochains mois.

Les syndicats FO – CFTC – CFE/CGC – CGT, le lundi 7 septembre 2015

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Convocation au comité de suivi du 7 septembre 2015

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Compte-rendu de la rencontre avec le Préfet
9 juillet 2015

Avec FO (2), CFCT (2), CFE-CGC (2), CGT (2), Secrétaire CE, Expert Sécafi.

CFDT absente.

1) Présentations : le Préfet a pris ses fonctions le 1er avril 2015, c'est la première fois qu'on se rencontrait. Un tour de table est fait pour les présentations.

2) Introduction par Gilles, le secrétaire du CE : le CE et la CGT ont mis Ford au tribunal suite à l’accord de mai 2013 non respecté : l’engagement des 1000 emplois n’est pas tenu malgré les aides publiques encaissées, que compte faire le Préfet ? Quel est avenir pour l'usine après la fin des productions 6F35 et DCT annoncée vers 2018 ? Il faut un projet de remplacement rapidement mais chantage de la direction avec la compétitivité avant même d'avoir un projet sérieux. La moyenne d'âge de l'effectif est autour de 50 ans.

Complément CFTC : les activités actuelles ont une fin programmée pour 2018-2019 (Racks-DCT-6F35)

Complément FO : quelle implication des pouvoirs publics, quelle est la position du Préfet ? Comité de suivi ?

Complément CGT : rappel que le comité de suivi est "promis" par la préfecture depuis près d'un an, d'abord pour septembre-octobre 2014 puis pour décembre 2014 puis pour juin 2015 et là on est en juillet !

Complément CFE-CGC : Ford parle d'un centre d'excellence pour les transmissions ? Quelle réalité ? Problème des petites productions, problème des achats, des usinages externalisés...

Complément CGT : il y a un réel danger pour l'avenir, nous demandons que les pouvoirs publics prennent en compte la situation et le danger.

3) Préfet : "premièrement le pays a besoin d'une industrie forte et compétitive, deuxièmement nous sommes attentifs à la situation de l'emploi qui n'est pas bonne, donc nous sommes vigilants pour des raisons de cohésion sociale", "nous sommes très attachés au dialogue, à la coopération avec les syndicats et avec la direction que nous avons déjà rencontrée", "nous sommes vigilants sur la bonne utilisation des aides publiques", "nous sommes attentifs pour aider les entreprises à être plus compétitives", "je savais que vous aviez cette action en justice", "un comité de suivi, oui il en faut un, je propose une réunion à la rentrée fin août début septembre".

Intervention CGT : "être compétitif ça veut dire quoi ? Etre payés 300 euros ? Avec qui sommes-nous en concurrence" le Préfet répond évidemment que non, pas de salaire à 300 euros mais ne précise pas plus !

Débat sur cette notion de « compétitivité », la CGT défend clairement son désaccord avec cette "notion". Cette politique, qui sous prétexte de défense des emplois, en réalité cela se traduit toujours pas des suppressions d’emplois, par des liquidations de sites. De la compétitivité, nous ne connaissons que le côté "réductions d'effectifs et reculs sociaux", en réalité on ne voit jamais le côté avenir d'une usine. A savoir que chez Ford par exemple, pour nous, pour qu'une usine soit "compétitive" dans le bon sens du terme cela signifie : "un bureau d'étude, penser une activité à l'avance, un plan de formation précis et prévisionnel, des recrutements de jeunes… Or aujourd'hui on a des formations au dernier moment et en urgence, un effectif vieillissant, des retards d'approvisionnement récurrents, une incohérence dans l'organisation du travail, refus de Ford d'envisager un bureau d'étude à Blanquefort, avec problèmes de qualité, perte de temps..." Alors prendre au sérieux cette discussion sur la « compétitivité », c'est poser tous ces problèmes concernant l'avenir du site et des emplois.

Intervention Sécafi : rappel que Ford a bénéficié de plus de 40 millions d’euros d'aides publiques, précise que dans l'accord de mai 2013 il est dit que ce sont 1000 emplois CDI ETP actifs.


Le préfet a finalement proposé une date pour le prochain comité de suivi : c'est le lundi 7 septembre au matin qui est retenu. Cette date sera proposée aux élus des collectivités Région-Département-Métropole-Mairie de Blanquefort et à Ford Europe.

La CGT Ford le jeudi 9 juillet 2015
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Communiqué de la Région et de la CUB
Derrière ce discours de façade, les élus valident la flexibilité des transferts de personnels de FAI vers GFT.
Et l'engagement des 1000 emplois minimum à FAI ?!!!


La CGT Ford le mercredi 9 juillet 2014
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Réponse du cabinet du Préfet à notre courrier du 20 mai...

De : LECAILLON Marie-Francoise SGAR33
Envoyé : vendredi 23 mai 2014 12:25
À : Lambersend, Gilles (G.)
Objet : demande d'audience

Monsieur

Monsieur le Préfet de région a bien reçu le courrier que lui a été adressé le 20 mai 2014 par le comité d'entreprise Ford Aquitaine. Il m'a chargé de vous informer de son accord de principe de recevoir les représentants des organisations syndicales dans les meilleurs délais.
Je reviens vers vous dès que je suis en mesure de vous proposer une date.

Bien à vous

Marie-Françoise Lecaillon
SGAR Aquitaine
... et précisions apportées par le Secrétaire du CE

From: Lambersend, Gilles (G.)
Sent: Monday, May 26, 2014
To: LECAILLON Marie-Francoise SGAR33
Cc: Cgt, Syndicat (S.); Cfdt, Syndicat (S.); Cftc, Syndicat (S.); Fo, Syndicat (S.)
Subject: demande d'audience

Madame,

Merci d'avoir pris en compte notre demande de rencontre et de la rapidité de votre réponse.
Comme nous ne l'avons pas compris ainsi dans votre mail, nous tenons à rappeler que nous souhaitons aussi la présence des collectivités territoriales, de la CUB, du Département, de la Région ainsi que de Monsieur Godefroy du Cabinet d'expertise Secafi qui assiste le Comité d'Entreprise dans le cadre d'une procédure d'alerte. Nous l'avons expliqué dans nos courriers, il est important pour nous que nous puissions dialoguer devant toutes ces instances à la fois, comme nous avions pu le faire lors des différents comités de suivi.

Cordialement.

Secrétaire du CE FAI
Gilles Lambersend

La CGT Ford le lundi 26 mai 2014
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Les Organisations Syndicales CGT, CFTC, FO et CFDT écrivent aux Préfet pour obtenir une réunion avec les représentants des pouvoirs publics, des collectivités territoriales, avec la CUB, le Département, la Région...

... ainsi qu'aux élus de la Région

En pièce jointe, le courrier du 18 octobre 2013
qui alertait déjà de la situation


La CGT Ford le mercredi 21 mai 2014

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Courrier de convocation du Préfet pour le comité de suivi

La CGT Ford le lundi 3 janvier 2014
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Comité de suivi avec la présence
de toutes les organisations syndicales !

Le 10 janvier, la CGT rappelait à ses promesses le Préfet au sujet de l'organisation d'un comité de suivi pour FAI. L'objectif pour nous est clair : maintenir la pression sur Ford pour que la multinationale tienne ses engagements actés dans la convention signée avec l'état et les collectivités locales le 24 mai 2013 pour une durée de 5 ans. Ils ne sont toujours pas tenus à ce jour. Il en va de nos emplois, des 1000 emplois actifs minimum.
Notre demande a été efficace puisque dès le 13 janvier, la préfecture répondait favorablement et officialisait la date du 17 février le lendemain. Restait ce qui est un problème pour nous, les organisations syndicales ne faisaient pas partie de la liste des invités.
Il est primordial que les syndicats ne soient pas écartés de ces réunions officielles !
Ils sont les représentants des salariés et doivent pouvoir s'y exprimer. C'est pourquoi la CGT a insisté pour que tous les syndicats soient présents par mail, par téléphone, allant jusqu'à nous rendre à la préfecture par l'intermédiaire du secrétaire du Comité d'Entreprise (CGT). Et encore une fois, notre insistance aura été efficace puisque la préfecture répond favorablement à notre demande, voir extrait du mail de son secrétariat :
Pour faire suite à votre demande, je vous précise l'accord de Monsieur le Préfet pour que participe à la réunion, outre vous-même en tant que secrétaire du CE, un représentant de chaque syndicat.
Bien à vous
.

Voici la liste des invités :
• les dirigeants de Ford Europe
• les représentants des collectivités ayant accordé une subvention et signataires de l'accord partenarial : conseil régional, conseil général, communauté urbaine de Bordeaux, Ville de Blanquefort
• le secrétaire du comité d'entreprise
• un représentant de chaque syndicat

La CGT Ford le vendredi 17 janvier 2014
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Les syndicats encore écartés du comité de suivi ?
Mail envoyé au Préfet :
Bonjour,

Il semblerait que vous ne conviez que le secrétaire du Comité d’Entreprise pour représenter les salariés. Hors, un membre par syndicat était convié auparavant en plus du secrétaire. C’était d’ailleurs la demande que nous vous avions faites en accord avec les représentants des collectivités locales. Le Préfet y a toujours été favorable.

Nous nous permettons de réitérer cette demande à savoir la présence du secrétaire du Comité d’Entreprise et d’un membre par syndicat de l’entreprise.

Cordialement

La CGT Ford le mercredi 15 janvier 2014
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Comité de suivi le 17 février 1014 !

La CGT Ford le mercredi 15 janvier 2014
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Comité de suivi le 17 févier ?
Réponse du Préfet suite à notre relance de vendredi

Bonjour Monsieur,

M. le Préfet a bien pris connaissance de votre message et vous assure qu'il suit ce dossier avec intérêt.

Une date pour un prochain COPIL est pressentie le lundi 17 février matin.

Le secrétariat


La CGT Ford le lundi 13 janvier 2014
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Mail envoyé au Préfet ce vendredi 10 janvier 2014
à propos du Comité de suivi :

        Monsieur,

Nous nous sommes rencontrés le 20 novembre 2013, il était convenu de provoquer rapidement un Comité de suivi suite à nos inquiétudes.

A ce jour, aucune date ne nous est parvenue.

Ce mercredi 8 janvier, l’organisation du travail pour le 1er semestre 2014, nous a été présentée en Comité d’Entreprise extraordinaire.

Nous avons la démonstration ce que nous craignions, à savoir que l'autorisation de 112 000 heures de chômage partiel accordée par l’Etat, permet à Ford de mettre en place une organisation du travail particulièrement flexible, utilisant des raisons aussi diverses qu'une panne machine ou un manque de ravitaillement pièces pour imposer des jours de chômage.

        Étant de plus en plus préoccupé de l'avenir du site, nous réitérons avec insistance notre demande pour la mise en place rapidement d’un Comité de suivi regroupant l’État, les élus locaux, Ford Europe et les organisations syndicales.

Vous trouverez ci-joint le rapport du cabinet d’expertise SECAFI concernant le budget 2013 et 2014 de Ford Aquitaine Industries.

Dans l’attente de votre réponse, cordialement. 

La CGT Ford le vendredi 10 janvier 2014

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Courrier aux Pouvoirs Publics


C’est parce que nous sommes inquiets pour la suite que nous avons à nouveau écrit au Préfet, au gouvernement, aux élus locaux. Nous demandons à les rencontrer pour les mettre en alerte concernant l’accord signé le 24 mai dernier.

Car nous craignons que Ford n’aient pas vraiment l’intention de respecter son engagement des 1000 emplois.

Il y a trop d’opacité, de non-dit, de logique inverse avec des volontés d’externaliser des activités, avec des restructurations comme à la maintenance ou au service qualité qui se traduisent par des suppressions d’emplois.
La CGT a tout naturellement proposé à nos camarades de la CFTC de faire la démarche ensemble. Nous espérons pouvoir encore exercer une pression salutaire.

La CGT Ford le dimanche 20 octobre 2013

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Comité de pilotage à Ford Blanquefort

Communiqué de Presse d'Arnaud Montebourg
(Ministre du redressement productif)


Communiqué de presse de Vincent Feltesse


Communiqué de presse d'Alain Rousset


Compte-rendu de la réunion
Etaient présents à ce Comité de Pilotage :
Pour Ford Europe : Mrs Wood, Caton, Schneider et Heller.
Pour FAI : Mrs Dudych, Chevron, Lamaud et Harrewyn.
Pour les pouvoirs publics : Le Préfet Michel Delpuech, Alain Rousset pour la Région, Ludovic Freygefond pour la CUB, Philippe Madrelle et Christine Bost pour le Département, Véronique Ferreira pour la Mairie de Blanquefort, Genevieve Le Bigot pour la Mairie de Bordeaux, la Députée Pascale Got.
Pour les organisations syndicales : CFDT, CFTC, FO, CFE-CGC, UNSA, Philippe Poutou pour la CGT, le Secrétaire du Comité d’Entreprise Gilles Lambersend (CGT) et Gérard Godefroy du cabinet d’expertise Sécafi.

La Réunion a débuté par une intervention du Préfet ->A lire en intégralité en cliquant ici<- qui a permis de donner le ton. Pour lui, la réunion d’aujourd’hui est la concrétisation des annonces faites lors du dernier Comité de Pilotage du 7 septembre 2012, à savoir un accord signé entre les pouvoirs publics et Ford sur le maintien des 1000 emplois pour les cinq ans qui viennent et le retour du logo. Le Préfet dit noter le chemin parcouru et dit souhaiter conforter par cet accord cette trajectoire pour le redressement industriel français. La signature de cet accord est pour lui la confirmation du soutien des pouvoirs publics au retour de Ford « plus de 20 millions d’euros ». Le Préfet a ajouté que les pouvoirs publics seront vigilants sur le respect de l’accord et des engagements de Ford (une commission de suivie annuelle est actée dans l’accord).

Jeff Wood a ensuite pris la parole en insistant sur le travail accompli ces derniers mois avec la mise en place des différents secteurs, sur les prouesses technologiques sur les nouveaux produits et sur leurs process de fabrication. Le plus important étant qu’il confirme l’engagement sur le maintien des 1000 emplois et le retour du logo précisant même le nom et la date : Ford Aquitaine Industries au 1er août 2013 !

Sont ensuite intervenus les pouvoirs publics à tour de rôle, chacun exprimant les mêmes idées à savoir la satisfaction de la tenue de ce Comité de Pilotage avec la signature de l’accord cadre et en même temps la nécessaire vigilance pour la suite.

Des organisations syndicales se sont ensuite exprimées dont la CGT et le Secrétaire du CE Gilles Lambersend qui a lu une déclaration ->à lire en intégralité en cliquant ici<-.

Conclusion :
Pour la CGT, ce Comité de Pilotage est le résultat de plusieurs années de mobilisations, d’actions, de démarches multiples et même si elles n’ont pas toutes été visibles, aujourd’hui nous en avons un résultat concret. Après avoir gagné le retour de Ford, nous gagnons le retour du nom et du logo grâce à notre détermination. Nous n’avons jamais rien lâché, ce que nous avons aujourd’hui, nous sommes allés le chercher !
Mais ces bonnes nouvelles ne doivent pas nous faire oublier que le maintien des 1000 emplois minimum passera obligatoirement par des investissements supplémentaires car le compte n’y est pas. D’autant plus que l’accord cadre n’oblige aucunement Ford à tenir cet engagement. Nous devrons évidemment continuer à maintenir la pression sur les pouvoirs publics et Ford pour qu’il y ai un véritable avenir à Blanquefort.

La CGT Ford le vendredi 24 mai 2013

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Communiqué de presse du Préfet de Gironde :


La CGT Ford le jeudi 23 mai 2013

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Mail envoyé au représentant du ministère du redressement productif
From: Lambersend, Gilles (G.)
Sent: Wednesday, May 22, 2013 6:58:37 AM (UTC-05:00) Eastern Time (US & Canada)
To: Ministère du redressement productif
Cc: Cfdt, Syndicat (S.); Cftc, Syndicat (S.); Cgt, Syndicat (S.); Fo, Syndicat (S.); Unsa, Syndicat (S.)
Subject: comité de pilotage du 24 mai 2013

Bonjour,

Suite aux rencontres que nous avons eues les lundi 6 mai et vendredi 16 mai avec le Préfet de Région et les représentants des pouvoirs publics et des élus locaux, nous souhaitons mettre par écrit nos différentes remarques :
- Tout d’abord, nous regrettons que l’accord cadre qui devrait être signé ne comporte aucune obligation pour Ford Europe en ce qui concerne les 1000 emplois minimum. En effet, les aides publiques seront proratisées au nombre d’emplois sauvegardés. Ce qui signifie que Ford peut très bien ne pas préserver les 1000 emplois dans les années qui viennent. Ce qui est un problème pour nous car nous n’avons pas confiance aujourd’hui dans la multinationale : actuellement, Ford ne met pas les moyens suffisants (investissements, projets industriels supplémentaires) qui permettraient de tenir réellement les engagements pris.
- Visiblement le retour du logo est une condition écrite dans l’accord cadre mais il n’y a pas de date précisée. Ce qui là encore laisse trop de marge de manœuvre à la multinationale. Nous précisons que le retour du logo est plus qu’un symbole, c’est la concrétisation du retour de Ford par le changement de nom de l’entreprise et donc une rupture avec l’ère HZ. Ce qui est nécessaire car cela marquerait une preuve d’un engagement sincère de Ford.
- A ce jour, aucune des parties n’a souhaité nous remettre le document qui va être signé lors du Comité de Pilotage. La direction de Ford a émis des grosses réserves sur la possibilité de nous le remettre à l’occasion de la réunion CE qui suivra (le lundi 27 mai). Nous ne comprenons pas.
- Comme nous vous l’avons aussi exprimé aussi lors des rencontres, nous espérons une implication claire du gouvernement et du ministère de manière à peser dans le processus qui va suivre. C’est important car la situation est loin d’être réglée. Pour que Ford fasse de nouveaux investissements, pour que de nouveaux projets se mettent en place, ce sont les conditions pour qu’il y ait les 1000 emplois il faudra plus qu’un suivi, il faudra une pression des pouvoirs publics et de l’Etat. Et ce qui sera dit le jour du Comité de Pilotage sera important. Et à ce titre, la présence ou nom de représentants du ministère sera aussi importante. Nous ne demandons pas que le ministre du Redressement Productif nous amène les croissants mais un signe fort ce jour-là aiderait à mettre la pression, histoire d’affirmer que le dossier Ford est important au moins pour toute la Région.
Cordialement,

La CGT Ford le mercredi 22 mai 2013

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Réponse envoyée au représentant de la préfecture
au sujet de l'organisation du Comité de Pilotage du 24 mai
From: Lambersend, Gilles (G.)
Sent: Wednesday, May 22, 2013 7:23:41 AM (UTC-05:00) Eastern Time (US & Canada)
To: JAKUBIEC Andre (DR-AQUIT)
Cc: Préfecture de la Gironde; Dudych, Laurent (L.); Cfdt, Syndicat (S.); Cfecgc, Syndicat (S.); Cftc, Syndicat (S.); Cgt, Syndicat (S.); Fo, Syndicat (S.); Unsa, Syndicat (S.)
Subject: RE: Délégation syndicale au comité de pilotage du 24 mai 2013

Bonjour,

Nous avons bien reçu votre demande mais en retour nous souhaiterions avoir aussi plusieurs éclaircissements.
Nous n’avons que très peu d’informations concernant l’organisation de la matinée. D’ailleurs, on ne sait pas trop qui organise la chose. La délégation syndicale est prête, encore faudrait-il savoir pour quel programme et à quels horaires. Nous avons seulement l’heure du rendez-vous (9heures) et nous savons que cela se passe sur le site et pour être plus précis (nous venons de l’apprendre suite à notre demande) que l’on doit se rendre « un peu avant 9 heures, vers la zone du kitting ». Nous avons entendu qu’il y avait une réception (café-croissants ?), une visite dans l’usine, un point presse en plus de la rencontre elle-même. Sommes-nous conviés à tout le programme ou seulement au Comité de Pilotage ?
Enfin pouvez-vous nous préciser quels seront les autres invités ?
Merci de votre compréhension et de votre réponse.
Cordialement,


De : JAKUBIEC Andre (DR-AQUIT)
Envoyé : mercredi 22 mai 2013 11:16
À : Lambersend, Gilles (G.)
Objet : Délégation syndicale au comité de pilotage du 24 mai 2013

Bonjour Mr Lambersend,
Pouvez-vous me faire savoir si la liste que vous m'avez fournie pour le COPIL du 7 septembre dernier est toujours d'actualité.
Merci d'avance pour votre aide.
Cordialement,

André JAKUBIEC
Chef du Service Développement des Entreprises et des Compétences
DIRECCTE Aquitaine
Pôle 3 E
Imm. Le Prisme
11/19 rue Marguerite Crauste
33074 BORDEAUX CEDEX
La CGT Ford le mercredi 22 mai 2013
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Mail envoyé aux élus de la Région afin de les rencontrer avant le Comité de Pilotage du 24 mai :

Mesdames, Messieurs,

Vous savez qu’un comité de pilotage réunissant Ford, les pouvoirs publics et les représentants des salariés se déroulera à l’usine de FAI le vendredi 24 mai à 9h00.

Nous avons rencontré le Préfet le 6 mai et d’après lui et ce qu’il nous a dit de la convention qui doit être signée nous avons pas mal d’inquiétudes. En effet l’engagement des 1000 emplois minimum n’est pas exactement ce que nous attendions eu égard au fait que les subventions seraient versées au prorata des emplois sauvegardés, d’autant plus que les activités actuelles ne garantissent pas à elles-seules les 1000 emplois minimum.

De plus aucun délai ne serait précisé pour le retour du nom et du logo Ford sur l’usine.

Le préfet n’a pas voulu nous remettre un exemplaire de la convention.

Pour ces raisons il nous parait important de vous rencontrer avant la date du comité de pilotage.

Nous nous tenons à votre disposition afin que vous choisissiez la date qui conviendra le mieux à vos agendas avant le vendredi 24 mai.

Dans l’attente de vos réponses

Cordialement,

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO et UNSA de l’usine First Aquitaine Industries.

Le mercredi 15 mai 2013
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Courrier envoyé au Préfet dans le but d'obtenir
une copie de la convention qui doit être signée
lors du Comité de Pilotage le 24 mai 2013

Monsieur le Préfet,

Il ressort de la rencontre que nous avons eu avec vous le 6 Mai 2013 que de nombreuses interrogations subsistent concernant l’avenir de FAI.

Nous vous rappelons nos principales demandes vis-à-vis de Ford et des Pouvoirs Publics :
- 1000 emplois au moins et pérennes.
- l’intégration de FAI dans le plan produit de Ford.
- que Ford investisse au minimum dans un nouveau projet car les activités actuelles sont présentées par Ford d’une façon extrêmement optimiste eu égard au nombre d’employés occupés.
- que la totalité des activités amenées par Ford soient rentables.
- le retour du logo Ford (raison sociale et bulletins de salaires) à la date de la signature de l’accord-cadre du 24 Mai.
- que les aides publiques ne soient données que lorsque les 1000 emplois pérennes seront atteints.

Si nous pouvons constater que Ford a bien investi dans les activités modules de transport (racks), carter du moteur Fox, double-embrayage , transmission 6F35. Nous n’oublions pas que cet investissement s’est fait avec la trésorerie de FAI et que d’autres projets ont capoté (adaptation de véhicules au GPL, reconditionnement de moteurs).

Lors de notre entretien du 6 Mai vous n’aviez pas la possibilité de nous donner l’accord-cadre qui serait signé le 24 Mai lors du Comité de pilotage.

Il nous parait indispensable d’avoir le texte exact de cet accord compte-tenu des enjeux.

Nous vous demandons donc officiellement de nous en transmettre une copie.

Dans l’attente, recevez, Monsieur le Préfet, nos respectueuses salutations.

Les organisations syndicales CFDT, CFTC, CGT, FO et UNSA de l’usine First Aquitaine Industries.


Le mercredi 15 mai 2013
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Compte-rendu de la rencontre avec
le Préfet de Gironde le lundi 6 mai 2013


   La réunion a duré une heure avec la présence du Préfet et deux de ses collaborateurs dont un lié au Ministère du Redressement Productif. Gérard Godefroy du cabinet d’expert Sécafi était présent, le Secrétaire du Comité d’Entreprise Gilles Lambersend ainsi que tous les syndicats de FAI sauf FO absent. Gilles Penel et Philippe Poutou représentaient la CGT.

  Le préfet a confirmé qu'une convention sera signée le 24 mai. L'Etat dit avoir eu la préoccupation que cet accord soit le moins compliqué possible juridiquement de manière à éviter les "niches" (pas fiscales, celles-là !) qui permettraient à Ford de contourner ses engagements. Visiblement, cet "accord-cadre" a mis un peu de temps à être bordé juridiquement et à accorder toutes les parties concernées. Cette convention liera l'Etat, la Région, la CUB, le Département, la ville Blanquefort et FAI/Ford. Les pouvoirs publics aident aux investissements en échange d'un engagement de Ford sur le maintien de 1000 emplois (Emplois Temps Plein en CDI) pour une durée de 5 ans à compter de la date de signature (soit le 24 mai). 

  Cette aide financière est la suivante : Etat 5,5 millions d'euros, Région 2,5 millions, Département 2 millions, CUB 2,5 millions, Blanquefort 10 000 euros soit un total de 12,51 millions d'euros. C'est sans compter toutes les autres aides publiques (l’APLD, formations, allègement de charge, aide à la recherche et à l’innovation, etc ...) qui portent l’addition à près de 38 millions d’euros. 

  Sur le principe d’application, il s'agirait d'un dispositif classique d'aides aux investissements. Mais cette aide est proratisée en fonction du respect des engagements de Ford, elle sera donc distribuée par tranche sur la durée de 5 ans et elle le sera en fonction du maintien des emplois. Cela signifie que Ford touchera pour partie cette aide même s’il ne tient pas l’engagement des 1000 emplois ! Il y a une autre condition actée qui est le retour du logo mais sans contrainte de date. La CGT a immédiatement réagi sur l'absence d'obligation pour Ford ! L'expérience passée (reprise HZ, suppressions d'emplois par Ford au fil des années...) nous montre que Ford n'a en réalité jamais respecté ses engagements. Donc la CGT a réaffirmé sa méfiance et regrette qu'il n'y ait pas plus de contrainte pour Ford. La CGT a ajouté que ce n'était pas possible de ne pas préciser de date pour le retour du logo et que ce doit être fait pour 2013. Le Préfet a répondu qu'il n'y avait pas de dispositif légal qui imposait des obligations de ce type aux entreprises. Par contre, il affirme que l'Etat et les pouvoirs publics seront très vigilants et qu'il y aura un contrôle annuel (commission de suivi).

  La CGT a aussi rappelé nos inquiétudes sur la situation industrielle actuelle de FAI notamment en ce qui concerne le décalage entre les déclarations de Ford ("les 1000 emplois sont atteints") alors que d'après les activités telles qu'elles se présentent, l'effectif serait plutôt autour de 800 emplois. Nous avons averti qu'avec les départs "naturels", nous passerions en dessous de la barre des 1000 emplois dès l'année prochaine. Enfin, Gérard Godefroy du cabinet d’expert Sécafi a confirmé que 1000 emplois sauvegardés signifie obligatoirement de nouveaux investissements et un nouveau projet. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui puisque Ford reste sur un investissement total de 125 millions d'euros.

  Le prochain Comité de Pilotage aura lieu le 24 mai à l'usine. Pas d'information sur une présence éventuelle du Ministère du Redressement Productif ou de l'économie.

  Pour la CGT, étant donné l'absence d'obligation pour Ford, une mobilisation des salariés sera nécessaire le 24 mai afin de rappeler à la fois nos inquiétudes persistantes sur l'avenir de l’usine, nos désaccords avec une convention qui risque fort d’être un leurre et nos revendications pour assurer les 1000 emplois minimum. Nous proposerons aux autres organisations syndicales une action en commun. L’argent public investit dans cette opération, c’est aussi le notre. Il ne doit pas être dilapidé sans contreparties autoritaires !

Nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes

pour faire entendre nos doutes et nos exigences

 La CGT Ford le mercredi 8 mai 2013

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Courrier du Préfet au sujet du Comité de Pilotage


La CGT Ford le jeudi 18 avril 2013

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Le Comité de Pilotage repoussé à fin mai !


De :
Préfecture de Gironde

Envoyé : vendredi 22 mars 2013 15:48
À : Lambersend, Gilles (G.)
Objet : comité de pilotage FAI

Monsieur,

Suite aux échanges intervenus entre les responsables de FORD Europe et M. le Préfet de Région, je souhaite vous informer que la date pressentie pour le prochain comité de pilotage concernant FAI est le 24 mai 2013 matin.
Je tenais à vous en informer dès maintenant.
Bien à vous

SGAR Aquitaine
La CGT Ford le lundi 25 mars 2013
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Comité de Pilotage, suite...

From: Lambersend, Gilles (G.)
Sent: Friday, March 22, 2013 8:16:24 AM (UTC-05:00) Eastern Time (US & Canada)
To: DELPUECH Michel Péfet de Gironde
Cc: Cfdt, Syndicat (S.); Cfecgc, Syndicat (S.); Cftc, Syndicat (S.); Cgt, Syndicat (S.); Fo, Syndicat (S.); Unsa, Syndicat (S.)
Subject: Comité de pilotage

Monsieur le Préfet,

Suite à une information nous provenant de la CUB, la date pressentie pour la prochaine réunion du comité de pilotage avec Ford Europe et la signature des conventions serait le vendredi 24 mai au matin. Pourriez-vous nous confirmer cette information ?

Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir nos salutations cordiales.



La CGT Ford le vendredi 22 mars 2013
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Réponse du Préfet au sujet du Comité de Pilotage :

De : DELPUECH Michel PREF33
Envoyé : vendredi 15 mars 2013 17:49
À : Lambersend, Gilles (G.)
Objet : Re: TR: Comité de Pilotage Avenir usine Ford Blanquefort

Je vous remercie pour votre message dont j’ai bien pris connaissance, et comprends parfaitement l’impatience qui est la vôtre pour que se tienne ce Comité de Pilotage important pour l’ensemble des salariés de l’usine.

Sachez que mes équipes travaillent à trouver une date la plus proche possible qui convienne à chacune des parties prenantes et qui puisse garantir la présence des représentants de Ford Europe parmi notamment Messieurs Wood, Caton, Heller et Schneider.

Dès qu’une date aura pu être trouvée vous en serez très rapidement informés.

D’ici-là je tiens à vous confirmer sur le fond, que le travail effectué par mes équipes en lien avec les collectivités territoriales et FORD a permis de régler l’ensemble des questions juridiques et techniques qui pouvaient demeurer suite au dernier Comité de Pilotage et que j’ai bon espoir que plusieurs éléments évoqués à cette occasion puissent être formellement confirmés et précisés lors de leur prochaine venue.

En attendant je suis tout à fait disposé, si vous le souhaitez, à vous recevoir afin que vous puissiez me faire part de votre perception et analyse de l’évolution de la situation de l’usine FAI sur les derniers mois écoulés et à venir.

Michel DELPUECH
Préfet de la région Aquitaine
Préfet de la Gironde

La CGT Ford le lundi 18 mars 2012
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Comité de pilotage, c'est pour quand ?


From: Lambersend, Gilles (G.)
Sent: Monday, February 25, 2013 10:15:05 AM
To: Prefet de Gironde
Cc: Cfdt, Syndicat (S.); Cfecgc, Syndicat (S.); Cftc, Syndicat (S.); Cgt, Syndicat (S.); Fo, Syndicat (S.); Unsa, Syndicat (S.)
Subject: Comité de Pilotage Avenir usine Ford Blanquefort


Monsieur le Préfet,

Par ce courrier nous vous demandons des informations sur le prochain Comité de Pilotage. Aujourd’hui, nous sommes le vendredi 15 mars 2013. Deux semaines se sont écoulées depuis le 1er mars, date à laquelle il était prévu avant qu’il ne soit repoussé. Depuis, nous sommes sans nouvelle et l’impatience légitime des salariés et des organisations syndicales se fait sentir.

Si vous n’aviez pas d’information, nous souhaiterions savoir quel est le motif de cette attente.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir nos salutations cordiales.



La CGT Ford le vendredi 15 mars 2013
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Comité de pilotage repoussé !

Le Comité de Pilotage devait bien se tenir vendredi 1er mars mais il est repoussé !
N'ayant toujours ni confirmation ni infirmation de la tenue de cette réunion, le Secrétaire du Comité d'Entreprise a une nouvelle fois envoyé un mail au Préfet hier afin d'obtenir enfin des informations. Vous trouverez ci-dessous ce mail et la réponse de la préfecture.
Non seulement nous apprenons que le Comité de Pilotage était bien prévu pour le vendredi 1er mars ( ce qui ne nous a jamais été confirmé officiellement ), mais nous apprenons aussitôt qu'il est repoussé suite à des contraintes qui ont été signalées au Préfet ?! Quelles contraintes ? Signalées par qui ? Nous l'ignorons. Mais quelqu'un manque sérieusement de savoir vivre et de respect envers les salariés et leurs représentants dans cette histoire !


From: Lambersend, Gilles (G.)
Sent: Monday, February 25, 2013 10:15:05 AM
To: Prefet de Gironde
Cc: Cfdt, Syndicat (S.); Cfecgc, Syndicat (S.); Cftc, Syndicat (S.); Cgt, Syndicat (S.); Fo, Syndicat (S.); Unsa, Syndicat (S.)
Subject: Comité de Pilotage Avenir usine Ford Blanquefort

Monsieur le Préfet,

Par ce courrier nous réitérons notre demande afin d’avoir des précisions sur le prochain Comité de Pilotage. Aujourd’hui, nous sommes le lundi 25 février, soit à moins de 5 jours de la date « officieuse » de la réunion.

Par ailleurs, si vous n’aviez pas plus d’informations que la semaine dernière, nous souhaiterions savoir quel est le motif de cette attente.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir nos salutations cordiales.



From: Préfecture Gironde
Sent: Tuesday, February 26, 2013 4:03:13 AM
To: Lambersend, Gilles (G.)
Subject: réunion du comité de pilotage du 1er mars

Monsieur,

Je souhaite vous informer que Monsieur le Préfet de Région, suite à des contraintes qui lui ont été signalées, ne peut maintenir la réunion du comité de pilotage prévue le 1er Mars 2013 à 10heures.
Nous recherchons d'ores et déjà une nouvelle date de réunion et nous reviendrons vers vous.
Bien à vous

Secrétaire Générale pour les Affaires Régionales d'Aquitaine

La CGT Ford le mardi 26 février 2013
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Comité de Pilotage : mail envoyé au Préfet

De : Lambersend, Gilles (G.)
Envoyé : lundi 18 février 2013 16:01
À : Préfet de Gironde
Objet : Comité de Pilotage Avenir usine Ford Blanquefort

Monsieur le Préfet,

Par ce courrier nous souhaiterions avoir des précisions sur le prochain Comité de Pilotage.  Aujourd’hui, nous sommes le 18 février, soit à 12 jours seulement de la date « officieuse » de la réunion. Nous ne savons donc ni la date, ni le lieu, ni la façon dont cette rencontre doit se dérouler : qui y participera ? Est-ce que c’est la même formule que les fois précédentes à savoir pour ce qui nous concerne, le secrétaire du CE + un représentant par syndicat + l’expert Secafi.

Nous vous demandons ces précisions de manière à pouvoir nous organiser, cela nous semble assez légitime. Nous rappelons que ce Comité de Pilotage devait avoir lieu en décembre dernier, sur le site de l’usine de Blanquefort, qu’il a été reporté sans que nous en ayons eu alors une information de votre part ni de personne d’autres.

Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir nos salutations cordiales.

Gilles Lambersend, secrétaire du CE de FAI
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Courrier des élus de la Région adressé à Ford Europe


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Communiqué des élus de la Région du 25 septembre 2012

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Communiqué de la Députée du Médoc, Madame Pascale GOT

« La bienséance  et les bonnes volontés affichées lors de ce nouveau comité de pilotage ne suffisent pas.  Pour ma part, je regrette que le  site de Blanquefort reste toujours plongé sous coma artificiel  avec des substituts ( formation, chômage partiel,  réaménagement de l’usine) qui  n’assurent pas concrètement  la pérennité de l’usine et la sauvegarde de mille emplois. L’accélération  des calendriers pour la réalisation des différents  projets a été annoncée sans éléments concrets.

M. Wood, nouveau responsable de Ford Europe, a amené dans sa besace une mise à l’étude du retour du logo Ford, juste de quoi  apaiser les salariés et les partenaires. Mais cette  annonce reste bien mince eu égard aux attentes en matière d’emploi.

Je pense qu’au-delà du contexte économique difficile, Ford Etats-Unis n’a pas encore défini sa stratégie interne en termes de localisation des activités entre l’Europe et d’autres zones géographiques de productions.

Le soutien et la mobilisation s’imposent plus que jamais pour l’opération sauvegarde de l’usine lors du salon de l’automobile à Paris. »

A relire sur son blog en cliquant ici

Le vendredi 7 septembre 2012
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COMPTE-RENDU DE LA RÉUNION DU COMITÉ DE PILOTAGE AVEC FORD EUROPE, LE PRÉFET, LES POUVOIRS PUBLICS ET LES SYNDICATS

Etaient présents à cette réunion : les dirigeants de Ford Europe et de FAI, les pouvoirs publics (le Préfet, CUB, Région, Conseil Général, Députés, 2 représentants du ministère d’A. Montebourg (redressement productif), le cabinet SECAFI, le secrétaire du CE et un représentant par syndicat.

Le Préfet, M. DELPUECH : a démarré la discussion demandant à Ford un maximum de visibilité, de garanties, où en sont les projets et quelles sont les orientations stratégiques de Ford ? Il a rappelé les différentes aides financières des pouvoirs publics estimant qu’il est important pour les salariés de retrouver une activité productive. Il s’est aussi exprimé sur l’importance du retour du logo Ford.

Député et Président de la CUB V. FELTESSE : a rappelé que l’attente des pouvoirs publics est forte car ils sont mobilisé depuis longtemps sur ce dossier.

Députée P. GOT : a demandé la remise en place d’un calendrier pour que des rencontres régulières aient lieu afin d’être informés de l’avancement de la situation.

Vice Président du Conseil Général : il y a urgence à faire avancer ce dossier.

Représentant du Conseil Régional : nous ayant rencontré plus tôt dans la semaine, il reprend les arguments de l’intersyndicale et du cabinet SECAFI notamment sur la garantie des 1000 emplois et la nécessité d’un projet supplémentaire.

Représentante de la mairie de Bordeaux : rappelle la mobilisation de tous sur ce dossier : Etat, collectivités territoriales, salariés,… Nécessité d’un projet supplémentaire pour garantir l’avenir.

Jeffery WOOD : il dit comprendre la frustration de tous depuis 5 ans. Il dit être venu pour confirmer les engagements de Ford dans un contexte difficile de l’automobile européenne. Séquence émotion : revient le discours sur les difficultés de Ford Europe, sur la crise économique et tout le baratin habituel sans jamais parler des bénéfices records de la FMC. Il prétend être sur la bonne voix pour atteindre les 1000 emplois. Il dit que Ford investit 120 millions d’€, que l’usine est en transformation et que les projets seront à l’heure. Il dit comprendre et partager l’importance du retour du logo. L’objectif est d’abord de finaliser le processus, obtenir la validation de Ford pour l’augmentation de production de la 6F35, développer un processus viable pour le retour du logo. Il dit qu’il ne veut pas un retour « à la petite semaine » car il considère que « ce sera un jour historique » le jour où il reviendrait.

Gilles Lambersend, Secrétaire du Comité d’Entreprise : il fait une déclaration au nom de l’ensemble des élus du CE et des organisations syndicales. A lire ci-dessous.

Maire de Blanquefort : elle demande ce que signifie un « plan cohérent » pour le retour du logo ? Pour elle et pour la population de Blanquefort, elle dit que l’usine n’a toujours pas d’avenir garanti.

Jeffery WOOD : le challenge est important, il dit progresser pas à pas, que bien sûr ça ne va jamais assez vite, qu’ils seront totalement transparents en faisant ce qu’il faut pour que ces projets réussissent. Il dit ne pas prendre à la légère les inquiétudes et que la réussite est un travail d’équipe.

Députée P. GOT : elle dit ne pas mettre en doute la parole de J. WOOD mais précise que le nombre d’emplois annoncés dans les projets par Ford est surestimé. Comment faire pour accélérer le calendrier, la situation est urgente.

P. POUTOU Secrétaire de la CGT : il rappelle que le discours de Ford ne nous convenait pas, que nous avons des raisons d’être inquiets et méfiants. Il rappelle également qu’à chaque fois que le dossier a avancé, c’est suite à la mobilisation des salariés. C’est la raison pour laquelle nous irons manifester sur le stand Ford du Mondial de l’Automobile de Paris samedi 29 septembre 2012. Il dénonce les conditions de travail sur le secteur des Racks qui dégradent la santé des collègues, les formations parfois bidons servant à occuper les salariés et financées par des fonds publics, les rencontres initialement prévues tous les 45 jours qui ne sont plus appliquées. On prend acte des discours mais nous ne pouvons pas nous en satisfaire. Encore une fois, nous allons manifester pour faire aboutir réellement toutes les promesses de Ford Europe.

Jeffery WOOD : il dit ne pas partager ce qui vient d’être dit ( pas étonnant ! ) soulignant l’importance de l’image de marque de Ford.

Le Préfet, M. DELPUECH : il rappelle les soucis de transparence et communication. Il faut encore progresser pour être en totale confiance. Il dit qu’il faut préciser un calendrier, renforcer la communication et propose la prochaine rencontre à l’usine de Blanquefort début décembre afin de constater les évolutions et il demande des engagements écrits de Ford.

Le discours des pouvoirs publics s’est sensiblement durcis et ressemble de plus en plus au nôtre. C’est une nouveauté à notre avantage mais les belles paroles ne peuvent pas suffire. Nous avons tout à gagner à maintenir la pression par notre mobilisation en allant manifester sur le stand Ford du prochain mondial de l’automobile le 29 septembre 2012. Les 1000 emplois minimum garantis par un projet complémentaire et le retour du logo Ford sont encore à gagner ! Allons les chercher!

Déclaration faite au Comité de pilotage du 7 septembre 2012

Je fais cette déclaration au nom de l’ensemble des élus du CE et des OS.

Tout d’abord, nous considérons que les annonces de Ford ne sont pas aujourd’hui suffisantes pour respecter ses engagements et il nous paraît indispensable que Ford apporte un projet supplémentaire.

Dans les projections des 1000 emplois chez FAI à partir de 2014, figurent notamment :

1-      Au sein des Services à GFT, 30 emplois correspondant à du prêt de personnel  FAI à GFT

2-      80 emplois pour les racks

3-      180 emplois supplémentaires pour produire 30 000 boîtes 6F35 de plus que la capacité de production initiale (130 000 boîtes).

Ces 3 éléments appellent plusieurs remarques :

1-      Le prêt de personnel à GFT ne rentre pas dans les engagements de Ford de maintenir 1000 emplois permanents (1000 ETP en CDI) sur le site de FAI. C’est le respect de cet engagement qui a subordonné et qui subordonnera l’octroi des aides publiques. Par ailleurs, la pérennité de ces emplois est loin d’être assurée : la production chez GFT est actuellement en baisse et si cette baisse perdure, le personnel FAI sera la première variable d’ajustement

2-      Le lancement de l’activité de fabrication des racks a connu de très grandes difficultés. Malgré les améliorations  apportées, des difficultés subsistent, notamment pour les conditions de travail.

Même si le coût de production a été sensiblement abaissé depuis le début de l’année, cette activité ne paraît pas viable économiquement et elle n’est pas dans le cœur de métier et de compétences de l’usine. Elle est avant tout une « solution d’attente » permettant d’occuper du personnel avant l’installation des autres projets, mais elle ne peut pas être considérée comme une activité pérenne.

3-      Concernant la 6F35, il faut tout d’abord rappeler que la production de 30 000 boîtes supplémentaires  n’est nullement acquise, puisque FAI est en concurrence avec d’autres usines et que l’obtention de ces volumes nécessite l’élaboration d’une proposition « compétitive », permettant d’aboutir à  « un coût minimal par unité »  et au niveau du coût unitaire d’autres sites.

Compte tenu de ces contraintes fortes posées par Ford, le chiffrage des emplois qui seraient créés pour produire ce volume additionnel  n’est pas réaliste. En effet, pour 30 000 unités supplémentaires, soit 23 % (30 000/130 000) de volumes en plus, il faudrait un accroissement de l’effectif de 40 % (180/450) !

Si l’on retient l’hypothèse d’un surcroît d’emplois dans une fourchette de 20 à 30 %, les emplois créés se situeraient entre 90 et 135 ETP, et il manquerait donc entre 45 et 90 ETP pour atteindre la barre des 1000.  

En conclusion, si l’on rajoute à ces 45 à 90 ETP les 30 prêtés à GFT et les 80 emplois des racks qui ne sont pas pérennes, on retombe sur un manque de 155 à 200 ETP pour sécuriser l’atteinte de la cible et donc sur l’impérieuse nécessité d’apporter un projet supplémentaire robuste, c'est-à-dire qui s’inscrive dans le plan produit de Ford et dans le cœur de métier et de compétences de l’usine.

Ceci suppose bien évidemment (à la différence de ce qui est proposé) que l’enveloppe d’investissement soit revue à la hausse, ce  qui est tout à fait supportable pour Ford au regard des profits record engrangés en 2011 et qui continuent d’augmenter sur le continent nord-américain (ces profits étant sans commune mesure avec les pertes subies en Europe en 2012) et de son budget global d’investissements, d’autant plus qu’une grande partie des investissements réalisés à Blanquefort sont financés avec les fonds laissés dans FAI lors de la vente à HZ Holding (110 M€), le reste étant apporté par l’Etat et les collectivités publiques (APLD, PAT, aides à la recherche et à l’innovation, à l’investissement, à la formation…) pour près de 40 M€.

On voit bien aujourd’hui que les 1000 emplois (au moins) devraient être assurés par des activités pour Ford exclusivement. Dans ces conditions, il n’y a plus aucune raison objective pour repousser encore le retour du logo Ford.

Le retour du logo n’a pas qu’une valeur symbolique : ce serait pour tous les salariés la preuve que Ford a décidé une bonne fois pour toutes de réinsérer cette usine  dans son dispositif de production en Europe et dans son plan produit. Ce signe d’un engagement de Ford dans la durée contribuerait à rétablir la confiance et la motivation des salariés, qui ont été fortement mises à mal ces dernières années  et qui sont nécessaires à la réussite des projets.

Enfin, les engagements de Ford aujourd’hui ne portent que sur le maintien de 1000 emplois, ce qui va se traduire par le fait qu’environ la moitié de l’usine sera inoccupée. Ceci va alourdir les charges fixes supportées par les nouvelles activités de FAI et donc grever leur profitabilité et leur compétitivité au sein du monde Ford.

C’est pourquoi nous profitons de la présence de représentants de l’Etat et notamment du ministère du Redressement productif pour remettre à l’ordre du jour une demande que nous portons depuis plusieurs années, c'est-à-dire que Ford décide d’investir à Blanquefort pour la fabrication de véhicules propres. La proximité de la SAFT et le soutien de l’Etat au développement des véhicules propres (dans le cadre du Plan automobile présenté fin juillet) sont autant d’opportunités  qu’il faudrait saisir pour le renouveau de notre site.

La CGT-Ford Blanquefort le vendredi 7 septembre 2012
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Réponse à notre courrier du Sénateur et Président du Conseil Général Philippe Madrelle

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Réponse du Préfet à notre courrier du 19 juillet 2012
renvoyé la semaine dernière

La CGT-Ford Blanquefort le lundi 3 septembre 2012
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Manifestation au mondial de l'automobile de Paris
Lettre aux Maires, aux pouvoirs publics
et aux partis politiques

Ce matin, l'intersyndicale CGT, CFTC, CFDT et l'Association du Comité de Soutien de FAI ont envoyé environ 580 courriers aux Maires, aux pouvoirs publics ainsi qu'aux partis politiques afin d'obtenir leurs soutiens pour "le train de l'emploi." Voici ce courrier :




La CGT-Ford Blanquefort le vendredi 24 août 2012

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Comité de pilotage le vendredi 7 septembre 2012.
Le Préfet confirme qu'il convoque une réunion, mais ...

... Une fois encore, les organisations syndicales ne sont pas invitées ni l'expert du cabinet SECAFI ...

... De fait, les syndicat CGT et CFTC écrivent au Préfet afin qu'il révise sa liste d'invités :


La CGT-Ford Blanquefort le jeudi 19 juillet 2012

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Courrier du Ministre délégué chargé du Budget

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Le Préfet, vraisemblablement pas plus rassuré que nous sur les réelles intentions de Ford et suite à nos demandes répétées, convoque un comité de pilotage le 7 septembre


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Les syndicats CGT et CFTC ont envoyé aujourd'hui deux courriers. L'un est adressé à des Membres du gouvernement, l'autre aux élus de la Région


Courrier adressé à M. Arnaud MONTEBOURG Ministre du Redressement productif, à M. Michel SAPIN Ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social et M. Jérôme Cahuzac Ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, des Finances et du Commerce extérieur, chargé du budget :




Courrier adressé à M. FELTESSE Vincent, M. ROUSSET Alain, M. JUPPE Alain, M. ANZIANI Alain, Mme BOST Christine, M. MADRELLE Philippe, Mme. GOT Pascale et M. Ludovic FREYGEFOND :



La CGT Ford Blanquefort le mercredi 14 juin 2012
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Faisant suite aux entretiens qu'ont eu récemment des syndicats de FAI avec les pouvoirs publics, voici un courrier des élus de la Région adressé à Ford Europe et au Préfet :



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RENCONTRE D'UNE DEMI-HEURE ENTRE
ALAIN JUPPE ET LES ORGANISATIONS SYNDICALES CGT, UNSA, CFTC, CFE-CGC de FAI
ACCOMPAGNEES DE L'EXPERT DU CE : SECAFI

Nous avons rappelé à Monsieur Juppé que :

-l'engagement de Ford d'emmener des activités pérennes sur le site de Ford-First Aquitaine Industries pour y maintenir 1000 emplois au moins n'est pas tenu. Ford Europe n'a pas, à ce jour, d'autre projet pour FAI qui permettrait d'atteindre 1000 emplois minimum.
-même les chiffres optimistes de la Direction conduisent à un manque minimum de 200 emplois pour atteindre les 1000.
-le nombre d'emplois générés par les activités actuelles est théorique et ne serait atteint qu'en 2014. Il sera fonction de l'évolution des marchés. La CGC a confiance dans ces activités. Les autres organisations syndicales n'ont pas la même vision.
-le projet « tampon » qui aurait permis d'employer une grande partie des salariés de FAI durant la période charnière de 2012 à 2014 a été donné à un concurrent.
-les activités apportées par Ford sont à ce jour : le carter Fox et les modules de transport du moteur Fox, le double-embrayage pour la transmission Powershift (GFT), la transmission hydraulique 6F35.
-toutes ces fabrications sont déjà faites ailleurs : autres usines Ford ou sous-traitants...
-toutes ces activités ont pris un retard d'au moins trois mois.
-l'activité 6F35 devait créer plus d'emplois, les investissements devaient être plus importants.
-l'activité de fabrication des modules de transport avec un travail non automatisé conduit déjà à des problèmes de santé au travail pour les salariés.
-nous commençons à douter de la volonté de Ford d'avoir une politique industrielle solide pour FAI.
-Ford n'a pas signé certaines conventions avec les collectivités territoriales concernant des aides financières. Pour quels motifs ? Est-ce parce que les aides sont conditionnées à la création des 1000 emplois ? Est-ce parce que des collectivités exigent le retour du logo ?
-Ford ne veut pas remettre le logo Ford. Notre entreprise porterait à nouveau le nom de Ford.
Les raisons avancées ne tiennent pas la route : trouver d'autres partenaires, d’autres clients que Ford... Nous avons rappelé que Ford nous avait vendu à un retourneur : la HZ Holding. Avec pour objectifs de trouver de nouveaux clients et partenaires. Le retourneur s'est transformé en siphoneur et aucun nouveau client ou partenaire n'a été trouvé.

Nous avons demandé la mise en place urgente d'un Comité de Pilotage. Pour nous il doit être piloté par Bercy. Il doit y avoir un représentant par organisation syndicale. Ils doivent être accompagnés par le cabinet d'expertise du CE (Sécafi).

Face à cette argumentation, quelle a été la réaction d'Alain Juppé ?

-Alain Juppé est revenu sur la dépollution du site. Il a dit qu'elle répond à une exigence de l'Etat.
-Il a rappelé que Ford investissait plus de 100 M€, que le volume de 6F35 donné à FAI était pris aux Chinois.
-Pour lui, Ford a la volonté de respecter ses engagements. Ce sont les propos qu'ils tiennent.
-Il considère que Ford recherche vraiment des partenaires.
-Concernant la ou les activités manquantes. Ford dit chercher de nouveaux projets et être confiant.
-Pour lui, la garantie de pérenniser 1000 emplois dans un monde concurrentiel est toute relative.
-pour Alain Juppé, le retour du logo Ford n'est pas une priorité. Le plus important c'est d'avoir du travail.
-il comprend nos craintes.
-le fait que les salaires des ouvriers Chinois augmentent et qu'ils commencent à avoir des exigences sociales est, pour Alain Juppé, un point positif, car cela les rendrait moins compétitifs.
-il espère une amélioration de l'environnement économique.
-il a demandé où en était la mise en place de l'APLD (Activité Partielle de Longue Durée).

Sur quelles actions Alain Juppé s'est-il engagé ?

-il dit être prêt à se mobiliser pour nous.
-il a saisi le Préfet pour qu'il rencontre Mike Flewitt (Ford Europe) mais a souligné qu'en période électorale le Préfet avait un devoir de réserve.
-il souhaite remettre la pression sur Ford.
-la PAT (prime d'aménagement du territoire) ne sera donnée que si les 1000 emplois sont créés.
-il a dit qu'il verrait pour la mise en place d'un comité de pilotage mais qu'il fallait que Ford soit d'accord.

La CFTC et la CGT le vendredi 6 avril 2012

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Compte-rendu de l’entretien du lundi 2 avril 2012
avec la Députée du Médoc Pascale GOT

Etaient présents pour représenter le personnel de FAI la CFTC et la CGT.
Nous avons commencé la réunion par un exposé de la situation identique à celui que nous avions fait vendredi dernier lors des entretiens avec le Président de la CUB et le Président du Conseil Régional (Voir notre précédent compte-rendu). Ayant appris dans le week-end un nouvel investissement de Ford au Mexique pour 1,3 milliards de dollars, nous avons rappelé que Ford fait des investissements par milliards dans le monde alors que Blanquefort ne lui coûte pas un centime puisque les sommes engagées sont de l'argent public et ce qu'il restait dans les caisses (trésorerie) de FAI. Ceci démontrant que Ford ne fait pas la preuve de son ambition pour l’usine FAI en termes de politique industrielle.

Dans la discussion, on constate un sentiment commun : nous avons l’impression de revenir 3 ou 4 ans en arrière avec le sentiment de rejouer le même scénario. Les représentants de Ford jouant la montre le temps du démantèlement et de la dé-pollution du site. Hors, pendant ce temps, nous ne voyons rien venir. Et après, que se passera-t-il ? Des questions se posent : est-ce que Ford ne s’est pas acheté une paix sociale le temps de finir les transmissions « E » et « S » ? Et maintenant, ne continue-t-il pas le temps de finir les transmissions de l’usine voisine GFT ? Nous ne pouvons rien affirmer. Mais nous constatons que depuis la venue de Ken Macfarlane le 6 mai 2011, rien n’a bougé ! La CFTC et la CGT ont le sentiment que Ford veut nous endormir et les élus de la Région que nous rencontrons, y compris Mme Pascale Got, partagent avec nous cette appréciation.
La formation pose elle aussi des questions dont certaines ont déjà été abordées dans notre précédent compte-rendu. Sans l’arrivée et la mise en place des projets, le plan de formation ne peut pas avoir un vrai visage. D’ailleurs, il est plus centré sur des possibilités de reclassement des salariés plutôt que sur les futures productions industrielles. Mais surtout, il semble plus servir à occuper une partie du personnel qu’autre chose. L’APLD aussi pose problème, dans le sens où il permet à Ford d’éloigner les salariés de l’usine afin qu’ils ne se préoccupent pas de son démantèlement alors que son avenir n’est pas visible, loin de là !

La question du logo a aussi été abordée. Nous avons rappelé son importance pour nous, pas pour le symbole qu’il représente, mais pour l’intégration de FAI dans le monde Ford et dans sa stratégie industrielle. La volonté affichée qu’a Ford de ne pas remettre le logo sur le site ne peut que nous rendre plus sceptiques. Surtout après avoir encore une fois brouillé les pistes en y trouvant des raisons farfelues, la dernière excuse étant que cela poserait « des problèmes juridiques ». Ford n’a eu aucun problème juridique pour faire disparaitre Ford Aquitaine Industries en la faisant absorber par First Aquitaine Industries, alors que les salariés et les syndicats souhaitaient tout l’inverse.
La Députée va jusqu'à dire: « il ne faut pas que nous (pouvoirs publics) redevenions les pigeons que nous avons été la dernière fois. »

A noter que pendant la discussion avec la Députée du Médoc qui se déroulait au Comité d’Entreprise, elle a pu constater par elle-même le démantèlement du site. En effet, un camion est passé, se dirigeant vers la sortie de l’usine, chargé d’une machine. Madame La Députée considère le démantèlement de FAI comme très inquiétant.

Avant d’en venir à ce qui peut être fait pour obtenir que Ford tienne ses engagements, nous avons fait le tour de ce qui ne peut pas l’être :

• La convocation à un comité de pilotage ayant toujours été fait à l’initiative du Préfet (représentant de l’état), il ne pourrait se faire qu’au niveau régional, à moins d’arriver à y impliquer le gouvernement actuellement en place.
• L’assemblée nationale étant fermée pendant la période des élections présidentielles, Pascale Got ne pourra pas interpeller le gouvernement publiquement.
• Les échéances qui approchent seront suivies des législatives, ce qui va empêcher certains moyens d’actions au niveau national d’ici à juin.

Les pistes d’actions qui ont été avancées de part et d’autre de la table :

• Remobiliser l’Etat sur ce dossier.
• En attendant de pouvoir repositionner le dossier Ford au niveau national, il faut se remobiliser au niveau local.
• La rédaction d’un courrier commun des collectivités à Ford Europe et Ford USA rappelant les engagements pris par Ford et les efforts de tous pour que ceux-ci soient tenus.
• Mise en place d’un comité de pilotage, au moins régional, avec la participation des représentants du personnel permettant de ne plus avoir qu’une version des faits mais une confrontation de ce qui est dit par Ford avec ce que les salariés constatent en réalité.
• Considérant les incertitudes au sujet de l’engagement des 1000 emplois, freiner le déblocage des aides publiques.

Du côté de l’usine, il est primordial que les salariés se ré impliquent sur ce dossier. Nous aurons besoin de montrer un visage combatif dans les semaines qui viennent. D’ores et déjà, si Ford ne fait pas la démonstration de ses bonnes intentions rapidement, la CFTC et la CGT envisagent la préparation d’un train pour le mondial de l’automobile de Paris qui aura lieu cette année. Mais il ne faudra pas attendre octobre pour agir !

La CFTC et la CGT le lundi 2 avril 2012

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Communiqué de presse de Vincent Feltesse

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Compte-rendu des entretiens du vendredi 30 mars 2012
avec le Président de la CUB Vincent Feltesse
et le Président du Conseil Régional Alain Rousset

Entretien avec Vincent Feltesse et son équipe (de 10h45 à 11h45) :
Etaient présents pour représenter le personnel de FAI la CFTC et la CGT.
      Nous avons commencé la réunion par un exposé de la situation : inquiétudes sur l’engagement des 1000 emplois (actuellement les dossiers, révélateurs d’une réalité, de demande d’aides publiques ne portant que sur 680 emplois), sur le retour du logo, sur les retards des projets identifiés, sur l’urgence d’identifier un(des) projet(s) manquant(s) permettant d’atteindre les 1000 emplois actifs minimum, sur le démantèlement de l’usine qui s’accélère, vidant l’usine, alors qu’une seule machine neuve y est entrée (hors Racks), non rentabilité de certains projets identifiés (ex = les Racks). Par ailleurs, nous sommes en « concurrence » avec d’autres usines Ford sur les projets 6F35, carters Fox et Racks. En effet, alors que le discours de Ford décrit une surcapacité de production dans ses usines, nous ne produirons aucun de ces éléments qui ne sont pas déjà fabriqués ailleurs.
      Nous avons dénoncé le fait que Ford accélère le démantèlement du site et achève la dépollution alors même que les projets prennent du retard.
      De plus, Mr Flewitt a indiqué clairement que Ford n'utiliserait pas une grande partie de la surface de l'usine. Cela ne nuisant pas à sa rentabilité.
       Nous n'avons pas la même analyse. Il faut utiliser le maximum d'espace.

    Nous avons appris que Ford a reçu de l’argent de l’état et la PAT (prime pour l’aménagement du territoire). Les conventions pour débloquer les financements de la Région, du Conseil Général, de la CUB et de la mairie de Blanquefort n’ont toujours pas été signées. Pour la CUB et la mairie, nous savons que c’est la condition du retour du logo qui coince mais le logo n'est pas une condition pour la Région et le Conseil Général, nous ignorons donc la raison qui empêche Ford de signer (les 1000 emplois au moins ?).

      Nous sommes tombés d’accord sur le fait qu’il est difficile d’avoir confiance en Ford avec le passif des déceptions déjà vécues. Nous avons demandé la remise en place d’un comité de pilotage où les représentants du personnel auraient leur place de façon à ce que les pouvoirs publics puissent entendre une autre voix que celle des directions de FAI et de Ford.

Entretien avec Alain Rousset et son équipe dont Francis Wilsius (de 15h à 17h):
       Etaient présents pour représenter le personnel de FAI la CFTC, la CGC et la CGT, avec l’assistance du cabinet SECAFI.
        La discussion a commencé par le dossier formation et son financement alors que les projets sont très loin d’atteindre les 1000 emplois. En fait, il y a eu 2 délibérations pour la formation, une pour les plans 2010 et 2011 puis une autre pour 2012. La condition des 1000 emplois ne concernant qu’une autre délibération, celle du financement des nouveaux projets. Nous faisons toutefois quelques remarques car des financements publics servent à des formations internes (donc dans les poches de FAI) et à la formation de salariés proches de la retraite, ce qui a interrogé notre auditoire.

      Ensuite, nous avons rappelé les inquiétudes citées plus haut. Le représentant du cabinet SECAFI rappelant 5 points supplémentaires :
1-Le projet tampon (2012-2014) permettant d’occuper une partie du personnel en attendant le projet manquant a été annulé.
2-Ken Macfarlane, avant de quitter ses fonctions, annonçait l’arrivée d’un projet structurant à « vitesse grand V », M Heller en décembre était plus prudent et prévoyait son annonce dans le premier semestre 2012 mais parlait de projet tampon en attendant puis, finalement, M Flewitt, en février, venait « les mains vides » tout en rappelant qu’il travaillait sur le projet manquant et son annonce toujours prévue pour le premier semestre 2012. Il apparait que M Flewitt a un discours beaucoup plus tiède que M Macfarlane.
3-Le niveau des aides financières qu’avait promis l’état par la voix de Christine Lagarde et deux de ses conseillers avait été calculé sans tenir compte de la législation européenne en la matière. Elles avaient dû être revues à la baisse. Mais ceux qui avaient pris les engagements ne sont plus en charge du dossier. Quels problèmes de financement ont pu engendrer cette situation ?
4-Nous constatons un retard de trois mois sur le projet 6F35. D’autre part, il y a eu des changements en matière de débouchés entre Craiova et St Petersburg puis Valence. Les volumes de production pourraient être revus à la baisse.
5-Le versement des aides financières publiques. Seront-elles versées au fur et à mesure de la mise en place des projets ou lorsque les engagements de Ford seront tenus ? Pour ce qui concerne la Région, il est actuellement prévu qu’il soit versé un acompte autour de 40% puis selon l’avancée des projets un autre acompte avant le solde lorsque l’engagement des 1000 emplois sera atteint.
Nous avons rappelé que l'engagement de 1000 emplois au moins avait été pris par Ford.
Qu'en 2011, Ford a déclenché un Plan de suppressions d'emplois pour réduire la masse salariale de First Aquitaine Industries.

Après discussion, des pistes d’actions ont été avancées de part et d’autre de la table :
• Travailler à la rédaction d’un document commun entre les différentes instances publiques afin que les collectivités aillent dans le même sens et réaffirment leur unité sur ce dossier.
• Mise en place d’un comité de pilotage avec la participation des représentants du personnel permettant de ne plus avoir qu’une version des faits mais une confrontation de ce qui est dit par Ford avec ce que les salariés constatent en réalité.
• Le gel des aides publiques à l’investissement le temps d’y voir plus clair.
• La rédaction d’un courrier commun des collectivités à Ford Europe et Ford USA rappelant les engagements pris par Ford et les efforts de tous pour que ceux-ci soient tenus.
• Remobiliser l’Etat sur ce dossier en commençant par la rédaction d’un courrier adressé au ministère des Finances.
• Provoquer la visite de l’usine par une délégation des élus de la région puis rencontrer à nouveau les représentants du personnel.
• Etc...

       Nous espérons que ces pistes se transformeront en actions. Sachant qu’il y a encore beaucoup d’incertitudes sur les projets identifiés, de méfiance envers Ford et que la mise en place du projet industriel manquant prendrait entre 18 mois et 2 ans, il est urgent d’agir.

      Prochaine réunion, le lundi 2 avril à 10h00 avec la Députée du Médoc Pascale Got.

La CFTC et la CGT le vendredi 30 mars 2012
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Communiqué de presse des pouvoirs publics suite à leur rencontre avec les représentants de Ford Europe



Le dimanche 26 février 2012


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Délibération de la CUB du 16 décembre 2011

Des subventions, oui mais...

  Nous nous sommes procurés la délibération de la Communauté Urbaine de Bordeaux du vendredi 16 décembre 2011. Vous y retrouverez tout ce que nous vous avions annoncé sur cette page dès le jour même... et même plus. C'est pourquoi nous ne nous étendrons pas sur le sujet puisque nous la mettons disponible à tous ci-dessous en téléchargement.
  A noter qu'au sujet de l'engagement des 1000 emplois minimum, il ne s'agit exclusivement que d'emplois en CDI et en équivalent temps plein contrairement à ce qu'avait affirmé le DRH de FAI puisqu'il avait prétendu en réunion CE du 13 décembre que les 1000 emplois pourraient être couverts par de l'intérim. Encore un bel exemple s'il en fallait de la crédibilité de ses propos à laquelle il nous a habitués.
  Par ailleurs, cette nouvelle subvention publique a généré des remous parmi les élus de tous bords, car la collectivité est dans une nouvelle négociation avec Ford, dans le cadre de l’achat de réserves foncières (terrains) pour installer un tram-train à Blanquefort : Ford propose de céder à l’EPCI une partie de son foncier pour 35 euros du mètre carré… un terrain que la collectivité lui avait vendu en 1971 à 3 francs le mètre carré. Soit 7660% plus cher ! Il va de soit que nos salaires n'ont pas suivi cette courbe d'augmentation ! La collectivité, c'est nous et ceux qui devraient payer aujourd'hui ce terrain au prix fort, c'est encore nous par nos impôts ?! Ford n'en a jamais assez, les aides publiques aux investissements, la formation, le chômage partiel payés par nos impôts ne lui suffisent pas, il spécule maintenant sur le foncier ! Passé l'écoeurement, c'est révoltant !



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Budget de la CUB pour 2012
2,5 M€ sous condition pour First Aquitaine Industries

  Suite au conseil communautaire organisé ce vendredi 16 décembre 2011 où était voté le budget de la CUB pour 2012, Vincent Feltesse a annoncé l'engagement de la CUB dans le plan de relance industrielle du site Ford de Blanquefort à hauteur de 2,5 millions d'euros. Cela dit, loin d'être selon son expression, « un chèque un blanc », cette subvention est en effet soumise à deux conditions. L'une symbolique, mais chère aux syndicats, est le retour du logo Ford sur le site, l'autre est la protection de 1000 emplois salariés. Deux conditions sur lesquelles il se dit « vigilant dans un cadre qui continue, malgré tout, à assez bien se dérouler ».

   Voici le détail des subventions de la CUB :
Une sur le lancement des projets 833 333€
Une sur le retour du logo Ford 833 333€
Une sur les 1000 emplois 833 333€

   Il a eu une délibération semblable même si elle reste symbolique à la mairie de Blanquefort : 10 000€ avec les mêmes conditions que la CUB.

   Si Ford utilisait ces subventions sans en respecter les conditions, il suffirait qu'un citoyen mette cela au tribunal de commerce pour faire annuler les aides publiques de la CUB vers FAI. Du moins en théorie.

   La CGT-Ford, même si elle est opposée aux aides publiques, répète inlassablement que celles-ci doivent être subordonnées à ces conditions. Nous pourrions nous satisfaire d'avoir été entendu par la CUB mais il faut que ces conditions soient les mêmes dans toutes les instances (Etat, Région, Conseil Général,...). A nous tous de maintenir la pression sur Ford et sur les pouvoirs publics pour imposer le retour du logo et forcer Ford à tenir ses engagements sur le maintien de 1000 emplois minimum à FAI !

Le vendredi 16 décembre 2011
mis à jour le samedi 17 décembre 2011

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Réunion du 23 novembre avec les pouvoirs publics


Pour les Organisations Syndicales de FAI, il n'y avait que la CGT avec la présence du Cabinet Sécafi.
Pour les Collectivités locales il y avait les directeurs de cabinets de la Région, de la CUB, de la Mairie de Blanquefort, du Conseil Général. Etaient aussi présents un représentant de la Direccte et le conseiller régional Francis Wilsius.

Cette réunion avait pour but de faire un échange d'informations entre les Organisations Syndicales et les directeurs de cabinet sur la situation de FAI. Nous regrettons que la CGT se soit retrouvée seule à porter les revendications des salariés de l'usine alors que tous les syndicats étaient invités.

Nous avons bien sûr rappelé les engagements de Ford et des collectivités locales sur la garantie des 1000 emplois. Nous avons fait le point sur l'état d'avancement des projets qui ne représentent pour l'instant que 680 emplois (Racks, Double embrayage, Carter Fox et la BV 6F35). En mettant l'accent sur le fait que d'une part le projet des Racks est temporaire et que d'autres projets sont revus à la baisse en terme d'emplois par rapport aux prévisions de départ.
Nous avons également abordé le projet de fusion de FAI par FAI qui sous entend la disparition du logo Ford. Sur ce point, nous avons appris que le retour du logo serait un point inscrit dans la convention de reprise entre l'état et Ford.
La réunion prévue le 1er décembre prochain entre Ford et les collectivités fait suite à une demande conjointe de la Région, de la CUB et du Conseil Général. Nous avons demandé à participer à cette réunion mais si la réponse est négative, une réunion pour croiser les infos sera organisée.
D'ores et déjà, il semblerait que les aides à l'investissement promises par l'état lors du rachat du site ne soient pas totalement au rendez-vous… Sur cette question, nous avons rappelé la bonne santé financière de Ford au niveau Mondial et Européen et dénoncé ce chantage inadmissible à l'emploi.
La situation de GFT a été portée à la discussion en rappelant les similitudes avec FAI et en insistant sur le fait que sans un nouveau produit l'avenir de cette usine serait compromis. C'est pour cette raison que la CGT de GFT revendique de plus en plus le déclenchement d'un droit d'alerte.

La CGT-Ford le mercredi 23 novembre 2011

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CONSEIL RÉGIONAL D’AQUITAINE
SEANCE PLÉNIÈRE DU lundi 24 octobre 2011

Alors que l'engagement de Ford de maintenir au moins 1000 emplois à FAI n'est toujours pas tenu à ce jour, les aides publiques ont été votées par la Région en séance plénière lundi 24 octobre. Où sont les contreparties ?

Plus inquiétant, comme nous l'écrivions dans le dernier "Bonnes nouvelles", FORD Europe a attendu que ce vote soit effectif pour annoncer le lendemain l'élimination de Ford Aquitaine Industries en la faisant absorber par First Aquitaine Industries. C'est la réponse de Ford à notre revendication sur le retour du Logo. Ce n'est pas l'attitude d'une entreprise qui n'a rien à cacher.


Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire la délibération du Conseil Régional d'Aquitaine :

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Courrier de la mairie de Parempuyre à celles et ceux qui se sont mobilisés



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Courrier d'Alain JUPPE envoyé aux syndicats de FAI


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Suite au courrier des élus de la Région du 3 février 2011 (voir plus bas), voici la réponse de Ken MacFarlane
-> A lire en cliquant ici (en anglais) <-
-> A lire en cliquant ici (traduction en français) <-

Le 18 février 2011


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Intervention du groupe communiste à la CUB
le 11 février 2011 :
Conseil de CUB du 11 Février 2011 sur FORD

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Courrier des élus de la Région regrettant que Ken MacFarlane ne réponde pas à leur souhait de le rencontrer à l'occasion de sa venue sur Blanquefort
le 3 février 2011

-> A lire en cliquant ici <-

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Intervention de Joan TARIS (MoDem) sur la situation de Ford FAI et de First Solar à Blanquefort dans le cadre du chapitre développement économique du Budget primitif 2011 du Conseil Régional (le 21 déc 2010) :
>> A lire en cliquant ici <<

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Compte-rendu du Comité de Pilotage

(Résidence Préfectorale à Bordeaux)
présidé par la ministre Christine Lagarde

Début 15h20 / Fin 16h13

Présents =
La ministre Lagarde, le préfet Schmit, mrs/mmes les élus Juppé, Rousset, Feltesse, Got, Bost …
Mrs Passmart (2ADI), Jacubiec, Lopez (DIRECCTE), Barbier (DDTE), Savary (Banque de France) …
Pour Ford Europe : Mrs Macfarlane (vice président), Caton (DRH en chef), Mme Chang (RH), Mr Schneider (communication Ford Europe), Mr Césareo (communication Ford France).
Mr Especel (traduction et communication FAI), Mrs Dudych, Harrewyn, Lamaud, Chevron (direction de FAI),
Côté syndicats : 1 représentant pour la CFTC, 1 représentant pour UNSA, 1 représentant pour la CFE/CGC, 1 pour FO, 1 représentant pour la CFDT + Philippe pour la CGT et Gilles, secrétaire du CE.
Et puis quelques CRS et policiers en civil un peu à tous les coins de rue et de couloirs.

Intro = Ministre Lagarde
Ce dossier emblématique, nous avons décidé d’y passer beaucoup de temps, l’Etat n’a pas ménagé et ne ménagera pas sa peine. La reprise par HZ n’a pas prospéré comme espéré pour des raisons économiques. Dans le cadre de ses engagements pour le maintien des emplois, Ford est là pour présenter sa manière de voir les choses.
Mr MacFarlane :
Le président de FOE est malade et n’a donc pas pu venir.
Rappel des engagements de Ford, réunions tous les 45 jours et une activité nouvelle à chaque fois. Rappel des 7 activités confirmées dont un important puisqu’il implique GFT (transmissions pour l’Amérique du Sud). Insiste sur deux projets qui ont une forte valeur ajoutée, qui comporte du savoir faire et de la haute technologie (Double Embrayage et Carter avant du nouveau moteur Fox). Nous ne sommes plus très loin des 700 postes de travail.
Rappel des 3 objectifs prioritaire de Ford =
1) Beaucoup d’efforts pour trouver des activités
2) Phase d’information et consultation du CE à partir de mi-novembre
3) Achever le processus de rachat par Ford le plus rapidement possible

La ministre Lagarde rappelle le soutien de l’Etat. Elle comprend le besoin de finir le processus de rachat et la continuation de la recherche d’activités. Demande des précisions sur la situation de Ford sur le marché en France.
MacFarlane = J’ai appris qu’il fallait de la transparence pour avoir des relations de confiance. Globalement la FMC se porte très bien. Situation qui provient du plan que nous avions mis en place, une autre provient des aléas de l’économie. Nous sommes satisfaits de nos produits. Part de marché qui s’améliore en Amérique du Nord. L’Europe c’est un challenge. Situation complexe et difficile. Des bénéfices de 400 millions de dollars cette année. Nous sommes optimistes en particulier avec le CMax.
Lecture de la déclaration commune des syndicats de l’usine (à lire en cliquant ici). Lue par le secrétaire du CE, Gilles. Rappel de la reprise bricolée de mars 2009, expression de notre méfiance, satisfaction du retour de Ford mais inquiétudes qui persistent pour l’avenir du site. Des activités trop partielles, pas de projet central ou structurant. Besoin d’une reprise qui garantisse l’avenir. Faut un engagement sur la durée, le retour du logo Ford, l’apport d’un projet fédérateur de plusieurs centaines d’emplois, intégration de l’usine dans le plan de production de Ford.
Intervention de Rousset à la demande de la ministre. Rien de bien intéressant. Il a précisé son accord avec l’intervention du secrétaire CE. A parlé des perspectives au niveau des énergies renouvelables. Pour lui les annonces de Ford sont positives.
Intervention de Juppé qui souligne l’importance de la venue de la ministre. Le retour de Ford est une bonne nouvelle. Il manque une armature pour structurer le site, voudrait savoir s’il y a des perspectives. Demande aussi s’il y a des possibilités du côté de la voiture électrique.
Réponse de MacFarlane : L’important c’est d’influencer l’avenir. On ne peut pas refaire le passé, on peut en apprendre des leçons. Il revient sur les emplois garantis (485 + services support, administratif, TTH … on est près des 700 emplois). En ce qui concerne un projet structurant, nous y travaillons chaque jour. Mais rappelle qu’il y a une surcapacité productive en Europe de 35 %. Nous travaillons sur quelques projets potentiels à caractère structurant (avec ZF + industriel chinois important + d’autres contacts …). Un méga projet c’est possible.
Intervention de Feltesse : s’associe aux remerciements déjà exprimés. Demande s’il y a confirmation de l’abandon de la production des transmissions pour Ford. Réponse Ford = Oui, les véhicules concernés ne seront plus produits. A la fin de la production pour Ford, il y aura fermeture de l’usine de Twin City. Est-ce que le site sera 100 % Ford ou est-ce qu’il y aura des partenaires ? Réponse Ford = à travers ce rachat, il est essentiel de reconstruire des liens de confiance. Nous n’avons pas d’autres solutions que le retour de Ford.

Fin de la réunion.

Commentaire de la CGT-Ford (et communiqué de presse) :
Il n’y a pas eu de surprise ou d’annonce supplémentaire. Cette journée reste tout de même très importante pour nous, salariés, car elle voit la confirmation très officielle que Ford Europe va redevenir propriétaire du site d’ici quelques semaines. Cela devrait se faire très rapidement, à priori dès le 1er janvier 2011.
C’est évidemment une très bonne chose. Seulement, ce retour de Ford est très loin de régler le problème. Ford revient aux affaires car contraint par les derniers évènements (échec total et trop rapide de HZ et pression de la mobilisation des salariés comme des élus locaux). Le dossier Ford est bien médiatisé et en plus, visiblement l’Etat, le gouvernement, les pouvoirs publics en font une affaire emblématique. Il est vrai que notre bataille pour la sauvegarde de tous les emplois dure depuis près de 4 ans (février 2007) et que l’activité de l’usine induit près de 10 000 emplois dans la région. Ce qui révèle l’importance de son histoire.
Ce Comité de Pilotage avait pour objectif de permettre à tout les « officiels » de participer à cet évènement. Mais il faut le reconnaître, la cérémonie a été gérée beaucoup plus modestement qu’au moment de la reprise par HZ en février 2009. L’échec d’une reprise bricolée a rendu prudent tous ces gens là. Tant mieux car il y a beaucoup de travail pour assurer un avenir industriel à l’usine FAI et le maintien des 1600 emplois.
A aujourd’hui, Ford prend la décision de transférer 7 activités qui représenteraient environ près de 700 emplois, tout compris. C’est présenté comme un début car Ford est sur de nombreuses autres pistes. C’est un bon début pourrait-on dire. Mais le problème est que ces activités restent partielles ou annexes et en aucun cas il ne s’agit d’activité « structurante » ou centrale qui permettrait d’assurer des perspectives industrielles pour toute l’usine. Ford reconnaît que ce serait nécessaire et espère y arriver.
Nous constatons que Ford agit aujourd’hui plutôt dans l’urgence et bricole plus qu’autre chose. Nous en sommes plus à des déclarations d’intention qu’une réelle construction. Ceci dit, il y a au moins cet objectif affiché qui est de préserver l’ensemble des emplois.
Les semaines et les mois qui viennent sont cruciaux. Il faudra maintenir et renforcer la pression sur à la fois les pouvoirs publics et Ford. Bien sûr cela dépendra en grande partie de la mobilisation des salariés. Ce qui ne sera pas simple tant le raz le bol, l’usure mentale et physique, la résignation rendent difficile la résistance collective. Mais il faudra bien trouver les moyens de faire ne sorte que ce processus aille jusqu’au bout, c'est-à-dire qu’à la fin, tous les emplois soient réellement sauvés.
Il faudra trouver les solutions pour éviter que Ford ne supprime rapidement quelques centaines d’emplois. Le danger est toujours bien présent. Ford n’a pas abandonné toute volonté de liquider des emplois. Certes nous avons réussi à bouleverser sa stratégie et son calendrier. Mais nous n’avons pour l’instant que réussi à repousser les échéances. Nous avons gagné 2 ans mais la menace pèse encore très clairement sur tous nos emplois. Donc il n’y a pas de raisons d’être aujourd’hui soulagé et satisfaits. Mais nous n’avons pas non plus de raisons de sombrer dans le fatalisme ou le négatif. Par notre mobilisation, nous avons obtenu ce retour de Ford et c’est cela qui permet aujourd’hui d’espérer encore un avenir pour l’usine FAI.
Mais pour le reste, cela ne viendra pas tout seul. La bataille doit continuer !

La CGT-Ford/First le lundi 8 novembre 2010

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Lu sur le site portail du ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi :

05 novembre 2010 - INVITATION PRESSE: Christine LAGARDE presidera le comite de pilotage de First Aquitaine Industries, lundi 8 novembre 15 heures - Bordeaux

INVITATION PRESSE

Christine LAGARDE présidera le comité de pilotage
de First Aquitaine Industries, lundi 8 novembre à 15 heures à Bordeaux

Christine LAGARDE, ministre de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi, présidera lundi 8 novembre à 15 heures, le comité de pilotage de First Aquitaine Industries qui rassemble l’équipe de direction de FAI, les représentants du groupe Ford, les représentants des salariés, les principaux élus locaux ainsi que les services de l’Etat qui suivent ce dossier.

Ce comité de pilotage qui se tiendra en présence de Stephen Odell, le PDG de Ford Europe, sera l’occasion de confirmer à l’ensemble des parties prenantes, notamment les représentants du personnel et les élus locaux, l’engagement de Ford de reprendre First Aquitaine Industries et d’engager les étapes légales nécessaires à la finalisation de cette reprise, de faire le point sur les différents projets identifiés à date pour assurer la pérennité du site et de rappeler l’importance et le soutien de l’ensemble des pouvoirs publics pour ce dossier.

A lire en cliquant ici

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Journal de la députée Pascale GOT publié en novembre

Cliquez sur l'image pour avoir le courrier en PDF



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28 octobre 2010 - Courrier des élus de la Région adressé à la direction de Ford Europe et à Christine Lagarde

Cliquez sur l'image pour avoir le courrier en PDF


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Lu sur les site portail du ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi :

18 octobre 2010 - Christine LAGARDE se félicite de la conclusion de l’accord de principe permettant à Ford de redevenir l’actionnaire de First Aquitaine Industries

Christine LAGARDE, ministre de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi, se félicite de la conclusion de l’accord de principe entre Ford et l’actionnaire actuel, le fonds HZ holding, permettant à Ford, sous réserve de la mise en œuvre des étapes légales nécessaires, de redevenir l’actionnaire de First Aquitaine Industries.

Christine LAGARDE rappelle la très forte mobilisation, depuis de nombreux mois, des pouvoirs publics tant au niveau national que local sur ce dossier. Elle se réjouit donc que les intenses échanges entre Ford et l’Etat et les négociations menées, sous l’égide des services de son ministère, entre Ford et HZ puissent permettre le retour de Ford sur le site de son ancienne usine de Blanquefort.

Christine LAGARDE a demandé au Préfet de région de convoquer dans les tous prochains jours un comité de pilotage afin que Ford puisse confirmer à l’ensemble des parties prenantes, notamment les représentants du personnel et les élus locaux, son intention de reprendre First Aquitaine Industries et que les étapes légales nécessaires à la finalisation de la reprise puissent être engagées.

A lire en cliquant ici

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Article sur FAI sur le site du MoDem 33

--> A voir en cliquant ici <--

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Article sur FAI sur le site de la Députée Pascale GOT

Cliquez sur l'image pour accéder au site


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Courrier d'Alain Juppé


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                 Lettre de la députée Pascale GOT                  à la ministre Christine LAGARDE

Cliquez sur l'image pour avoir le courrier en PDF


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Intervention du groupe communiste et apparenté lors du conseil de CUB du vendredi 24 septembre 2010

"Décidément la force du mouvement populaire peut bousculer tous les fatalismes, qui dominent souvent dans cette assemblée.
Il en ainsi face à la gestion libérale gouvernementale ou après la mise en échec du CPE, c’est le projet d’une retraite à 60 ans, à taux plein, qui rassemble une très large majorité des Français.
Il en est ainsi aussi, de la mise en cause des critères de gestion capitalistes que veut imposer l’actionnariat financier dans les entreprises comme nous avons pu le vérifier et le vivre, tant à la Sogerma que chez Ford.
Après le lock out que voulait imposer EADS, le site de la Sogerma a été sauvegardé, et, si celui de Ford est toujours en grand danger, l’objectif de ce groupe américain de se désengager sans bruit de ce site industriel de Blanquefort est mis en échec.
Les 1 600 salariés sont toujours sur place, avec leur savoir-faire et après l’intermède des repreneurs, finalement illusoire, comme nous l’avions soupçonné dès les premiers jours, Ford est obligé de revenir dans le jeu.
C’est bien sûr cette nouvelle donnée sur laquelle nous devons toutes et tous nous appuyez pour en faire une avancée décisive, afin que FORD et notamment FORD Europe, inscrivent le site de Blanquefort dans sa perspective de développement, redevenu une réalité industrielle.
Pour cela nos institutions, CUB et notamment Région, ont une responsabilité décisive en déployant toutes leurs capacités à promouvoir des projets industriels fiables et pérennes et obliger Ford à s’y inscrire pour sauvegarder tous les emplois, y compris les 10 000 induits.
En ce sens, nous regrettons avec une certaine amertume, que ces institutions aient plus que traînés les pieds devant cette exigence.
Il en est ainsi du projet de véhicule propre de demain (électrique et hybride), sans relâcher sur les projets déjà bien avancés, comme l’éolien, par exemple.
Pour donner davantage de force à cet objectif industriel, à cette exigence sociale, il faut continuer à renforcer le rapport de force construit par les salariés et les citoyens qui les soutiennent.
Nous pouvons immédiatement agir en ce sens, en participant, physiquement et financièrement, au train des FORD pour le salon de l’auto à Paris, du 2 octobre prochain.
Pour ce qui nous concerne ici, nos 27 communes, la CUB, ont une responsabilité directe, pour le financement de ce train, donc de la réussite de cette manifestation.

En 2008, un tel train avait réussi à faire bouger les lignes.
Que 2010 soit le « train du sourire » enfin retrouvé par l’ensemble des salariés."

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Communiqué de presse du Parti Socialiste :

Aujourd'hui, à 15h45, au siège du Groupe socialiste et apparentés de la Communauté urbaine de Bordeaux, les Groupes des élus socialistes des trois grandes collectivités ainsi que la Fédération du Parti Socialiste de la Gironde ont formalisé leur soutien à la mobilisation des salariés de Ford (FAI) en participant à la réservation du train affrété pour la manifestation prévue au Mondial de l'Automobile le 2 octobre prochain.

Gilles Penel, représentant l'association du Comité de soutien et de sauvegarde de l'emploi industriel, s'est ainsi vu remettre :

- un chèque de 2000 € de la part de Vincent Feltesse, au nom du Groupe des élus PS et apparentés de la Communauté urbaine de Bordeaux
- un chèque de 1000 € de la part de Serge Lamaison en tant que Président du groupe PS du Conseil Général de la Gironde
- un chèque de 1500 € de la part de Francis Wilsius, représentant le Président du groupe PS du Conseil régional d'Aquitaine
- un chèque de 2500 € de la part de Ludovic Freygefond, Premier secrétaire fédéral du PS de la Gironde.

Comme lors du mouvement similaire initié en 2008, les élus PS des trois grandes collectivités et la Fédération du PS de la Gironde marquent à nouveau, par cette contribution financière, leur engagement déterminé aux côtés des salariés de Ford, en faveur de la préservation du savoir-faire et de l’emploi industriel dans la région.

Le jeudi 23 septembre 2010

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Communiqué de presse du Parti Socialiste :

Les Groupes des élus socialistes et apparentés de la Communauté urbaine de Bordeaux, du Conseil général de la Gironde, du Conseil régional d'Aquitaine ainsi que la Fédération du Parti Socialiste de la Gironde ont souhaité apporter leur soutien à l'initiative des salariés de Ford, qui se mobilisent à nouveau pour aller défendre l'emploi industriel au Salon de l'Automobile de Paris le 2 octobre prochain.

Vincent Feltesse (président du groupe PS de la CUB), Serge Lamaison (président du groupe PS du Conseil général), Francis Wilsius (représentant le président du groupe PS du Conseil régional) et Ludovic Freygefond (premier secrétaire fédéral du PS de la Gironde) remettront officiellement les participations des élus et de la Fédération aux représentants du Comité de soutien et de sauvegarde des emplois, jeudi 23 septembre à 15h45 au Bureau des élus du Groupe socialiste et apparentés de la CUB (3ème étage).

Le mercredi 22 septembre 2010.

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La Députée Pascale GOT se dit "totalement solidaire de votre action en faveur de la défense des emplois"

Madame Pascale GOT sera du voyage et son enveloppe parlementaire étant déjà attribuée et soldée, elle nous a envoyé un chèque à titre personnel pour aider au financement de celui-ci.

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Joan TARIS du MoDem plus que jamais solidaire et mobilisé soutient l'action au mondial de l'auto

--> A lire en cliquant sur ce lien <--

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Délégation de militants "Ford" aux universités de rentrée PS : "un monde d'avance"

Les samedi 18 et dimanche 19 septembre, une délégation de militants de la CGT-Ford/First se sont rendus aux universités de rentrée PS "un monde d'avance" qui avaient lieu au Vieux Boucau dans les Landes.

Nous avons pu faire une prise de parole à la tribune qui fût chaudement applaudie. Nous avons discuté avec les militants et les élus politiques de notre action au mondial de l'automobile et nous avons eu à notre disposition un stand pour récolter des fonds pour financer "le train de l'emploi". Nous avons pu rencontrer Henri EMMANUELLI Député PS des Landes, Gérard FILOCHE, Jean-Vincent PLACE porte parole des Verts, Olivier BESANCENOT porte parole du NPA, Pierre LAURENT secrétaire général du PCF, Benoît HAMON porte parole du PS et bien d'autres...

Nous les remercions de leur accueil et de leur participation financière et physique pour certains à l'action du 2 octobre au mondial de l'automobile de Paris.

Discours pour les universités de rentrée de
« un monde d’avance »

(lu le 18 septembre 2010)

"Nous représentons les 1600 salaries de First Aquitaine Industries qui se trouve a Blanquefort près de Bordeaux. Nous sommes en pleine préparation d'une manifestation à Paris, au mondial de l'automobile samedi 2 octobre. Pour la deuxième fois nous allons essayer de frapper un grand coup sur l'image de marque de Ford en envahissant son stand. Il s'agit d'exercer une pression suffisante pour contraindre Ford à reprendre l'usine et à nous intégrer dans son plan de développement produit car il ne reste plus que cette solution. Ford a d'ailleurs reconnu officiellement l'échec total de la reprise et vient d 'attaquer au tribunal le propriétaire actuel qui avait tendance à trop se servir dans la caisse sans avoir investi le moindre centime dans l entreprise. Il faut dire que nous faisons tout pour mettre Ford dans une position inconfortable. Pour rappel nous sommes mobilisés depuis février 2007.
Ford avait fini par vendre le site en mars 2009 au lieu de licencier et fermer par étape une usine de 1600 emplois. C'est un des acquis de notre lutte. Victoire provisoire puisque plus d'un an après la reprise du site par la holding HZ aucun des projets promis ne verra le jour. Du coup, les menaces pèsent à nouveau très lourdement sur l'avenir de l'usine et de l'ensemble des 1600 emplois. Au moment de cette reprise, Ford et le gouvernement avaient alors crié victoire affirmant que tous les emplois étaient sauvés. Un projet de fabrication d'éléments pour éoliennes était d'ailleurs présenté comme la vitrine de cette reprise.
Du fait de l'échec complet de cette reprise et de la mobilisation récente des salariés, Ford est revenu à la discussion pour trouver des solutions industrielles pour l'avenir de l'usine. Un Comité de pilotage s'est remis en place comprenant le Préfet, les pouvoirs publics locaux, le gouvernement, les directions First et Ford, les syndicats avec pour objectif là encore de pérenniser les emplois.
Nous ne savons pas si tout cela relève d'une comédie pour faire semblant ou s'il y a vraiment la préoccupation d'empêcher la fermeture de cette usine. Par contre, nous sommes persuadés que c'est notre mobilisation qui a mis sur la place publique la question de l'impact d'une fermeture éventuelle qui fait que tous ces gens reprennent l dossier en main.
Ford Europe est le premier responsable de cette situation qui semble de plus en plus sans perspectives viables. Il a vendu le site comme pour s'en débarrasser, se faire oublier et faire sous-traiter sa fermeture. D'autres comme l'Etat ont laissé cette situation se dégradée sans contrôler réellement ce que Ford manigançait.
La solution est à l'opposé de ce qui se fait depuis longtemps, à savoir une liberté laissée aux grosses entreprises notamment qui licencient et/ou qui ferment après avoir reçu des aides publiques pendant des années. Les pouvoirs publics doivent pouvoir jouer un rôle plus déterminant dans le sort des emplois. A ce titre, il est primordial que soit discutée et mise en place une vraie politique industrielle à l'échelle nationale mais aussi régionale. Des moyens doivent être donnés aux collectivités locales non pas pour "aider" à fonds perdus des entreprises mais pour offrir des perspectives viables.
Ford par exemple est une multinationale qui vient d'annoncer plus de 4 milliards de dollars de bénéfices. Il est inacceptable qu'une telle société puisse partir sans rendre de comptes. Nous rappelons qu'avec l'activité de l'usine Ford-First de Blanquefort ce sont près de 10 000 emplois induits dans la région. Si "Ford" disparaît cela serait une catastrophe pour la région.
Tous les acteurs économiques, sociaux et politiques doivent être mobilisés pour trouver des solutions économiques qui permettent de préserver le tissu industriel.
Nous sommes déterminés à refuser à la fois la fermeture de l'usine et le moindre licenciement. Nous refusons d'accepter la moindre fatalité. Mais seuls, nous ne réussirons pas à empêcher les dégâts. C'est tous ensemble que nous pourrons éviter les suppressions d'emplois. Oui c'est une mobilisation générale des salariés et des habitants mais c'est aussi une intervention claire et directe des pouvoirs publics et des élus.
Nous affrétons un train spécial pour la défense des emplois le samedi 2 octobre. Il y aura des salariés de Ford, des syndicalistes d'autres entreprises de la région comme solectron, soferti, des boites qui ont fermé ainsi que la monnaie de Pessac, de la caisse des dépôts etc... Du privé comme du public, des habitants des alentours et des élus de la Région, du département, de la CUB. C'est tous ensemble qu'il faut défendre maintenant tous les emplois.
Aujourd'hui nous vous sollicitons pour aider au financement. Nous avons besoin de 48 000 euros, avant le 2 octobre, c'est urgent ! Merci de nous avoir donné la parole".





La CGT-Ford/First, le 21 septembre 2010

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Courrier de Jean-Jacques PARIS, Vice-Président du Conseil Général, adressé au Ministre Christian ESTROSI

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Les partis de gauche expriment leur soutien


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Compte-rendu de la réunion du mercredi 1er septembre 2010 avec des élus de la région(Région, CUB, CG …)

Présents :
Représentants de la Région, de la CUB, du Conseil Général…
Syndicats de FAI : 1 CFTC, 2 FO, 1 CGC, 3 CGT = Carlos, Gilles P, Philippe P. UNSA excusé.

Déroulement réunion :
Discussion sur la situation et sur la pertinence d’organiser une action au salon de l’automobile.

Analyse de la CGT : La question est de savoir comment nous pouvons agir efficacement ? Comment faire pression sur Ford ? Comment coordonner l’action des syndicats et celle des élus et pouvoirs publics ? Se pose la question de la stratégie à adopter.
Il est nécessaire que nous ayons tous le même mot d’ordre : le retour de Ford !
C’est la seule solution viable. Pour nous, il faut rester sur le terrain de la défense des emplois, c’est cruciale.
Débat avec les autres syndicats sur nos divergences qui ne doivent pas empêcher d’agir en commun. Eux pensent que tout est perdu et c’est pour cette raison qu’ils veulent une « garantie sociale ». Pour la CGT c’est une erreur car cela permet à Ford de s’en sortir à bon compte et d’aller sur le terrain des suppression d’emplois, c’est ce que Ford veut depuis 2008.
Point de vue défendu par les directeurs de cabinet à la CUB : la pression doit être maintenue sur Ford qui doit reprendre le site. Même une discussion sur l’accord de garantie nécessite le retour de Ford. On doit maintenir ce cap tous ensemble. Ils parlent aussi de la difficulté de négocier un « accord » avec Ford qui n’est pas le patron de l’usine d’où la nécessité d’exiger le rachat par Ford.

Discussion sur l’organisation d’une manifestation au Salon de l’Automobile : la CGT propose d’organiser ensemble cette manifestation qui est un gros rendez-vous et qui permettra d’exercer une pression sur Ford comme il y a deux ans. Faisons le pari que la réussite de cette action peut changer la donne et peut contraindre Ford à revoir sa stratégie. C’est maintenant qu’il faut en rajouter une couche. Nous n’avons rien à perdre.
Problème posé clairement : est-ce que tous les syndicats sont d’accord pour organiser ensemble cette manifestation ? Les autres syndicats affirment qu’ils sont pour cette action mais n’ont toujours pas décidé d’y participer.
Les pouvoirs publics rappellent qu’ils soutiennent cette action et qu’ils la considèrent comme importante (Conseil Régional, Département, CUB). La question de l’aide financière a été abordée. Nous ne pourrons pas emprunter les fonds au CE comme en 2008 puisque les autres organisations syndicales refusent (nous avions pourtant intégralement remboursé le CE en 2008). Voir avec le Comité de soutien. Décision prise par les participants de se lancer dans l’organisation de la manifestation avec l’aide des élus de la Région, feu vert pour la réservation du train. A voir pour augmenter le délais de paiement, histoire de nous laisser du temps pour récolter des fonds.
Reste à savoir pour les syndicats FO-UNSA-CFTC-CGC s’ils participent. Ils disent finalement que cela devrait être le cas.

Conclusion :
OK pour contacter la SNCF (vendredi 3 août) = la CGT appelle pour réserver le train.
Ok pour que les « grands » élus de la Région prennent rendez-vous avec le ministère de C. Lagarde.
Ok pour une intersyndicale vendredi matin pour prendre une décision (on part ensemble ou seul).

La CGT-Ford/First, le 02 septembre 2010

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Compte-rendu du comité de pilotage lundi 30 août 2010

(les commentaires de la CGT-Ford sont en gras)

Présents =
Direction Ford Europe (Macfarlane, Caton)
Ford France (mr DeCésareo)
Direction First (Dudych, Harrewyn, Lamaud, Chevron)
Préfet, mr Schmitt
DDTE, Mr Barbier – DRIRE, mr Jacubieck - 2ADI (mr Passemart)
Elus = Mrs Feltesse (président CUB)-Juppé (mairie Bordeaux)-Wilsius (Région), mmes Got (députée)-Bost (Conseil Général)-
Le secrétaire du CE et un représentant par syndicat FAI.
Et plusieurs personnes plus ou moins inconnues dont on ne connait pas toujours le rôle.

Déroulement réunion = début à 18h07 – fin à 19h04

1) Introduction mr Schmitt

Il rappelle des objectifs énoncés à l’issue de la dernière réunion. Il se réjouit des 3 projets avancées par Ford mais que cela ne concerne que 300 emplois. Se réjouit que la FMC se porte bien et fasse des bénéfices.
Intervention bien timide, différente du ton déterminé de la réunion du 12 juillet. Ce n’est pas parti pour demander des comptes à Ford et HZ.
2) Ford Europe, mr Macfarlane
Politesses de rigueur (« je suis heureux d’être là, merci de votre invitation, blablabla … »)
Nous avons eu un rendez-vous important avec les syndicats de FAI le 24 août. Rencontre très professionnelle et constructive. Rappel de nos objectifs = Ford reste engagé auprès de FAI, apporte son soutien pendant la période de transition, détail des projets concernant des nouvelles activités. Nous insistons sur la nécessité d’élargir la compétence de l’usine. Détaille ensuite l’équipe Ford mise en place pour rechercher des solutions (voir CR de la réunion du 24 août). Liste les 3 projets finalisés annoncés à St Germain (reconditionnement transmissions, usinage de pièces moteurs et transmissions, transformation des véhicules d’essence en GPL). Puis liste les projets en cours d’étude (activité pour le TTH, …).
3) FAI, mr Dudych
Questionné par le préfet sur le projet Atlas, il fait le point = « Suite à un changement d’actionnaires, Hay a fait part vendredi dernier de rompre le contrat qui le liait à FAI. Pour lui, le projet n’est pas abandonné. Un nouvel investisseur est recherché, un partenaire ayant le même compétence mais plus de capacité financière. Visiblement, rien de grave pour la direction. Puis elle a présenté les projets concernant la production des transmissions, essentiellement pour le marché chinois. Projets en cours d’études.
Là encore, comment prendre au sérieux ces présentations qui se ressemblent depuis 18 mois ?
4) Alix Partner
Cabinet américain qui a travaillé sur GM Strasbourg. Pistes de diversifications reprises. Recherche de nouveaux projets. Difficile à cause de la crise, à cause du fait que l’usine est « mono-produit » et qu’elle n’a pas de bureau d’études. Une liste de 6 projets (présenté comme de « niveau 2 ») a été faite : dans le domaine des énergies renouvelables, de l’automobile, de l’aéronautique, certains concernant du transfert de personnel vers d’autres entreprises. Un discours technique et général qui ne convainc pas. Facile d’endormir tout le monde avec des projets très vagues, une présentation qui n’engage strictement à rien.
5) Déclaration au nom des syndicats (par expert économique)
Voir déclaration intégrale en annexe.
Dénonciation de l’incapacité du couple HZ/Hay à faire aboutir la moindre activité et donc à créer le moindre emploi. Rappel que l’actionnaire HZ a perdu toute légitimité aux yeux des syndicats.
Il apparaît nécessaire que Ford rachète le site. Il s’agit d’insérer pleinement et durablement l’usine dans la chaîne de production de Ford Europe. Ford a les moyens d’investir dans de nouvelles productions (exemple de l’accord commercial récent Ford/Mazda). C’est le seul moyen de rétablir la confiance auprès de partenaires industriels, d’investisseurs potentiels, de fournisseurs. Il s’agit de rendre efficace les discussions entre Ford et les syndicats. Le maintien d’HZ contribuerait à compliquer les relations.
Ce rachat serait un signe fort lancé à l’ensemble des salariés et c’est la condition sine qua non pour que le rattrapage du retard de production puisse se faire. De plus il faut que les projets soient rapidement contractualisés. Ces actes pourraient démontrer que Ford est déterminée à assurer la pérennité du site et des emplois.
6) Direction Ford Europe, mr Macfarlane :
« Nous avons écouté avec beaucoup d’attention cette déclaration, je partage une partie des inquiétudes, mais ce n’est pas l’endroit que nous ayons une discussion. Nous avons des défis qui nous attendent mais il nous faut une méthode ».
En clair, nous réglerons tout ça en famille. Ça promet !
7) Président de la CUB, mr Feltesse
Il y a une vraie difficulté avec le fait que la reprise ressemble à une coquille vide. Il exprime une inquiétude.
8) Mairie de Bordeaux, mr Juppé
Il adhère totalement à la déclaration des syndicats concernant l’échec du projet Atlas. Il demande une explication qu’il n’aura pas. Et affirme que le souhait de voir le rachat de Ford mérite considération.
9) HZ, mr Maennel
Il défend le rôle de Hay sans qui il n’y aurait pas de discussion avec les « clients » chinois. Il défend aussi tout le travail de HZ.
Et puis c’est tout ! Même pas une explication sur toutes les promesses non tenues. Des baratineurs professionnels qui ont beaucoup moins de bagou quand il s’agit de rendre compte de leurs actes.
10) Préfet, mr Schmitt
Un renforcement du rôle de Ford est indéniablement nécessaire. Nous tiendrons chaque mois une réunion jusqu’à ce que les emplois soient sécurisés. Prochain rendez-vous, fin septembre.

Commentaires CGT-Ford/First (à chaud !)
Les premiers constats à l’issue de cette réunion du Comité de Pilotage sont plutôt alarmants. Il est à noter que personne autour de la table n’a demandé des comptes au trio HZ/Hay/FAI. L’Etat et les pouvoirs publics semblent partis pour se laisser baratinés. Pire, tout le monde semble ne pas mesurer la gravité de la situation et fait par exemple comme si le projet Atlas avait encore une chance. Il y a une bonne dose d’hypocrisie qui risque de compliquer les relations pour la suite. Il n’est pas question que les HZ/ Hay ou même Ford s’en sorte à si bon compte.
Il est évident que la mobilisation des salariés doit reprendre. C’est parce que les exigences sociales s’exprimeront fortement que les pouvoirs publics peuvent être bousculés et ainsi prendre conscience de l’urgence. C’est grâce à la mobilisation aussi que Ford peut être poussé à agir sérieusement dans le sens de la sauvegarde des emplois et du site.
Aujourd’hui, vu le ton de cette réunion, nous craignons fortement que tous ces gens-là se soient entendus pour éviter de faire des vagues, que tout ce beau-monde finisse par s’entendre sur un mauvais compromis. Le risque est de revivre les séances d’hypnose avec un comité de pilotage bidon. Oui il y a danger ! Une véritable mobilisation de tous doit être mise en œuvre pour sauver réellement les 1600 emplois « ford » et en conséquence les 10 000 emplois induits par l’activité de l’usine.
Les pouvoirs publics doivent relayer beaucoup plus clairement les inquiétudes des salariés mais aussi mettre en avant le danger qui pèse sérieusement sur l’emploi dans la région. Le problème se pose dès maintenant que l’Etat et les pouvoirs publics interviennent directement dans le dossier Ford. Il devrait être question d’un investissement public et d’un contrôle réel sur l’évolution du projet.
Il n’est pas possible de faire comme s’il y avait le temps. Il y a urgence pour que des engagements concrets soient pris. Ford Europe parle de défendre les emplois dans les réunions officielles mais parlent d’éventuelles suppressions d’emplois dans les réunions avec les syndicats. Il y a un double discours particulièrement dangereux et qui laisse la porte ouverte à trop de manipulations.
De plus dans les pseudo-projets présentés par le cabinet Alix Partner, nous voyons clairement le danger de morcèlement de l’usine avec éclatement des effectifs. Ces solution sont inacceptables car nous savons tous que cela signifie une impossibilité de contrôler. Le site et le personnel doivent rester unis.
Ford doit assumer ses responsabilités et maintenir l’unité et l’intégralité de l’usine.

A lire ici, la déclaration des syndicats lue par l'expert de SECAFI

La CGT-First/Ford le lundi 30 août 2010

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Réponse du chef de cabinet de N. SARKOZY au Président du Conseil Général et Sénateur P. MADRELLE


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Comité de pilotage du 12 juillet 2010

et manifestation devant la Préfecture

Présents =
Le préfet de Gironde Mr Schmitt
Le secrétaire CE (CGT) + Syndicats du site (1 FO, 1 CFTC, 1 UNSA, 1 CGT, 1 CFDT, 1 CFE/CGC)
Elus = Messieurs Rousset (président Région), Feltesse (président CUB), Juppé (maire Bordeaux), Francis Wilsius (élus Région), Mme Got (député Médoc),
Pouvoirs publics = Messieurs Passmart (2ADI), Mr Farignaux … plus de nombreux autres non présentés.
Direction de FAI (Mrs Dudych, Chevron, Harrewyn, Lamaud)
Direction Ford Europe (Mrs Macfarlane, Caton)

Déroulement réunion = début à 18h15 – fin à 19h30

A) Introduction par le préfet Schmitt :
« Je déplore le retard pris par le projet Atlas (18 mois). Je rappelle solennellement l’engagement fort pris au plus au niveau de l’Etat. Engagement financier pour le projet Atlas et engagement aussi avec le 1 million d’euros pour la prime d’aménagement du territoire et avec les 600 000 euros pour la formation.
Il est apparu nécessaire de réanimer le groupe de travail technique en plus du travail important du médiateur du crédit. En plus, il y a le Comité de Pilotage pour définir une nouvelle feuille de route.
Importance de la présence de Ford qui est un signal fort pour un engagement ultérieur.
L’objectif de ce Comité de Pilotage :
Mettre chacun devant ses responsabilités. L’Etat évidemment mais aussi Ford qui devra s’engager, les syndicats qui devront dire comment ils pensent rattraper le retard (voir plus loin !), les collectivités locales qui devront dire où en est le financement du projet Atlas.
Il est essentiel que Ford s’engage à rester à Bordeaux jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée, une solution pérenne et qui sauve un maximum d’emplois. Il est acté que Ford affirme aller au-delà de 2011, c’est important et que Ford met en place deux consultants, c’est essentiel.
Il est important que les syndicats voient comment rattraper la production perdue, y compris par des heures supplémentaires. »
(A noter le culot du préfet qui fait la leçon aux syndicats et salariés ! De quoi il se mêle ? C’est une réunion pour trouver des solutions qui assurent l’avenir des emplois pas pour régler les conflits sociaux. D’autant plus que c’est cette pression sur Ford en jouant sur sa production qui fait que ce comité a lieu !).

B) Intervention de Mr Dudych (président de FAI) :
Je vais présenter l’état d’avancement des projets.
Atlas = bien avancé techniquement. Attente de décision de la SEM (conseil d’administration le lendemain). Un contrat devra être signé avec Hay. Un prochain Conseil de Surveillance FAI aura lieu en août. Nous sommes prêts à démarrer le plus vite possible. Prêts à passer commandes à partir du 15 juillet. On a les fonds propres.
Ventes des transmissions à l’export = Retard là aussi. Premières actions pour mettre en place une transmission auto 6 vitesses. C’est faisable. On sait que les clients auront la 6. Gain de 5 % au niveau de la consommation. Il faut s’assurer qu’il y aura le soutien des fournisseurs pour une faible production. Il y a une phase d’essai en 2012. La production et la vente seraient prévues pour 2013. Le coût d’investissement serait de 7 millions d’euros, c’est raisonnable. Il n’y a rien de signé mais la faisabilité technique est ok. Reste la faisabilité financière à vérifier.
Les pièces mécaniques = un projet qui avance bien avec les Chinois. Il s’agit de pièces pour transmissions automatiques. Nous avons le savoir faire. C’est intéressant mais pas de signature de contrat pour l’instant. Cela concernerait environ 300/350 emplois.

C) Intervention de Mr Macfarlane (vice président Ford Europe) :
Nous avons eu deux réunions (le 25 juin à Cologne et le 2 juillet à St Germain) avec nos « collègues » représentants du personnel. Nous avons eu un échange très libre et défini une méthodologie pour avancer. (il nous refait le coup de « l’émotion » et de l’attachement de Ford au salariés de Blanquefort, on n’y croit pas du tout !). Voici les engagements de Ford à ce jour :
Ford reste impliqué au-delà de 2011. Ford nomme deux consultants. Il remercie FAI de les avoir accueillis (un peu de cinéma, cela ne fait pas de mal). Il y a des éléments concrets qui permettent d’avoir une stratégie solide. La solution, c’est travailler ensemble de très près avec notre base de fournisseur Ford. Nous sommes désireux d’être actifs dans le Groupe de travail et le Comité de pilotage. Ford fera face à ses responsabilités sociales. Le dossier FAI est un dossier plein de challenge et de possibilités. Faut un travail rapide et intense pour assurer le succès. Il faut définir des objectifs précis et les quantifier. Le travail doit être réparti. Cette capacité de travail ensemble n’est pas si fréquente. Ford est tout à fait disponible pour travailler à une solution complexe mais possible. Le dialogue devra être constructif et chacun devra prendre ses responsabilités.
Le discours de Ford est plein de culot après avoir laisser se dégrader une situation, après avoir laissé passer des mois très importants. L’urgence ne date pas d’aujourd’hui et Ford a la plus grande part de responsabilité dans la situation préoccupante de l’usine. Un discours donneur de leçon qui relève une forme de mépris de la réalité.

D) Intervention de Mr Rousset (président de Région) :
Merci à Ford. A noter l’absence de HZ (en fait le dirigeant est dans la salle, muet certes mais présent !). Je demande à Ford de préciser ses engagements. Que deviennent les plans B, C, D … ? Quelle possibilité pour que Ford aille vers la voiture propre. L’objectif reste la pérennité de tous les emplois.

E) Intervention de Mr Maennel (dirigeant HZ) :
Du coup il prend la parole pour montrer qu’il existe et répondre aux attaques contre le fantôme HZ. Il explique que le retard est dû à la faiblesse de Hay qui a souffert de la crise. Suite aux échecs successifs, il a fallu chercher des projets alternatifs notamment vers la Chine. « On réussira que si on travaille la main dans la main. Il faut travailler ensemble. HZ n’a pas disparu mais travaille. Je demande une autre opportunité pour gagner à nouveau la confiance. « Nous sommes prêts à travailler ».
Rien à dire à part des généralités. Des paroles qui n’ont pas dû convaincre grand monde, en tout cas pas nous. Culoté de dire qu’il faut travailler « main dans la main », HZ qui a su s’accaparer 7 millions d’euros après n’avoir rien investi. Bravo !

F) Intervention de Mr Feltesse (président CUB) :
J’ai un goût de cendre dans la bouche. Lors du dernier rendez-vous le 11 février (comité de pilotage à Bercy) tout le monde certifiait à l’époque que tout était sérieux, que les projets tenaient la route. J’ai des questions à FAI, combien d’emplois avec les 3 projets, quelle probabilité ? [Réponse de FAI = 170 pour Atlas, 450 pour les Transmissions, 200 pour les pièces auto]. Une question pour Ford, que signifie « rester impliqué au-delà de 2011 ?

G) Intervention de Gérard Godefroy, l’expert économique Sécafi (au nom des syndicats de l’usine) :
Nous profitons de la présence de l’Etat, de Ford pour que des précisions soient apportées.
Le diagnostic que nous faisons est catastrophique. 15 mois après la reprise, nous avons un actionnaire qui n’a pas d’argent + un partenaire qui déclare forfait. La reprise s’appuyait sur un couple qui s’est écroulé. HZ a non seulement pas investit mais en plus il a prélevé des millions d’euros. Le CE a été informé et consulté sur un document qui n’était pas fondé (exemple l’engagement écrit d’investir 140 millions d’euros). Le problème de financement était prévisible. Ford ne pouvait pas ne pas savoir. Le 1 million de dividende est incroyable dans ce cadre. Visiblement Ford conteste ces choix. Heureusement car cela est nécessaire si nous voulons avancer.
Les engagements de Ford sont sur quels moyens et quels résultats ? Le dispositif local (consultant + cabinet Alix Partner avec l’aide de 2ADI) ne semble pas formaté à la hauteur des enjeux. Il faut des précisions à tous les niveaux et par exemple sur le cahier des charges du cabinet. Le dispositif « fordien » (ingénieur + fournisseurs ford), nous demandons quel est la mission exacte qui est donnée ?
En ce qui concerne le Comité de Pilotage et le Groupe de travail, il faut travailler en confiance et en toute transparence, ce qui n’avait pas été le cas jusqu’à présent.
Pour les engagements de Ford, il y a plusieurs questions. Est-ce que Hay a disparu du paysage, complètement ou pas ? Est-ce qu’il y a des contacts pris sérieusement avec d’autres partenaires industriels ou financiers ? Est-ce que Ford est prêt à lever les obstacles financiers comme pour le projet Atlas en premier lieu ?
Est-ce que Ford est prêt à revenir dans le capital de FAI ? A faire venir des partenaires financiers du type public comme le FSI ou FMEA ? A constituer une coopération industrielle comme à GFT (Getrad / Ford) ? A intégrer l’usine FAI dans le plan de production de Ford Europe ? A prendre des décisions de manière à en faire une usine Ford à nouveau ?
Au sujet du délai de 2011, est-ce qu’il y a une autre date limite ? Quel est le calendrier de Ford ? Quelles solutions sont envisagées ? Est-ce pour le plein emploi ? Ford mettra t’il tous les moyens pour sauver les 1600 emplois ?
Pour travailler véritablement ensemble, il faut que la confiance soit restaurée. Nous demandons des signes forts. Ford doit engager des moyens véritables et des premiers résultats doivent être tangibles rapidement. En ce qui concerne la présentation de futurs projets, est-ce que Ford a déjà un calendrier fixé (le premier projet 60 jours après la rencontre de Cologne, le 25 juin – puis un projet tous les 45 jours).

H) Intervention du Préfet :
Il propose l’organisation d’une réunion du Comité de Pilotage une fois par mois. La prochaine ayant lieu fin août, après les vacances de l’usine.

I) Intervention de Mr Juppé (maire de Bordeaux) :
Ok le redémarrage des réunions, c’est bon signe. Mais qu’y a-t-il de concret ? Est-ce que Ford a des biscuits ? Est-ce que Ford est prêt à financer des projets industriels ? Que signifie rester après 2011 ?

J) Intervention de Mr Macfarlane (Ford Europe) :
Ok avec l’importance du travail. C’est un travail d’équipe. Il faut un esprit conquérant. On doit donner un objectif précis et quantifié aux consultants. HZ doit avoir un objectif. Alix Partner doit aussi avoir un objectif. L’Etat et les collectivités territoriales doivent aussi avoir un objectif. Ainsi on avancera.
Aujourd’hui il y a 1500 salariés à FAI (il y en avait près de 1700 au moment de la reprise !). Le projet Atlas et le TTH devrait assurer 300 emplois. L’objectif reste de sauver 1200 emplois dans l’usine ou par transfert d’ici fin 2011. Il en va de la responsabilité de tous. On y arrivera que si tout le monde en prend conscience. L’après 2011, Ford prend en charge les emplois qui seront assurés par des projets qui se mettraient en place à coup sûr dans les mois qui suivent, Ford assurera le « tampon ».
Ok pour revoir le contrat de cession et le mécanisme des comptes séquestres. Nous voulons bien reconsidérer les clauses du contrat.
Ford n’a pas l’intention de reprendre l’usine.
Nous constatons plusieurs problèmes dans les propos de Ford : d’abord Ford semble considérer l’Etat et les collectivités comme des outils à son service. Ford se comporte un peu trop comme celui qui a des ordres ou des conseils à donner aux autres. Ford a vendu son usine et s’est désengagé du site, laissant une situation dans un état grave. Ford est responsable de la situation actuelle. C’est à Ford de faire les efforts pour sauver les emplois. Si Ford est revenu à la discussion, c’est en grande partie grâce à la mobilisation et à la résistance des salariés, au travail des syndicats qui ne lâchent pas la perspective du retour de Ford … Il y a une partie de bras de fer entre Ford et nous. Il faut absolument que les services de l’Etat et les syndicats travaillent ensemble pour exercer une pression sur Ford pour qu’il assume réellement ses responsabilités sociales (à savoir le maintien de tous les emplois.
Ford semble considérer que le maintien des emplois passe par le transfert d’une partie d’entre eux vers d’autres entreprises. C’est une entourloupe. La bataille est bien de sauver les 1600 emplois sur le site et non pas de les éparpiller dans différentes entreprises existantes ou qui se créeraient prochainement (genre EADS Astrium ou First Solar). Cela n’aurait rien à voir avec un maintien des emplois. Il s’agit que tout le monde soit vigilant et n’accepte pas de rentrer dans le jeu de Ford qui voudrait s’en tirer à bon compte.

K) Intervention de Mr Rousset :
J’ai constaté depuis longtemps une absence de transparence comme jamais je n’avais vu à ce point dans un dossier de cette importance. Le délai donné par Ford est trop court pour trouver une solution viable.

L) Intervention de Mr Macfarlane (Ford Europe) :
Nous devons tous ressentir la même urgence (ben voyons, Ford est bien placé pour dire ça, lui qui a laissé pourrir la situation, lui qui a choisi HZ qui a perdu 15 mois !)

M)Conclusions du Préfet :
Fin août aura lieu la prochaine réunion du Comité de Pilotage.
Le projet Atlas devrait avoir démarré et les commandes (bâtiment, machines) devraient alors avoir été faites. Nous devrions constater à ce moment là la réalité de ces exigences.
Il est pris acte que Ford confirme son engagement au-delà de 2011.
L’objectif étant de pérenniser tous les emplois. Ford fera face à ses responsabilités sociales. Chaque mois, il y aura une réunion pour suivre l’avancée des projets.


La CGT-First/Ford le mardi 13 juillet 2010

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Courrier des élus de la région au Président de First Laurent Dudych suite au dernier CA de la SEM

En effet, le Conseil d'Administration de la SEML "Route des lazers" a statué sur une augmentation de capital de 8M€, dont 3M€ sont fléchés FAI – ATLAS.
Le protocole d’accord entre la SEML RdL et FAI est finalisé.


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Voici ci-dessous un courrier que Philippe MADRELLE, Président du Conseil Général de la Gironde a adressé  à Nicolas SARKOZY, Président de la République






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La Ministre Christine Lagarde a répondu aux courriers des élus de la région ( Pascale GOT, Philippe Madrelle, Alain Rousset, Alain Juppé et Vincent Feltesse)

Cliquez sur l'image pour avoir le courrier en PDF

La CGT-First/Ford le jeudi 8 juillet 2010

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Courrier des élus de la région à Christine Lagarde

Cliquez sur l'image pour voir le courrier en PDF



La CGT-First/Ford le mercredi 30 juin 2010

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COMPTE-RENDU DE LA RÉUNION
DU 28 JUIN 2010 AVEC LES ÉLUS LOCAUX
À L’HÔTEL DE RÉGION

Présents =  

Syndicats du site (1 FO, 2 CFTC, 1 UNSA, 3 CGT, 2 CFE/CGC)

Francis Wilsius, Mme Got (député Médoc), Mme Bost (Conseil Général), Mr Passmart (2ADI), représentant de Mr Feltesse, Mr Farignaud, Mr Tranier (CUB), Mr Juppé, Mr Rousset, Feltesse.

+ Mrs Ruiz (UD CGT), Gasparotto (CGT CDC), Meyroni (représentant CGT au Conseil d’Administration de 2ADI).

Déroulement réunion = début à 10h30 – fin à

Les syndicats ont exprimé des appréciations différentes sur l’attitude de Ford, sur le bilan positif ou négatif de la réunion, sur les perspectives immédiates. Importance de bien discuter de cette situation pour bien la comprendre.

Pour la CGT-Ford, même si Ford ne change pas fondamentalement sa politique, la donne est quelque peu changée. Il nous faut tenir compte de ce changement. Il nous faut savoir apprécier précisément cette situation nouvelle pour adapter notre stratégie. Pour la CGT-Ford, il y a de fait une brèche qui s’ouvre, les dirigeants de Ford « ouvrent » une porte, à nous de s’y engouffrer. Il faut pousser avec les élus, avec les pouvoirs publics, il faut coordonner nos actions pour essayer de faire avancer les choses dans le bon sens.

Mr Juppé = Nous sommes solidaire de votre combat. Si Ford revient c’est parce que l’Etat, le gouvernement, les élus, les pouvoirs publics exercent une pression. Nous sommes disponibles pour aider à la bataille.

Mr Rousset = Fera une démarche pour que les élus soient reçus par Ford Europe. Ford revient dans le jeu mais ne reprendra pas le site. Fait le constat qu’il n’y a jamais eu de transparence avec Ford pendant le processus de reprise. Il n’y a jamais eu de piste concrète. Nous revendiquons plus de transparence.

La CGT-Ford : Il faut voir pour changer la date du Comité de Pilotage

La CGT-Ford : Il faut mettre en place un vrai travail pour construire l’avenir.

Francis : La réunion d’aujourd’hui montre que des choses se passent, qu’un travail se met en place. Il faut harmoniser le travail de chacun. Il faut être tous solidaires élu-syndicats. Poussons pour que Ford fasse des propositions concrètes (reprise partielle, totale, par Ford ou un autre).

Mr Meyroni : Si le repreneur ne fait pas son boulot, il faut le virer. Discussion sur la question de la ré-industrialisation.

Mme Got : Evitons de s’auto-accuser. Tirer les leçons du passé. Il faut arrêter un plan d’action et une méthodologie de travail. Comment se remobiliser du côté du ministère ? Comment faire pour le Comité de Suivi ?

UD CGT 33 : L’acteur fondamental c’est Ford. Comment faire bouger la ligne ?

Mr Feltesse : C’est dans l’unité qu’on peut réussir. Faire le constat que la reprise est un échec. Les engagements ne sont pas tenus. La réunion du 16 juillet est une blague. Mercredi 30 juin, il y a un conseil d’administration de la SEM. Dans le « naufrage » actuel, il faut s’assurer que le projet Atlas puisse démarrer.

La CGT-Ford : Il faut que la réunion du 16 juillet soit avancée.

La CGT-Ford : Besoin d’affiner une stratégie, d’affiner nos propos. Il y a la revendication fondamentale (Ford doit reprendre le site en main, c’est la solution la plus crédible) et il y a la manière dont on mènera la bataille au jour le jour, en fonction de l’attitude de Ford. On est devant une longue bataille. On peut dire qu’on a une période courte devant nous, peut être jusqu’à décembre soit 6 mois. Il y a une brèche, faut avancer finement mais fermement.

Mr Feltesse : Il faut rapidement élaborer un calendrier précis (actions, démarches …).

Francis : On met rapidement un plan en place, objectif de la prochaine réunion.

Mr Fragnaud : Démarche pour rencontrer le cabinet Estrosi. Objectif d’utiliser un réseau pour avancer dans le dossier. Attente de confirmation des dates de réunions. Pressions pour qu’il y ait une réunion avec Bercy en plus de réunions avec la Préfecture.

Francis : Eclaircissement sur la distinction entre le Comité Local (mensuel par exemple) et le Comité de Pilotage (Trimestriel).

La CGT-Ford : Nous rappelons notre demande pour que chaque syndicat soit représenté dans chaque Comité (de Pilotage à Bercy ou de Suivi local à Bordeaux). Demande que nous organisions ensemble (élus + pouvoirs publics + syndicats) une conférence de presse pour donner un signe fort à tout le monde. Porposition d’organiser l’action au Salon de l’automobile, quelque chose que nous pouvons réussir ensemble. Importance de la coordination entre l’action des syndicats et des élus. Fixer une réunion rapide pour démarrer le travail.

Francis : Il souligne le danger de la situation, danger qu’il perçoit. Pour lui il y a un risque d’explosion sociale incontrôlable, de perte de contrôle par les syndicats et de grève sauvage.

La CGT-Ford : Non la situation n’est pas si inquiétante ou « insurrectionnelle ». Les collègues ne sont pas en train de perdre la tête. Il y a de l’écœurement, de la peur, de l’inquiétude et un peu de panique. Mais c’est à nous de défendre la perspective collective, de défendre la conviction que nous pouvons nous défendre ensemble, à nous de défendre une perspective viable, celle du tous ensemble dans la mobilisation.

L’assemblée est tombée d’accord pour une prochaine réunion :

à 11 heures, lundi 5 juillet. Prévoit une conférence de presse dans la foulée de la réunion.

La CGT-First/Ford le lundi 28 juin 2010

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Courrier des élus de la région à Christine Lagarde
Cliquez sur l'image pour voir le courrier en PDF


La CGT-First/Ford le lundi 28 juin 2010

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Les élus de la région on envoyé un nouveau courrier à la direction de FORD Europe

Cliquez sur l'image pour voir le courrier en PDF



La CGT-First/Ford le jeudi 24 juin 2010


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Compte-rendu de la rencontre avec les élus de la région qui à eu lieu le mercredi 16 juin à l’Hôtel de Région

Réunion qui a eu lieu dans une salle de l’Hôtel de Région, présidée par Francis Wilsius (récent élu au conseil régional). Outre Rousset (président de Région), étaient représentés le Conseil Général (vice président), la CUB, la mairie de Bordeaux, le cabinet 2ADI.
Etaient présents 5 syndicats du site de First/Ford (dont la CGT).

La discussion a porté sur la situation « nouvelle » de l’usine avec la rencontre prochaine entre les syndicats de First-Ford et la direction de Ford Europe à Cologne (vendredi 25 juin).
Les élus et représentants des pouvoirs publics disent soutenir les démarches des syndicats. Suite à notre insistance, ils semblent avoir bien compris qu’il était important d’intensifier les actions. Il est donc question de renouveler des démarches auprès de Bercy et du ministère de l’Industrie. Les élus du Conseil régional, du Conseil Général et de la CUB vont préparer un courrier pour demander une rencontre rapidement entre les dirigeants de Ford, des représentants du gouvernement et les syndicats de l’usine.
Tout les présents partageaient l’idée de faire converger les initiatives. Tous se disent conscients de l’urgence de la situation et de l’importance de l’évènement quant à la réapparition de Ford dans les discussions.

L’absence de la préfecture a été remarquée. Mais les représentants de Juppé (maire de Bordeaux et proche du gouvernement) ont affirmé qu’il était évident qu’il y aurait bientôt une rencontre entre le gouvernement et les dirigeants de Ford.
Le fait est que l’ensemble des élus réaffirment leur soutien. Face aux interrogations exprimés par la CGT en ce qui concerne le rôle des élus (manque d’efficacité de leur action, sentiment qu’ils se sont faits bernés par Ford et HZ à l’occasion de la reprise), ils ont répondu qu’ils seront bien présents pour les échéances qui arrivent.

Rendez-vous a été pris pour le lundi 28 juin à 9 heures, à l’Hôtel de Région.
C’est volontairement que la rencontre est prévue juste après la réunion de Cologne. Il n’y a plus de temps à perdre. Il est prévu de faire une conférence de presse dans la foulée de manière à mettre sur la place publique la question de l’avenir de l’usine et de l’urgence de la situation.

De plus, un autre rendez-vous est pris avec le président du Conseil Général avec le responsable à l’économie du département. Rencontre qui aura lieu le 5 juillet.

La CGT-First/Ford le dimanche 20 juin 2010

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Courrier de l'intersyndicale adressé
à Christine LAGARDE


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Courrier de Alain ROUSSET, Philippe MADRELLE, Alain JUPPE, Pascale GOT et Vincent FELTESSE adressé à Laurent DUDYCH le 8 juin 2010


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COMMUNIQUE DE PRESSE de la CUB du 8 juin 2010


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Au lendemain de sa venue au CE de FAI le 31 mai 2010, Pascale Got commente notre actualité sur son blog

Cliquez sur la photo ci-dessous pour vous rendre sur son blog


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Nous avons reçu un fax de la CUB avec plusieurs éléments :

- Un courrier de Vincent Feltesse président de la CUB à notre intention.
- Un courrier de John Fleming FORD Europe répondant à Vincent Feltesse, Alain Rousset, Alain Juppé et Philippe Madrelle.
- Le courrier de la CUB, de la région, du conseil général et de la mairie de Bordeaux auquel répondait John Fleming (courrier que nous avions déjà mis sur ce site).
- Un courrier de Vincent Feltesse adressé au préfet Dominique Schmitt.
- L'avis d'appel à candidature pour la construction du bâtiment du projet Atlas par la SEML.

--> A lire en cliquant ici <--

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Réponse du président de la CUB à notre courrier


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Réponse du député M Plisson à notre courrier


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Réponse du préfet à notre courrier


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Courrier envoyé aux acteurs économiques et sociaux

La secrétaire de l’Union Départementale CGT 33, le secrétaire du CE de FIRST, le Syndicat CGT FIRST, la Fédération CGT de la Métallurgie et le Comité régional CGT Aquitaine ont écrit un courrier en commun adressé aux pouvoirs publics régionaux et nationaux afin de les alerter de l'urgence de notre situation. En voici le contenu :




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Courrier envoyé aux représentants des OS du CESR

Michel FOURCADE, animateur du groupe CGT au Conseil Economique et Social Régional d’AQUITAINE a écrit un courrier aux représentants des autres organisations syndicales afin qu'ils saisissent ensemble le bureau du CESR pour l'impliquer dans le dossier First Aquitaine Industries. En voici le contenu :


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La députée Pascale GOT est intervenue à l'assemblée nationale en séance sur le texte grenelle 2

Cliquez sur la photo ci-dessous pour voir la vidéo


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Courrier envoyé aux pouvoirs publics

Cette semaine, nous avons envoyé un courrier aux pouvoirs publics pour que soit organisée une réunion de travail pour mettre en place les actions nécessaires pour la sauvegarde du site et des emplois.

Ce courrier a été envoyé au Sénateur Alain ANZIANI, au maire de Bordeaux Alain JUPPE, au Président du Conseil Régional Alain ROUSSET, à la Députée Christine BOST, au préfet Dominique SCHMITT, au Conseillé Régional Francis WILSIUS, au Député Jean LASSALLE, à la Députée Pascale GOT, au Président du Conseil Général Philippe MADRELLE, au Député Philippe PLISSON et au Président de la CUB Vincent FELTESSE.

D'autre part, la fédération CGT de la métallurgie a transmis ce courrier à  la Ministre de l'économie, des finances et de l'emploi Christine LAGARDE.

Voici le contenu de ce courrier :



La CGT-First/Ford le jeudi 6 mai 2010

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Courrier envoyé par Christine Lagarde

adressé au Président de FAI


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Lu sur le blog de la députée Pascale GOT :


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... Et voici le courrier que la députée Pascale GOT a adressé à Christine Lagarde mardi 13 avril


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L'état se réveille sur le dossier ATLAS
Un nouvel espoir ? A suivre...


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Voici un courrier envoyé par les pouvoirs publics de la région et adressé à FORD


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Lu sur le blog de la députée Pascale GOT :


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Compte-rendu de la réunion à la préfecture

Nous avons été reçus par Mr le sous-préfet Pierre Regnault De La Motte. Etaient aussi présents Mr Barbier Directeur Départemental du travail et Mr Cubier de la Drire.
Cette réunion fait suite à une demande de la CGT de rencontrer le préfet sur la situation de First et la mise en place du comité de suivi local.
Nous avons commencé la réunion par décrire la situation de FAI et surtout l'urgence dans laquelle nous sommes aujourd'hui de pouvoir trouver des solutions concrètes pour pérenniser le site et sauver tous les emplois .
le sous-préfet nous a fait part de l'engagement aujourd'hui de la ministre Lagarde de son engagement sur le dossier. il a aussi parlé de la pression qui est faite aux banques sur le financement du projet Atlas. D'après Mr Cubier, il y a des réunions tous les jours sur le financement cela pourrait se débloquer dans les heures ou jours qui viennent.
Pour eux, les projets sont crédibles, ils ont confiance, le problème vient du financement et c’est de la responsabilité des banques qui ne cèdent pas. Nous leur avons rappelé que la reprise est un échec avec aucun projet mis en place aujourd'hui et surtout un actionnaire HZ qui n'a pas investit un seul euro et qui n'a pas l'intention de le faire mais qui a pris 6 millions d'euros dans la caisse.
Nous avons insisté lourdement sur la responsabilité de Ford qui est toujours décisionnaire à travers le conseil de surveillance de FAI et qui doit prolonger son engagement jusqu'à la réussite de la reprise et le maintien de tous les emplois.
Nous avons demandé à ce que le comité de suivi local se réunisse le plus rapidement possible. Que tous les acteurs concernés soient présents dans ce comité de suivi : HZ, Ford, First, Hay, L état, Les pouvoirs publics, les syndicats...
Nous avons insistés sur la présence indispensable de Ford et que le rôle du comité de suivi devait être constructif pour trouver des solutions concrètes et non pas juste un lieu d'annonce. D'ailleurs le sous préfet nous a dit que c'est parce qu'il n'y avait pas d'annonce que la réunion du comité de suivi prévue lundi a été annulée. nous lui avons demandé que le comité de suivi soit réuni rapidement et qu'il y ait des réunions régulièrement. Il nous a dit qu'il y en aura un bientôt et qu'il transmettra nos demandes au préfet.
La réunion s'est terminée avec Mr Barbier qui ne voulait pas dire certaines infos pour ne pas faire une entrave au CE. Entre l'entrave au CE et la confidentialité, toutes les raisons sont bonnes pour ne pas nous en dire plus, tout juste ce que l'on sait déjà : la direction nous présentera un nouveau plan produit en mai.

La CGT-First/Ford le mercredi 14 avril 2010

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Communiqué des pouvoirs publics de la région :


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Compte-rendu de la Réunion du 12 avril 2010 avec les
élus du Parti Socialiste

Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, Christine Bost, Vincent Feltesse, président de la Communauté urbaine de Bordeaux et maire de Blanquefort, Pascale Got, députée du Médoc, et Francis Wilsius, conseiller régional d’Aquitaine, ont reçu ce lundi 12 avril 2010 à l’Hôtel de Région les syndicats de First ainsi que Mr Gérard Godefroy de Sécafi sur l’avenir du site de First Aquitaine Industries (FAI)

Intervention de Mr Rousset :
Il a remercié tout le monde d'avoir répondu à l'invitation.
Il a rencontré Dudych juste avant et nous a dit que Dudych devait être reçu par le Préfet après.
Il nous a informé de la position des banques (blocage d'une banque le Crédit Mutuel) pour un prêt de 20 M au total soit 4 M par banque, la médiation n'avance pas ce qui est une situation inquiétante.
Il a confiance dans le plan industriel et ne comprend pas l'attitude des banques.
Il a dit "ou il y a un loup ou alors on se fout tous de nous"
Nous devons reprendre une initiative Politique auprès de FORD pour le remettre sur le dossier et prolonger son engagement
Il va demander a rencontrer le PDG de HZ France Mr Maennel
Il a rendez-vous avec le FSI vendredi pour voir ce qu'il est possible de faire pour l'investissement de celui ci dans First et précise qu'il faut que les banques crachent.

Intevention de Mr Feltesse :
Que Dudych réponde rapidement à une de leurs invitations c'est un signe plutôt inquiétant.
Il faut être plus dur avec les banques.

Intervention de SECAFI :
Sur le rôle actuel de chaque partie (FORD, HZ et HAY)
• HZ est un repreneur qui n'investit pas
• HAY est un partenaire industriel qui n'apporte aujourd'hui aucun projet industriel concret
• FORD paye
Cela peut aussi expliquer la réticence des banques.
Il est nécessaire de revoir la position de FORD sur son désengagement et trouver de nouveaux investisseurs (FSI, Etc) et d'autres partenaires industriels pour pérenniser le site et maintenir l'emploi.

La CGT a rappelé la responsabilité de Ford sur la reprise tant que les engagements prévus ne sont pas tenus et que Ford doit rester impliqué le temps nécessaire.
Nous avons insisté sur l'utilisation du FSI en tant qu'investisseur pour FAI.
Nous avons aussi rappelé qu' il était urgent de trouver des solutions rapidement et que nous n'avions plus le temps de tergiverser.
Nous avons rappelé qu'il est urgent que le comité de suivi ait lieu avec tous les acteurs concernés (First, HZ, Ford, les pouvoirs publics, l'état, le préfet, les syndicats...). Rousset nous a répondu qu'il avait interpelé le préfet à ce sujet puisqu'il est celui qui est chargé de le mettre en place.
Nous rencontrons le préfet jeudi pour l'interpeller sur la situation de FAI et la mise en place du comité de suivi. Nous devons continuer à mettre la pression sur tous les élus, le préfet, l'état... pour qu'ils continuent à s'investir sur le dossier et pour cela nous devons tous être mobilisés.

La CGT-First/Ford le lundi 12 avril 2010

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Etat d'urgence selon les élus

La tension monte en Gironde dans le dossier de First Aquitaine Industrie (ex-usine Ford à Blanquefort). C'est ce qui ressort du communiqué suivant co-signé par la CUB, le Conseil Général de Gironde, et la Région Aquitaine :

"Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine, Christine Bost, représentant Philippe Madrelle, président du Conseil général de la Gironde, Vincent Feltesse, président de la Communauté urbaine de Bordeaux et maire de Blanquefort, Pascale Got, députée du Médoc, et Francis Wilsius, conseiller régional d’Aquitaine, ont réuni un comité de suivi autour de l’avenir du site de First Aquitaine Industries (FAI) ce lundi 12 avril 2010 à l’Hôtel de Région.

"Face à la situation de blocage dans laquelle se trouve FAI, Alain Rousset « a jugé inadmissible que le comité de pilotage présidé par l’Etat ait été annulé ». C’est la raison pour laquelle, collectivement, les collectivités ont souhaité rencontrer Laurent Dudych, PDG de FAI puis les représentants des salariés.
"Il ressort des ces entretiens « la nécessité de déclarer collectivement l’Etat d’urgence » selon Vincent Feltesse. En effet, la médiation financière menée par l’Etat n’aboutissant pas, une banque refusant toujours de participer au pool bancaire, les élus, qui partageant les vives inquiétudes des salariés, vont durcir le ton pour obtenir des réponses :
- auprès des banques, dont l’attitude est incompréhensible ;
- auprès de FORD pour obtenir une prorogation jusqu’en fin 2013 de la garantie de commandes de transmissions automatiques ;
- auprès de l’Etat, pour que celui-ci pèse de tout son poids dans la médiation en cours.

"En parallèle à ces actions de lobbying, un contact sera pris avec le président de HZ Holding France et des initiatives seront engagées en matière de recherche de nouveaux investisseurs. L’objectif étant, « face à l’opacité globale du projet » dénoncée par Christine Bost de « faire démarrer au plus vite le projet Atlas » explique Vincent Feltesse car « la situation devient inquiétante » insiste Alain Rousset."

Lundi 12 Avril 2010

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COMPTE-RENDU DE LA REUNION TECHNIQUE DU 17 MARS 2010 A LA MAIRIE DE BLANQUEFORT

Présents : Jacques Passemard pour 2ADI, le 1er adjoint au maire de Blanquefort, un représentant technique de l'Ecoparc, Un représentant de la CUB, Gérard Godefroy pour le cabinet SECAFI, J-M Caille pour la CFE-CGC, C Desfours pour l'UNSA, J-L Gassies et G Bachelier pour la CFTC, Partrick Teulé, Rodolphe Petitjean, Gilles Penel et Vincent Alauze pour la CGT. D'autres personnes étaient présentes...

Introduction : Le 25 février dernier, Gilles Penel de la CGT-First/Ford avait obtenu un entretien avec le président de la CUB et maire de Blanquefort Vincent Feltesse pour toutes les organisations syndicales. A l’issue de cette entretien, Vincent Feltesse avait proposé qu’une réunion se tienne avec 2ADI entre autres partenaires techniques de la région, les experts de SECAFI et les organisations syndicales afin de mettre cartes sur table et de confronter les informations et les avis de chacun sur la situation. Il s’agissait de faire une base de travail sur laquelle nous nous appuierons lors de nouvelles rencontres avec les élus. Ceci parce que les infos données par la direction aux salariés et aux élus ne sont pas les mêmes.

2ADI : Discussion avec les banques toujours en cours, une réunion est prévue le lendemain jeudi 18 mars entre First/HZ et les banques. Cela pourrait déboucher sur un protocole d'accord. FAI a de l'argent dans les caisses et si le protocole est signé, les travaux pourraient commencer très vite. On parle là du projet ATLAS, les autres projets étant plus lents à se mettre en place. Il faut bien sur que les banques aient une vision globale mais il faut quand même que le projet démarre doucement grâce à ATLAS. La SEM attend toujours mais jusqu'au 31 mars…

Mairie : Pourquoi ce blocage des banques ? Quelles sont les critères de blocage ?

2ADI : Il faut que les banques arrêtent d'allonger la liste de leurs interrogations ! Ce qui bloque le plus, ce sont les garanties.

CGT : HZ a menti sur les 140M d'€ d'investissement. Après les transmissions "S" et "E", il n'y a rien qui se prépare pour remplacer ces productions. Le projet ATLAS n'assure pas le maintien total de l'emploi sur le site. Au sujet du projet ATLAS, pourquoi ne pas utiliser l'argent laissé par Ford ?

2ADI : Si FAI utilise les fonds laissés par Ford, il n'y aura plus d'argent pour financer les autres projets.

CGT : Ce n'est pas ce que nous dit la direction de First puisque d'après elle, ce sont les profits générés par la production des couronnes d'éoliennes qui doivent financer le reste des projets.

CFTC : HZ n'a pas montré sa capacité à assurer son business plant, n'y a-t-il pas d'autres solutions envisageables ou d'autres investisseurs pour amener d'autres projets ? Ce qui se dessine actuellement n'est pas le projet global qui avait été présenté et validé en CE il y a un an. Et les livrets de développement durable, à quoi servent-ils ?

2ADI : Si les banquiers ne misaient que sur ATLAS, ce dernier serait une société à part. HZ travaille sérieusement mais sans nous en dire plus. Si j'avais un conseil à vous donner, mettez la pression sur OSEO ! (?)

SECAFI : OSEO ne peut être saisi que par le pôle bancaire. Hors, il n'y a toujours pas de pôle bancaire constitué ! Je comprends très bien qu'un banquier ait des réticences à mettre de l'argent dans FAI. Autant ATLAS est un projet précis et profitable, autant le reste est vague et peu profitable. Taper sur les banquiers c'est très facile mais ils ont des doutes sur l'actionnariat. On connaît HZ mais qui sont le ou les actionnaires ?
Il y a eu tromperie ! Page 40 dans le dossier de reprise, HZ/Hay devaient investir à hauteur de 140M d'€, où sont-ils ? Quand vous êtes banquier, on vous dit "familles allemandes… Bien implantées…", mais qui sont-ils ? De plus, 6 M d'€ sont remontés dans HZ sans qu'ils apportent le moindre centime. Ils récupèrent des profits et n'investissent rien !

CFTC : Ces remontés de fonds ont été cachés au CE. On dupe tout le monde. Par deux fois, lors du comité de pilotage, M Mannël a dit "Je suis un businessman, si je veux faire remonter des dividendes aux actionnaires, vous ne m'en empêcherez pas !" et ceci en s'adressant à Madame lagarde…

SECAFI : Le risque aujourd'hui, c'est que les clients se lassent et lâchent. Il faudrait un nouvel investisseur. Il faut surtout ne pas oublier qu'ATLAS ne représente que 200 emplois. Yohann Hay était censé apporter des activités de pièces automobiles mais financièrement, ils seraient d'une rentabilité aléatoire. Cela demanderait de gros investissements, environ 85M d'€, pour une profitabilité très faible. Les banques n'ont donc pas de garantie surtout avec un actionnaire transparent. Ce qui est censé sauvegarder le plus d'emplois, c'est la vente de transmissions sur des marchés chinois etc… Et là, ça n'avance pas non plus… Que va-t-il se passer en 2011 ?...
Il faut savoir que par contrat entre Ford et HZ valable jusqu'au 31 décembre 2011, s'il y avait un plan social, Ford doit l’assurer pour diminuer le personnel jusqu'à 1000 emplois restants. HZ a donc intérêt à mettre la pression sur Ford pour que cela arrive en 2011. Dans ce contrat, seuls 1000 emplois sont prévus et pas 1700. Il faudra l'aval de Ford mais l'argent est déjà prévu dans les comptes séquestres : 2 x 15M d'€. Si on fait un bilan des projets, on arrive à environ 500 emplois.
- Il ne faut donc pas laisser partir Ford comme ça parce qu'ils s'en tirent bien en terme d'image et au niveau de la dépollution du site. Un signal fort a été envoyé à ce sujet avec leur non participation au comité de pilotage.
- Il faut leur demander gentiment ou moins gentiment de repousser la date du 31 décembre 2011 à fin 2013 puisque d'autre part, il existe un accord de partenariat jusqu'à fin 2013.
Cela permettrait de trouver le temps de faire rentrer un nouvel actionnaire comme le FSI par exemple et/ou des partenaires industriels qui amèneraient de l'activité. Cela permettrait aussi d'avoir du temps pour muscler First en créant un bureau d'étude digne de ce nom et de mettre en place une vraie force commerciale. Pour toutes ces raisons, il faut que l'échéance de fin 2011 soit repoussée.

Mairie : Aujourd'hui, il ne peut pas y avoir de recouvrement ? (Maintien de l'occupation du personnel avec les productions actuelles en attendant les nouveaux projets).

CGT : Non, nous avons déjà arrêté les productions pour la Mustang et la Falcon, le "S" se termine au deuxième semestre et nous allons dès la fin de cette année produire environ 300 à 400 transmission pour une capacité de plus de 3000 par jour.

Mairie : Y'a-t-il une perte de qualification par des départs ?

CGT : Non, de plus, un vaste plan de formations financé par des subventions publiques est en cours, ce qui améliore la qualification du personnel. Pas d'inquiétude de ce côté-là.

SECAFI : Ford supporte actuellement tous les couts et ne le fera plus après 2011.

Mairie : Est-ce que eux (First/HZ/direction) voient le scénario catastrophe ?

CGT : Bien sur ! Ils ne peuvent pas ne pas le voir !...

Conclusion : Il y a enfin eu une prise de conscience générale de la situation, sur le fait qu'il y a urgence et que le dossier est mal engagé. Chacun promet de prendre le dossier à bras le corps, d'alerter les pouvoirs publics et de se revoir. Des courriers vont être envoyés au gouvernement et plus précisément à la ministre Christine Lagarde. Tout le monde reparle du comité de suivi.

De notre côté, nous espérons que tout ceci ira dans le bon sens. Réunion après réunion, nous ne voyons que des promesses et peu d'avancées comme par exemple au sujet du comité de suivi que nous réclamons depuis un an !

La CGT-First/Ford le vendredi 18 mars 2010

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Audition du Médiateur du Crédit

La députée Pascale GOT a récemment auditionné le Médiateur du Crédit, Gérard Rameix qui a remplacé René Ricol dans cette fonction. Voici son intervention :

"Je crois que l’on peut dire que le succès de la médiation est proportionnel à la méfiance des banques. Il existe de sérieux problèmes en ce qui concerne les TPE : on ne peut donc que regretter que, du point de vue des établissements de crédit, les garanties prennent désormais le pas sur les projets conduits. Selon vous, est ce que OSEO est suffisamment souple pour répondre aux attentes des TPE, notamment en terme de rapidité de décision ? Quelles sont les pistes à explorer pour améliorer le dispositif à l’égard des TPE ?

Je me permets également d’évoquer la situation de la First Aquitaine Industrie (ex Ford) pour laquelle un plan de reprise a été conclu il y a un an avec le ministère de l’économie, lequel comprenait une partie éolienne (projet allant donc dans le sens des préconisations du « Grenelle de l’environnement »), et qui fait face désormais à des refus bancaires alors même qu’elles réalisent des bénéfices élevés. Où en est la négociation avec les banques concernées ?"

A voir en vidéo :
Audition du médiateur du crédit
A lire sur le Blog de pascale Got : Audition du Médiateur du Crédit

L
e Médiateur du Crédit, Gérard Rameix, a répondu à une suite de questions sur divers sujets mais sans revenir sur le dossier First. Vous pouvez toutefois lire le contenu de sa réponse et des auditions en cliquant sur le lien suivant : Commission des affaires économiques

La CGT-First/Ford le vendredi 12 mars 2010

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Courrier du ministère de Christine Lagarde répondant au secrétaire de la FTM-CGT

Suite à une rencontre avec le secrétaire de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT, celui-ci s'était proposé d'envoyer un courrier à la Ministre Christine LAGARDE au sujet de la rencontre prévue à Bercy avec les dirigeants de FAI afin de la sensibiliser sur nos inquiétudes quant à l'avenir de l'emploi sur le site et nos doutes sur la tenue des promesses faites lors de la reprise du site.
A lire en cliquant ici : Situation de First Aquitaine Industries et GETRAG Ford Transmissions.

Le ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi y a répondu par l'intermédiaire du directeur de cabinet de Christine Lagarde. Voici cette réponse:


Vous pouvez télécharger ce courrier en cliquant sur la photo.

La CGT-First/Ford le lundi 8 mars 2010

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COMPTE-RENDU DES RÉUNIONS AVEC LA CONSEILLÈRE RÉGIONALE CHRISTINE BOST ET LE SÉNATEUR ALAIN ANZIANI

Cette semaine, une délégation CGT a rencontré la conseillère régionale Christine Bost lundi 1er mars tandis qu’une autre délégation CGT a rencontré le sénateur Alain Anziani mardi 2 mars.

La conseillère Générale Christine Bost :
Christine Bost, qui était au comité de pilotage, se dit  rassurée par HZ Holding. Elle ne comprend pas les banques qui spéculent mais ne veulent pas prêter aux entreprises. Le projet global pour elle est solide puisque c’est ce qui a été dit à Bercy. Elle dit que HZ ne peut pas reculer maintenant sur le projet présenté, mais quand on parle volume d'emplois, là, pas de réponse.
Une fois de plus, nous avons expliqué pourquoi nous sommes inquiets pour l’avenir du site. Nous nous retrouvons comme l'an passé avec des promesses mais sans rien de concret, simplement avec un business plan remodelé et HZ holding qui ne met plus un euro dans l'affaire. Même si le projet Atlas démarre on va se retrouver dans des périodes critiques en 2010 et 2011. Là, elle dit qu'il faut voir les emplois en termes de postes pour les années 2012 et ensuite, voulant dire que si First dégraissait du personnel en 2011 le temps que les projets se mettent en place, il fallait que le volume d'emplois remonte par la suite, quand les affaires tourneront.
Quand on lui a demandé sa position quant à la rentrée du FSI dans le capital de First elle nous dit «  Comment voulez-vous que je me positionne, qu’est ce que je peux faire là dans mon fauteuil ?  » et plus loin quand on parle du manque d’investissement de HZ pour les projets « Nous avons donner le maximum en aides publiques »
Nous avons également réclamé de faire revenir Ford tant que les emplois ne sont pas garantis, que le FSI rentre dans le capital et que le comité de suivi local se mette en place rapidement avec l’intégration des organisations syndicales.

Le sénateur Alain Anziani :
Comme pour chaque élu que nous avons rencontré depuis le comité de pilotage, nous faisant les portes paroles des salariés, nous avons commencé la discussion en critiquant leur communication sur la responsabilité des banques pendant que Ford et HZ qui ne tiennent pas leurs promesses se voit déresponsabilisés par leur silence.
Alain Anziani nous dit que c’est la presse qui n’a repris que ces déclarations et qu’ils ont bien conscience de ce qu’il se passe. Il dit que les élus de la région ont beaucoup travaillé sur ce dossier et qu’ils y travaillent encore. Argumentant sur les fonds publics débloqués pour aider l’entreprise. Il a été en contact avec Vincent Feltesse suite à l’entretien que nous avons eu avec lui le jeudi 25 février et nous informe que le président de la CUB nous donne raison sur de nombreux points. Nous avons abordé les thèmes du FSI, les responsabilités de Ford, etc...
Alain Anziani étant le directeur de campagne d’Alain Rousset, ils vont se voir rapidement pour mettre en place le comité de suivi que nous ne finissons pas de réclamer. Mais pas avant la fin des élections régionales pour ne pas être accusés de récupération électoraliste.

La CGT-First/Ford le mercredi 3 mars 2010

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Assemblée nationale :
Question orale de la députée Pascale Got


Comme promis dans notre compte-rendu de la rencontre du vendredi 19 février entre la CGT-First/Ford et la députée Pascale Got, voici les vidéos de son intervention lors de la session parlementaire du 23 février 2010 :


La CGT-First/Ford le lundi 1er mars 2010

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COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU JEUDI 25 FÉVRIER AVEC LE PRÉSIDENT DE LA CUB VINCENT FELTESSE


A la demande de la CGT First/Ford, les organisations syndicales et le président de la CUB Vincent Feltesse se sont rencontrés pour faire le bilan du comité de pilotage et discuter de la situation actuelle. Comme d’habitude, le débat n’a été mené que par les organisations syndicales majoritaires, les autres syndicats étant présents mais absents de la discussion.

Le débat fut pour le moins animé puisque comme les salariés, nous avons été déçus par les déclarations des élus suite au comité de pilotage. Nous lui avons transmis les reproches des salariés, à savoir la mise en responsabilité exclusive des banques, sans jamais faire la moindre remarque sur les responsabilités sociales de Ford ou encore celles de HZ holding qui n’investit pas un centime dans les projets contrairement à ce qui avait été promis il y a un an. C’est de la responsabilité des élus de faire respecter les engagements de Ford et de HZ.

D’après Vincent Feltesse qui reprend ce que lui a dit Mr Jacquet du ministère de Christine Lagarde, il pourrait y avoir une finalisation avec les banques d’ici la fin mars. Il n’y aurait toujours pas d’investisseur sur les rangs. S’il devait y en avoir un, il serait souhaitable qu’il ait un service commercial. Pour la CGT, il serait surtout souhaitable que l’investisseur soit public par l’intermédiaire du Fond Stratégique d’Investissement par exemple. Moins prédateur que les investisseurs privés et ne se contentant pas de subventionner en dilapidant les fonds publics sans contrôle, le FSI rentrerait dans le capital et aurait donc un droit de regard puisqu’il serait représenté dans le conseil de surveillance. Le président de la CUB nous informe que Mrs Madrelle, Rousset et lui-même auraient signé un courrier pour demander l’intervention du FSI.

Suite à une divergence d’opinion sur la stratégie financière de HZ Holding, le président de la CUB reconnaît qu’il y a un tour de passe-passe dans le montage financier mais il continue de penser qu’il faut d’abord s’occuper du prêt bancaire et voir le reste ensuite. Il précise que si le 30 mars, ce dossier n’est pas bouclé, la SEM se désengagerait.

Nous avons ensuite débattu sur le financement des pièces pour automobiles. Vincent Feltesse reprend ce qui a été dit à Bercy, à savoir que le projet ATLAS doit générer du cash et que ce dernier devrait servir à le financer. Nous émettons des doutes à ce sujet sachant que pour 2009, HZ a fait le choix de se servir dans les profits plutôt que de les réinvestir.

Un an après, il n’y a toujours aucun point positif à mettre en avant dans cette reprise.

D’ici 8 à 10 jours, une réunion devrait se tenir avec 2ADI entre autres partenaires techniques de la région, les experts de SECAFI et les organisations syndicales afin de mettre cartes sur table et de confronter les informations et les avis de chacun sur la situation. Il s’agit de faire une base de travail sur laquelle nous nous appuierons lors de nouvelles rencontres avec les élus. Ceci parce que les infos données par la direction aux salariés et aux élus ne sont pas les mêmes.

La CGT-First/Ford le vendredi 26 février 2010

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Entretien avec la députée Pascale GOT

Vendredi 19 février, une délégation de la CGT-First/Ford s'est rendue à la permanence de la députée Pascale Got. Nous avions souhaité un entretien suite au comité de pilotage de Bercy pour avoir des explications sur les déclarations faites dans la presse par les élus de la région. Il s'agissait surtout de discuter de la communication des élus qui mettent toute la responsabilité sur les banques qui refusent jusqu'à présent de prêter l'investissement nécessaire à la mise en place du projet ATLAS.

La direction de First, les élus de la région, la ministre Christine Lagarde, le maire de Bordeaux, tous s’accordent à dire que les banques ne jouent pas leur rôle. Mais de quel rôle parlent-ils ? Dans la société dans laquelle nous vivons, le rôle des banques n’est-il pas d’avoir du retour sur investissement ? Si elles ne s’engagent pas sur les projets de HZ holding, c’est tout simplement qu’elles craignent de ne pas atteindre cet objectif. Alors comme nous revendiquons des garanties sur l’emploi, elles en réclament sur leurs finances. Nous ne cautionnons pas ce système, mais que ceux qui l’approuvent et l’autorisent ne viennent pas s’en plaindre aujourd’hui.

Et le repreneur ? Son rôle n’était-il pas d’investir pour pérenniser tous les emplois ? Où en sommes nous aujourd’hui de ses belles promesses d’il y a un an ? Le repreneur HZ Holding ne met pas un centime dans l'entreprise. Ce même repreneur qui s’était engager à investir 140 millions d'euros et qui, on peut le dire aujourd'hui, avait berné tout le monde. Nous n'avons pas oublié les déclarations de la ministre Christine Lagarde à l'époque : "La première garantie, c'est l'investissement que fait l'industriel lui même. Pour la reprise, il va faire un gros investissement. Quand on met de l'argent dans un site français, c'est pas qu'on a envie de le perdre, c'est qu'on a envie d'y rester". A ce sujet, aucune remarque des élus, pas le moindre reproche ! C’est pour nous inacceptable.

En conclusion, la députée Pascale Got promet qu’elle allait revoir sa copie et interpellera la ministre Lagarde mardi 23 février en question orale à l'assemblée nationale au sujet du dossier FAI. Nous avons discuté avec la députée du contenu de sa question et de ce que nous aimerions qu'il y soit exposé. Par respect et pour lui laisser la primeur de cette question, nous n'en dévoilerons pas le contenu ici mais dès que nous aurons la vidéo, elle sera accessible  sur notre site internet.

Nous aurons bientôt d’autres rendez-vous avec d’autres élus, à suivre…

A lire sur le site de la députée Pascale Got : l'agenda de la députée (le mardi 23)

 La CGT-First/Ford le lundi 22 février 2010

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La question du Sénateur Alain Anziani est publiée dans le Journal Officiel du Sénat depuis le 4 février 2010

A lire sur le site internet du Sénat : Avenir de l'usine First Aquitaine Industries de Blanquefort

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La Députée Pascale Got réagit sur son blog au lendemain de la mobilisation du 2 février

Cliquez sur l'image ci-dessous pour rejoindre son blog



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COMPTE RENDU DE LA RENCONTRE ROUSSET FELTESSE
DU 2 FEVRIER 2010

Mr Rousset, président de la région, Mr Feltesse, Maire de blanquefort et Mr Passemard, directeur de 2ADI ont rencontrés les organisations syndicales.
Mr Rousset a commencé par un point sur l'écoparc de Blanquefort et sur les emplois qui vont être créer en précisant bien qu'il n'y aurait pas d'ambiguité entre ces emplois là et les notres.
 
Sur First, la discussion a commencé avec l'inquiétude habituelle. Nous avons fait un point sur la situation actuelle et sur les financements des projets.  Mr Rousset ne comprend pas les contradictions des infos qu'il a avec celles que nous avons. 
Pour l’anecdote, il a dit à ce sujet qu' a chaque sortie de rencontre avec nous, il déprimait. Mr Rousset s'est alors tourné vers Mr Passemard de 2ADI puisque qu'apparemment les infos qu’il a viennent de lui.
Mr Passemard tient une attitude mitigée plutôt optimiste avec un " air de pas en savoir plus " tout en laissant l'impression qu'il en sait plus qu’il ne dit, d’ailleurs il était présent vendredi dernier à la réunion avec le médiateur.
Mr Godefroy l'expert du cabinet Secafi l’a d'ailleurs repris plusieurs fois sur ses affirmations et son optimisme.
Un nouveau business plan aurait été fait, mais à ce jour le CE n’en a jamais eu connaissance.

Par rapport à la responsabilité de Ford et de ses engagements, Mr Rousset nous a remis une copie du courrier sur le sujet qu'il a envoyé à Mr Fleming président de Ford Europe. (courrier affiché)
D’après Rousset et Passemard la réunion du comité de pilotage à Paris aurait lieu le jeudi 11 Février 2010. A confirmer…

Sur le comité de suivi que nous réclamons depuis longtemps avec la présence des organisations syndicales, Rousset a pris l'engagement de le mettre en place à la suite du comité de pilotage. Nous avons insisté pour que ce comité de suivi soit constructif et efficace et pas seulement pour se partager les inquiétudes. A suivre...

Cliquez sur le lien pour lire :
Le courrier de Mr Rousset edressé à Mr Fleming président de Ford Europe

La CGT-First/Ford le 2 février 2010

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Voici un mail de Vincent Feltesse reçu aujourd'hui
(Le 02 février 2010)


Objet : Il y a un an, la reprise de Ford...

Bonjour aux uns et aux autres,
il y a un an jour pour jour, après des mois de mobilisations, la Ministre de l'économie venait à Bordeaux annoncer la reprise de Ford par HZ Hay et la conservation de tous les emplois.
Un an après, le bilan est plus que contrasté. Certes, la reprise a été quelque chose de quasi miraculeux, mais aucune des pistes de diversifications évoquées ne s'est concrétisée.
L'usine tourne au ralenti et les salariés sont plus qu'inquiets.
Ce 2 février 2010 est donc une journée particulière.
La CGT organise une action devant l'usine de 12h00 à 16h00 à laquelle toute la population est appelée à se joindre.
Par ailleurs, les poltiques demandent à Christine Lagarde de réunir un nouveau comité de pilotage pour faire le point (je vous met en pièce jointe la question de Alain Anziani au sénat, ainsi qu'un nouveau courrier de Alain Rousset et de moi-même à C. Lagarde. Pascale Got est aussi intervenue).
Symboliquement, Alain Rousset organisons une journée de travail avec des représentants de toutes les entreprises qui vont venir s'implanter dans l'éco parc : photovoltaïque, éolien, éco-construction...
Nous recevrons aussi l'intersyndicale en fin de journée.
Amicalement.
Vincent.

Cliquez sur les liens pour lire :
Le courrier de A. Rousset et V. Feltesse
La question de A. Anziani


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Question au Sénat du Sénateur Alain Anziani sur la question de First, ex Ford

Comme il nous l'avais promis lorsqu'il avait reçu la CGT-Ford,(voir notre article du 22 janvier sur cette page), le Sénateur Alain Anziani interrogera la ministre Christine Lagarde dès que le Sénat aura fixé une date et nous tiendra informé de sa réponse.



Validation d'une question

La question orale sans débat que vous avez déposée a été validée par la division des questions.

Avenir de l'usine First Aquitaine Industries de Blanquefort

Question n° 0799S adressée à Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi. À publier le : 04/02/2010
texte de la question : M. Alain Anziani appelle l'attention de Mme la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi sur les incertitudes pesant encore sur l'avenir de l'usine First Aquitaine Industries (FAI) située à Blanquefort, en Gironde. Lors de la cession de cette usine par Ford à la société allemande HZ Holding en 2009, le repreneur avait annoncé divers projet de reconversion du site, permettant de sauvegarder une grande partie des 1 600 emplois. Après un an, ces projets de reconversion tardent à se concrétiser, alors que la fin de la production de transmissions automatiques pour le groupe Ford est annoncée pour l'année 2011. Seul un projet de production de couronnes d'éoliennes a été effectivement enclenché, mais tarde à se réaliser, en raison de réticences des banques. L'investissement pour ce projet, estimé à 80 millions d'euros, nécessite en effet un prêt de 50 millions d'euros à FAI. Dans le cadre du plan de relance et de la lutte contre la désindustrialisation annoncés par le Gouvernement, il semble que le projet de production d'éoliennes porté par FAI pourrait faire l'objet d'un soutien plus significatif de l'État. Les collectivités territoriales, par le biais de la société d'économie mixte Route des lasers, ont déjà consenti un effort financier important. Dans ces circonstances, la prime d'un million d'euros accordée à FAI par la commission interministérielle des aides à la localisation des activités (Ciala) est tout à fait insuffisante. Un engagement supérieur de l'État est donc indispensable pour mener à bien ce projet industriel. De plus, ce projet s'inscrit parfaitement dans le cadre du développement d'activités industrielles liées aux énergies renouvelables, que le Gouvernement considère comme l'une de ses priorités industrielles. Inquiètes de cette absence de projets pérennes et des risques pour les emplois, les organisations syndicales ont déclenché une procédure de droit d'alerte lors du comité central d'entreprise du 15 janvier 2010. Les représentants du personnel soulignent également le peu d'investissements consentis sur le site par les repreneurs, qui ont pourtant bénéficié d'importantes aides publiques. En conséquence, il souhaite qu'elle lui donne des assurances sur la participation au comité de suivi local proposé par le président de la région Aquitaine, qui regrouperait des représentants des organisations syndicales, des collectivités, de la direction de First et de l'État. Il désire par ailleurs que lui soient communiqués les engagements que compte prendre l'État à l'égard du pool bancaire réticent à financer les projets industriels de FAI. Enfin, il désire connaître les autres mesures envisagées par l'État pour sauvegarder l'ensemble des 1 600 emplois du site de Blanquefort.

La CGT-First/ex Ford le 31 janvier 2010

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Intervention de la CGT-Ford lors du meeting du PS


 

Hier, samedi 30 janvier, avait lieu au Palais des congrès de Bordeaux le premier grand meeting de la campagne régionale d'Alain Rousset (PS). Suite à nos nombreuses sollicitations lors de nos différentes rencontres avec la députée Pascale Got, le sénateur Alain Anziani ou encore le président du conseil régionale Alain Rousset, une délégation de la CGT-Ford a pu s'y exprimer au nom des salariés de Ford, devenu First.
Voici la déclaration qui y a été lu lors de cette tribune :

"Une nouvelle fois, nous somme là pour interpeler les élus, les futurs élus, les pouvoirs publics et l’opinion publique.

Le problème Ford est connu de la plupart des gens surtout suite à notre mobilisation qui a duré deux ans et qui a abouti à l’arrivée d’un repreneur. Cette reprise est devenue officielle le 1er mai dernier. A l’époque, c’était pratiquement l’euphorie du côté des dirigeants de Ford, du repreneur HZ et du gouvernement. « L’usine est sauvée, tous les emplois sont maintenus » entendait-on.

Aujourd’hui, ce n’est plus tout à fait le même son de cloche. Aucun des projets présentés n’a vu le jour, ni même n’a commencé à ce concrétiser. Les mois passent, les délais se raccourcissent réduisant au bout du compte dangereusement les chances de réussite de l’ensemble du processus de reprise.

Nous étions déjà inquiets au moment de la reprise car nous avions alors aucune confiance dans une direction qui nous a baratiné pendant des années. Mais nous n’avons jamais désespéré car avec la reprise, la perspective n’était plus la fermeture de l’usine pour 2010 mais bien la possibilité de préserver notre boulot et près de 10 000 emplois dans la région induits par l’activité de l’usine.

Nous sommes là pour tirer la sonnette d’alarme, nous sommes là pour dire que l’usine est en danger mais nous sommes là, aussi, pour dire que nous ne nous résignons pas, que nous n’accepterons pas la disparition de tout ou partie de nos emplois.

Depuis un an, les dirigeants de First (c’est notre nouveau nom) nous sort un discours confiant mais nous craignons fort que cela ne soit que pour jouer la montre et qu’en réalité, il n’y ait pas de sérieuses tentatives pour maintenir une production qui assurerait la sauvegarde des emplois.

C’est pour cela que nous essayons d’agir aujourd’hui et pas demain au moment d’une éventuelle catastrophe. Nous avons trop en tête les exemples des salariés de Molex, de Célanèse ou de Continental. Menées au pied du mur, leurs luttes même déterminées n’ont pas réussi à empêché les fermetures.

Par le déclenchement du droit d’alerte, par les actions diverses que syndicats et salariés peuvent mener, nous pouvons sensibiliser et secouer les politiques pour que les choses bougent dans le bon sens. Car nous avons besoin des élus et des pouvoirs publics qui ont évidemment un rôle à jouer.

Nous ne pouvons pas croire que l’Etat et les pouvoirs publics soient impuissants face aux décisions d’une multinationale comme Ford ou d’une holding financière comme HZ. Ils peuvent exercer une pression et imposer que des solutions soient trouvées. Il y en a forcément. Les progrès technologiques, les exigences écologiques offrent des perspectives de fabrications de produits nouveaux.

Ford a reçu pendant 38 ans des subventions et des aides publiques diverses. Aujourd’hui, c’est First qui en reçoit alors que nous ne voyons rien venir. Est-ce bien normal ? Pourquoi n’y aurait-il pas un droit de contrôle des pouvoirs publics sur ces entreprises qui sont « aidées » ? Pourquoi n’y aurait-il pas des obligations sociales comme une interdiction de supprimer des emplois ? Nous précisons que les aides sont officiellement conditionnées au maintien de l’emploi mais qu’en réalité, depuis un an, ce sont déjà une soixantaine d’emplois qui ont disparu dans l’usine.

Pourquoi ce sont toujours les salariés qui subissent les condamnations quand ils défendent leurs emplois (comme chez Molex ou Continental) et jamais les patrons quand ils ferment les usines alors qu’ils le font illégalement (comme chez Molex ou Philips Dreux en ce moment). Pourquoi les pouvoirs publics peuvent intervenir dans un sens et pas dans l’autre ? Pourquoi les patrons peuvent-ils faire comme bon leur semble ?

Oui, aujourd’hui il faut trouver les moyens pour imposer à Ford de rendre des comptes et d’assumer ses responsabilités sociales. Les pouvoirs publics ont certainement les moyens d’agir dans ce sens. C’est sans aucun doute un problème de choix politique.

Au fait, pour info, Ford et ses actionnaires sont heureux de vous annoncer, depuis hier, que la compagnie renoue avec les profits depuis cette année avec 2,7 milliards de bénéfices. Ce n’est pas une surprise, le PDG annonçait le retour à la profitabilité pour 2009 depuis deux ans ! Une belle histoire !

Nous insistons sur le fait que notre préoccupation ne concerne pas seulement les emplois à l’usine. Il y a les sous-traitants mais pas seulement. Une étude INSEE de 2009, chiffre les emplois « ford » directs et indirects à 8700. Ford Blanquefort cela représente plus de 10 % du budget de la CUB. Un rapport de janvier 2008 du Conseil général chiffrait les pertes financières de toutes les communes de Gironde et c’est énorme.

Pas de doute, le sort de l’usine est un enjeu considérable pour le département mais aussi la Région. Ceci dans un contexte dramatique : nous rappelons que ces 3-4 dernières années, nous avons connu les fermetures des usines de Soferti, Sed Cordier, Arena, First Metal ou encore Solectron, sans parler de nombreux plans de licenciements dont on entend jamais parler.

Cela veut dire pour une bonne partie de la population, chômage, précarité et bas salaires car les reclassements proposés se révèlent complètement inefficaces. Cela veut dire aussi pour l’ensemble de la population une baisse du niveau de vie. Comment peut on parler de « bien vivre en Aquitaine » si on ne défend pas l’emploi, si on ne stoppe pas cette catastrophe sociale que signifie tous ces licenciements et fermetures d’usine ?

Il y a urgence aujourd’hui. Le temps des discours est passé, il faut des actes, des engagements clairs de tous. Des interventions autoritaires doivent être faites contre ces entreprises qui font des profits et s’en vont ailleurs quand bon leur semble.

En 2008, en autres actions, nous avons bloqué l’usine et envahi le salon de l’automobile à Paris parce que nous en avions raz le bol du baratin de la direction qui cherche depuis des années à nous faire accepter la disparition progressive du site. Aussi, parce que nous ne comprenions pas l’attitude passive des pouvoirs publics. Mais surtout parce qu’il n’y a aucune raison d’accepter de perdre son emploi.

A l’usine Ford nous avons la chance d’être nombreux, d’avoir un poids économique considérable. C’est ce qui nous a permis de nous faire entendre. Ce qui n’est pas le cas pour de très nombreux salariés qui sont licenciés toute l’année dans l’anonymat.

Nous dénonçons toutes les fermetures d’usines, tous les plans de licenciements comme aujourd’hui à Marbot-Bata en Dordogne. En plus, la plupart du temps, il s’agit d’entreprises qui font des bénéfices. Ce qui est révoltant. La question urgente se pose : quels moyens l’Etat et les pouvoirs publics ont-ils pour défendre réellement les intérêts de l’ensemble de la population face à la logique de course aux profits ?

En ces temps de « crise » il doit y avoir des solutions d’urgence pour préserver la vie de tous. Priorité doit être donnée à la défense des emplois

Nous ferons tout ce qui est possible pour empêcher une issue fatale. Car la fermeture du site est inacceptable. Alors nous comptons sur les élus, les pouvoirs publics pour défendre les conditions de vie de toute la population. Nous ne demandons pas seulement un « soutien » des politiques. Des initiatives doivent être prises pour s’assurer d’une activité économique et sociale dans la région. Il s’agit de l’intérêt de tous.

Pour finir, nous vous informons que mardi 2 février, jour anniversaire de l’annonce du processus de reprise, la CGT-Ford appelle à une mobilisation pour alerter du danger et dénoncer l’attitude de notre direction. Nous vous invitons tous à apporter votre solidarité en passant au rassemblement qui sera organisé entre 12 et 16 heures devant l’usine. Nous diffuserons une petite video pour rappeler les déclarations de Ford et du gouvernement il y a un an. Nous organiserons un débat et il y aura de quoi se restaurer.

Dès maintenant il doit y avoir une mobilisation de tous pour la défense des emplois. Nous comptons sur vous tous. Merci."

La CGT-First/ex Ford le 31 janvier 2010

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Compte-rendu de la rencontre avec Mr Alain Anziani sénateur PS de Gironde

(vendredi 22 janvier 2010)

Mr Anziani a reçu à la mairie de Mérignac, une délégation de la CGT-First/Ford suite à notre demande. Nous avons donné des nouvelles de la situation à l’usine. Un an après, à part le panneau Ford enlevé et une production en baisse, nous n’avons rien vu. Aucun des projets n’a avancé, y compris celui des éoliennes. Donc une situation des plus inquiétantes.

Pour Alain Anziani, « l’année 2010 sera une année cruciale ». Pour lui, les élus ont effectivement un rôle à jouer même si les parlementaires ne sont pas les mêmes moyens de pression que les élus comme Mrs Rousset et Feltesse. Il verra avec la députée Pascale Got pour coordonner leurs interventions aux deux parlements.

Nous avons insisté sur le fait que le sort de l’usine Ford est un enjeu important pour toute la Région. Nous ne luttons pas uniquement pour les emplois des ouvriers « Ford » mais aussi pour tous les emplois induits ce qui ne représente pas loin de 10 000 emplois.

Nous avons posé le problème des aides ou subventions aux entreprises comme Ford ou HZ/First. Nous avons notamment dénoncé le financement à un plan de formation qui s’avère être plus un moyen d’éviter le chômage partiel qu’une volonté de former réellement le personnel de l’usine en vue des futurs projets. Nous ne comprenons pas comment Ford/First peuvent recevoir des aides sans qu’il y ait de transparence sur leur intentions.

Mr Anziani a précisé que le système d’aides/subventions était très réglementé par l’Etat mais aussi par des lois européennes. Le fait est que les collectivités locales ne décident pas de tout. Il rappelle que toute aide est conditionnée. Il s’est engagé à voir avec les élus de la Région pour vérifier la question du plan de formation car il s’agit d’un domaine de compétence de la Région. Il reconnait aussi qu’il y a beaucoup d’opacité dans la politique de First/Ford.

Nous avons demandé aussi à pouvoir intervenir dans les meetings PS de la campagne électorale pour faire entendre les inquiétudes des salariés de l’usine Ford, pour que le problème de la défense des emplois soit discuté. Il a répondu qu’il était favorable mais que cela devait se discuter avec ses collègues.

La CGT-First/Ford, le 22 janvier 2010

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Compte-rendu de la rencontre avec

Mr Rousset président de région
(jeudi 14 janvier, à l’Hôtel de Région)

Présents :
Mr Rousset et quelques collaborateurs, un collaborateur de Mr Feltesse, 2ADI, les syndicats de First-Ford (CFTC-UNSA-CFDT-CGC et CGT), Secafi (le cabinet d’expertise qui aide les syndicats)


Discussion :
Le secrétaire du CE a introduit la réunion en faisant le point sur la situation de l’usine (retard des projets, rien de concret pour les mois qui viennent, inquiétudes …). Il rappelle que la majorité des syndicats avaient émis des réserves au moment de la reprise et que toutes ces réserves se sont vérifiées justifiées par la suite. Il a eu un discours très critique sur la direction et sa politique.

Mr Rousset explique sa vision des choses, il dit que ça avance un peu mais lentement. C’est normal car c’est la crise et les choses sont compliquées. Il doit rencontrer prochainement les banques. Il parle de sa volonté de mettre en place un comité de pilotage si la ministre Lagarde ne le fait pas dans les jours qui viennent.

Mr Pasmart (2ADI) fait lui aussi le point. Il raconte que les banques font des études sur l’éolien pour vérifier si le marché est porteur. Les banquiers vont donner leur avis bientôt mais cherchent à savoir s’ils ont la possibilité de faire des affaires. En fait les banques semblent vouloir des garanties sur le projet des éoliennes mais aussi sur tous les autres. Globalement, les retards ont plusieurs raisons. Pour le marché chinois, on serait sur la dernière ligne droite. Le projet le plus avancé reste celui sur les éoliennes, le projet de 2ième bâtiment pour les éoliennes est abandonné car l’usinage des grandes couronnes devrait se faire dans l’usine, etc, etc … En fait 2ADI ne nous apprends rien et reprend le même discours en boucle à chaque fois que nous nous rencontrons.

La CFTC est intervenue pour dire qu’il faut arrêter « d’écouter les sirènes de la direction et de se faire charmer par elles». Il ne faut pas oublier que Ford est derrière tout ça. Il faut faire quelque chose aujourd’hui. Elle pense qu’on tourne en rond. Là encore, un ton très critique sur la façon où les choses se déroulent.

La CGT intervient pour dénoncer à la fois les mensonges de la direction. Rappelle qu’elle avait refusé de donné un avis favorable à la reprise le 31 mars parce que déjà elle considérait que les projets étaient flous, qu’il y avait trop peu d’information. Que cela ressemblait à une opération de bluff. Mais le problème c’est aussi le fait que les pouvoirs publics semblent s’être fait trop facilement embobinés par Ford. En ce qui concerne le plan de formation, il semble que cela soit seulement un moyen d’éviter le chômage partiel et d’occuper le personnel jugé en sureffectif. Les départs en formation se font n’importe comment et tout cela ne ressemble en rien à un souci d’assurer l’avenir du site. Il est aberrant dans ces conditions que de l’argent public soit distribué de cette manière. Enfin, d’après la CGT, les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités, chose qu’ils auraient du faire bien avant. Il faut créer maintenant le comité de suivi » qui permettrait de marquer le coup, de faire un électrochoc. Les choses doivent changer avant qu’il ne soit trop tard.

Mr Rousset répond qu’il faut effectivement remettre la pression sur le gouvernement et sur Ford. Il faut qu’on « change de braquet ». On ne peut continuer ainsi. On peut convoquer d’ici 15 jours un comité de suivi. Il y a bientôt des élections et c’est peut être le bon moment pour agir. Le comité de suivi ne règlera pas tout mais il faut une confrontation. « Ford ne doit pas nous lâcher les baskets », il faut trouver les moyens d’agir. Il propose d’envoyer un courrier au gouvernement et un autre à Ford pour dire aux uns et aux autres que la situation ne peut pas durer. Le gouvernement a le pouvoir de bouger les banques, surtout après les avoir autant aidées l’année dernière. S’ils ne font rien c’est que le dossier n’est pas bon. » Nous n’avons pas assez mis la pression sur Ford. Il propose que ces courriers soient signé par lui-même, Mr Feltesse et Mr Juppé, s’il le souhaite.

La CGT rappelle que le comité de suivi doit impliquer l’ensemble des organisations syndicales et surtout ne pas refaire un truc du genre du comité de pilotage avec un seul représentant des salariés. Elle précise aussi que Mme Got qui vient de recevoir une délégation CGT une heure auparavant, propose de faire une table ronde avec tous les acteurs du dossier. Il est donc important que tous les efforts se coordonnent.

Les syndicats sont favorables avec la proposition de Mr Rousset.

La réunion se finit sur 2ADI qui fait le point sur les autres projets avec les entreprises First Solar (400 emplois) et EADS Astrium (350 emplois).

La délégation CGT-Ford/First, le 15 janvier 2010

Pour rappel : La position de la CGT-Ford sur le projet de reprise de FAI par la Holding HZ le 31 mars 2009 : Téléchargez la en cliquant ici

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Compte-rendu de la réunion avec
La Députée Pascale Got


   Faisant suite à une demande de rendez-vous avec Madame Pascale Got, la CGT-First/Ford a été reçue par La Députée à son cabinet parlementaire le jeudi 14 janvier 2010.

   Nous lui avons fait un bilan de la situation depuis notre dernière entrevue et force est de constater que nous ne nous étions pas trompés dans ce que nous lui disions à l’époque puisqu'il s'agissait malheureusement cette fois-ci de lui redire les mêmes choses, tout en ajoutant que la situation avait empiré depuis, avec la perte de certains projets, les retards accumulés et le temps jouant contre nous.

   Après notre dernière entrevue, Madame Got avait d’ailleurs fait une audition
filmée assez intéressante le 21 juillet 2009, auprès de la Ministre Madame Lagarde, dont nous avons vu la vidéo. Elle y décrivait la situation de First et réclamait de notre part la création d'un comité de suivi intégrant les représentants des salariés. Nous vous proposons de la visionner en cliquant sur le lien suivant :
Audition de Madame Lagarde le 21 juillet 2009

   Madame Pascale GOT nous dit regretter que le discours de la direction de First ces derniers temps soit bien plus optimiste devant les élus régionaux que ce que la presse écrit . Elle regrette aussi de ne pas obtenir d’informations ni de la direction de First, ni de la Ministre Lagarde, ni du préfet. En outre, elle a essayé d’avoir le préfet par téléphone aujourd'hui (vendredi 15 janvier) pour avoir le rendu du travail du médiateur mais sans succès.

   Au sujet des financements publics, Madame la Députée nous a affirmé qu'ils étaient conditionnés au maintien de l’emploi sur trois ans par un accord écrit mais on ne peut pas y avoir accès. Mais si il n’y a pas de projet, il n’y aura pas de financement. Un point rassurant pour nos impôts mais pas pour nos emplois malheureusement.

   Nous avons demandé à Madame la Députée d’avoir la possibilité d’obtenir une tribune libre lors des meetings du PS pendant la campagne électorale des régionales pour pouvoir nous exprimer sur la situation que nous traversons actuellement. Même si cela semble peu courtois, nous nous sommes autorisés à lui signaler qu’il serait plus agréable pour tout le monde d’y être invités plutôt que de nous y inviter nous-mêmes, poussés par l'urgence de notre situation.

   En conclusion, Madame La Députée Pascale Got a l'attention de prendre le dossier en main afin de nous aider à obtenir des réponses rapidement :

-  Madame Got s’engage à refaire une audition auprès de Madame Lagarde et à nous transmettra la vidéo dès que ça sera fait. Cette intervention devrait avoir lieu dès la semaine prochaine, le mercredi 20 janvier, comme l'indique son agenda sur son site internet :
Commission des affaires économiques : audition de Christine Lagarde, ministre de l’économie.

-  Madame Got nous a aussi proposé de saisir la direction de First, le Préfet, les élus, etc… Pour organiser une table ronde avec toutes les organisations syndicales. Ce serait le premier pas vers la création d’un comité de suivi.

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Courrier de Madame la députée Pascale GOT
à l'attention de Mme Lagarde


   Suite à nos demandes répétées et à l'intervention du Comité de Soutien et de Sauvegarde de l’Emploi du site FAI, la députée Pascale GOT a écrit un courrier à l'attention de Mme LAGARDE, Ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, pour lui demander d'intervenir en notre faveur dans notre volonté de créer un comité de suivi.

   Par ailleurs, nous rencontrerons Madame la députée Pascale GOT demain (jeudi 14 janvier 2010) pour nous entretenir avec elle quant à la situation actuelle de l'usine et l'alerterons des risques à venir en terme d'emploi. Beaucoup de sujets seront abordés à cette occasion et nous tiendrons informés les salariés suite à cette réunion.

   Nous rencontrerons aussi M ROUSSET, Président du Conseil Régional, demain. En effet, il souhaite nous rencontrer ainsi que les autres organisations syndicales du site. Nous aurons aussi avec lui beaucoup de sujets à aborder sur les mêmes thèmes évidemment. Et là aussi, nous tiendrons informés les salariés.

   Voici le courrier écrit par la députée :


                                                            Madame LAGARDE
Ministre de l’économie de
l’industrie et de l’emploi
139 rue de Bercy
75572 Paris Cedex 12


Le 12 janvier 2010


Madame le Ministre,


J’ai été saisie par le Comité de Soutien et de Sauvegarde de l’Emploi du site FAI de Blanquefort (regroupant les salariés de l’ancienne usine Ford) d'une demande récurrente de leur part, qui porte sur la création d’un comité de suivi concernant l’avenir du site industriel.

Ces salariés font en particulier référence à un engagement qui aurait été pris de constituer un tel comité dans lequel les partenaires sociaux seraient représentés.

Ce comité se composerait des représentants de First Aquitaine Industrie, de Ford Europe, de l’Etat, des Collectivités locales et des salariés. Il permettrait un suivi et une meilleure information sur les conditions de reprise du site automobile.

Cette demande me parait d’autant plus légitime que certaines informations contradictoires, susceptibles d’inquiéter les salariés, ont tendance à se développer ces derniers temps. Il est impératif de ne pas juguler les efforts collectifs consentis sur ce dossier et de garder une saine transparence sur son évolution.

Aussi je vous remercie de bien vouloir me tenir informée des suites que vous donnerez à cette demande.

Je vous prie de croire, Madame le Ministre, à l’expression de mes salutations respectueuses.


Pascale GOT
Bureau parlementaire
BP 30
33320 Eysines


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Soirée débat-concert du samedi 5 septembre

Organisé par la CGT-Ford avec l'aide du comité de soutien

Tous les articles de presse parlant du débat-concert se trouvent dans la rubrique "actualités".

Débat de 14h00 entre militants syndicaux venant de toute la France :

CGT Labinal Mérignac – CGT Fumel D – CGT New Fabris Chatelleraud – CGT et SUD Renault Technocentre – CGT Monnaie Pessac – Sud PTT – CGT Goodyear – CGT Célanèse – CGT Bâtiment Toulouse – SUD Rail – CGT Caisse des Dépôts – FSU Gironde – Intersyndicale Freescale Toulouse – SUD éduc aquitaine – SUD PTT national – CGT Renault Cléon – CGT entreprise chaudières de Nérac (47) – CGT Sempérit (ex-Kleber) Argenteuil – SUD Santé Gironde – SUD SNPE – CGT CUB – CGT Peugeot Mulhouse – SUD 33 – SUD France Télécom - CGT Dassault Aviation - STM et CGT Ford Valencia (Espagne) – Marche contre la Précarité – Coordination Femmes Egalités :

Débat de 18h00 avec Interventions de la CGT-Ford, du comité de soutien,  des militants syndicaux, de la confédé CGT, des élus de la région, etc :

Pour les élus : Le Président de la CUB Vincent FELTESSE, le Sénateur Alain ANZIANI, La députée Pascale GOT, la conseillère générale Christine BOST, le Président du conseil régional Alain ROUSSET, le Vice-président de la CUB Max GUICHARD :


A l'extérieur, le côté grillades et friterie :

 

Concert à 20h00 avec Délio (photo), Spark et les Jumperz :


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Introduction au débat (CGT-first/ford)

L’usine est reprise depuis le 1er mai par une holding financière (HZ) dont on ne sait rien. Cela reste le résultat d’une mobilisation des salariés longue de près de deux ans pendant lesquels nous avons multiplié les actions pour empêcher la fermeture du site programmée par Ford. Sans compter tout ce que nous avions fait depuis 2001 pour alerter pouvoirs publics et population. Cette reprise est une victoire !
Pourtant, cette victoire est à relativiser car l’avenir est loin d’être assuré. En effet nous sommes très inquiets sur la réalité des intentions de nos patrons. Les projets sensés être apportés par les repreneurs pour remplacer progressivement la production de Ford, restent très flous et nous ne voyons aujourd’hui pas grand-chose de concret.
Seul le projet de fabrication des grandes couronnes pour les éoliennes commence à prendre forme avec la construction de deux bâtiments prévus pour la fin de l’année. Mais cela ne représenterait que 170 emplois, ce qui est loin des 1600 que comprend l’usine en ce moment. Les autres projets concernant la fabrication d’ensembles pour les boîtes de vitesses prennent du retard (6 mois d’après la direction) et celui concernant la production de boîtes de vitesses pour le marché chinois en est seulement aux premières démarches.
Cela signifie qu’à l’heure actuelle, avec le niveau de production pour Ford, l’année 2010 se présente comme très délicate avec un sureffectif envisagé autour de 700 salariés. La menace de suppressions d’emplois plane déjà.
L’idée n’est pas de faire les pronostiques les plus sombres et d’annoncer la catastrophe pour demain. Depuis le début, nous combattons la fatalité et disons que nous pouvons agir pour défendre notre avenir. A ce titre, nous devons combattre la résignation de certains salariés, persuadés que cela finira mal et qu’il ne sert à rien de résister car au bout du compte les patrons auront le dernier mot.
Comme la majorité des salariés nous n’avons aucune confiance dans Ford qui nous a baratinés pendant des années. Mais l’avenir ne dépend pas que des patrons, à conditions que les salariés se donnent les moyens d’imposer d’autres choix économiques.
Nous ne savons pas si la reprise a été un moyen pour Ford de stopper la mobilisation et si en réalité, il ne s’agit pas de faire sous-traiter la liquidation du site. Cela c’est souvent vu ailleurs. Mais le fait est que cette reprise a permis d’avoir une autre perspective que la fermeture et il s’agit, aujourd’hui, de continuer le combat ! Surtout que l’avenir de l’usine voisine GFT peut être menacée à son tour.
C’est pourquoi nous essayons de maintenir la pression auprès de la direction mais aussi auprès des élus et des pouvoirs publics en demandant la création d’un comité de suivi qui implique la direction, les pouvoirs publics, les syndicats et le comité de soutien, car il est nécessaire de contrôler de près les patrons surtout qu’ils reçoivent des aides publiques. Ces aides doivent être forcément conditionnée au maintien des emplois et remboursées s’il y a des suppressions d’emplois par la suite.
C’est en restant vigilants et actifs que nous nous donnerons les moyens maximum pour assurer un avenir à l’usine et à ses salariés. Nous refusons l’idée qu’il n’y aurait rien à faire d’autre que de subir.
Pourquoi la défense des profits serait plus légitime que celle des emplois ? Pourquoi les patrons feraient-ils ce qu’ils veulent surtout que bien souvent ils ont récupéré des aides diverses et variés des pouvoirs publics.
La question ne se pose pas : la priorité absolue est la préservation des emplois ! Et ensuite, plutôt que de constater les désertions industrielles, il nous faut discuter de projets de production, de ce qui serait utile à fabriquer pour satisfaire les besoins des populations. Mais cela ne suffit pas d’avoir des propositions industrielles alternatives, il nous faut aussi les moyens de les imposer !
Nous souhaitons justement aborder la question du rôle des pouvoirs publics. Quels moyens ont-ils vraiment pour sauvegarder l’emploi ? Pourquoi personne ne prend des mesures autoritaires contre les patrons voyous ? Comment la lutte des salariés peut elle s’articuler avec l’intervention des élus et des pouvoirs publics ?
Quelles perspectives économiques pouvons nous avoir face au mépris des patrons, comme à Continental ou Molex, qui décident de fermer refusant un repreneur à cause de la concurrence que cela pourrait faire naître ?
Ces questions posent le problème du rapport de force nécessaire. Depuis le début de l’année, nous avons assisté à une multiplication des luttes contre les fermetures d’usines. Des luttes souvent déterminées, utilisant des moyens qui ont permis de médiatiser largement la colère et le refus de rester isolés. Les luttes de New Fabris, de Continental, de Molex sont devenues emblématiques. Mais cela ne suffit pas.
La réalité est qu’il est très difficile de s’opposer aux licenciements ou aux fermetures d’usines quand les salariés sont isolés. Les patrons ont des moyens multiples pour dévoyer ces luttes sur un autre terrain que celui de l’emploi. Les patrons sont prêts à payer pour stopper les luttes en donnant des indemnités de licenciements et faire accepter les suppressions d’emplois. A Ford comme à Molex, les patrons ont tenté d’appâter avec des indemnités pour nous faire abandonner la lutte.
Mais que fait-on et surtout combien de temps on tient dans un bassin d’emplois naufragé, même avec 50 ou 60 000 € ?
Les syndicalistes essaient de garder le cap des emplois comme ils peuvent. Mais l’isolement rend la tâche très compliquée. Ceci dit, quand la lutte ne gagne pas sur l’emploi, elle permet de faire payer un peu plus les patrons jusqu’à parfois obtenir des indemnités importantes. Cela ne console mais c’est pour souligner que la lutte n’est jamais inutile.
Il est difficile de lutter contre les licenciements, usine par usine. Ce constat pose le problème des liens à créer entre les salariés de manière à coordonner les actions, celui de la convergence des luttes !
Les emplois des uns concernent ceux des autres. Tout est lié. L’activité de l’usine Ford (1600 salariés) représente près de 10 000 emplois pour la région. La sous-traitance bien sûr mais aussi tous les emplois induits par cette activité. Ford représente 10 % du budget de la CUB. Toutes les communes de Gironde perçoivent de l’argent par le biais de la taxe professionnelle. On imagine bien l’impact sur les emplois communaux, sur l’entretien et le développement des structures collectives, sur les emplois dans les services publics, les services à la personne, la culture …
La défense d’une entreprise implique nécessairement le problème de l’intérêt général des habitants d’une région. Nous ne pouvons pas rester inactifs pendant que certains perdent leur emploi. C’est une question de solidarité mais aussi d’intérêts communs.
Dans la région, ces dernières années, plusieurs usines ont fermé : Solectron, Soferti, First Metal ou encore Arena. A chaque fois, il y a eu une lutte mais qui est restée isolée. Personne n‘a été capable de faire en sorte que le sort de l’usine devienne le problème de tous. Certains nous disaient que lorsque des emplois disparaissent, d’autres se créent et ainsi que l’équilibre était respecté. C’est complètement faux. Aujourd’hui, la plupart des anciens salariés de Solectron ou Arena galèrent de petits boulots en périodes de chômage. Sans parler des salariés qui bossaient pour la sous-traitance de ces usines, cela n’apparaît jamais dans les statistiques.
Nombreux sont les militants syndicaux qui ont mené des luttes et qui se sont sentis isolés sans aide extérieure ou très peu. C’est pourquoi, Il est très important que nous puissions discuter de cela.
En ces temps, marqués par la brutalité de la crise, il nous apparaît urgent de débattre sur l’importance de la coordination d’une part entre pouvoirs publics et salariés en lutte et d’autre part entre les salariés d’entreprises différentes, du privé comme du public.
La question centrale est bien de croire dans la possibilité de défendre les emplois. Partout le sentiment de résignation existe chez de nombreux salariés. Cela constitue un frein aux luttes car pour se battre, il faut y croire. C’est d’autant plus difficile de défendre son emploi que trop souvent, les collègues sont usés physiquement mais aussi moralement par les conditions de travail qui se durcissent au fil des réorganisations et restructurations. L’intensification de la charge de travail, la souffrance au travail qui en découle ont pour conséquence que de nombreux salariés veulent fuir leur entreprise. Et du coup n’ont pas la force de défendre leur boulot.
Il nous faut retrouver l’espoir dans l’avenir, la dignité dans notre travail et croire à nouveau dans nos forces et dans la légitimité de notre combat. Pour cela, nous devons tout faire pour discuter collectivement de tous ces problèmes, qu’on soit élu politique, représentant syndical, salarié ou habitant, il est important que nous débattions de nos perspectives, de notre avenir pour en devenir acteurs et pouvoir agir réellement pour défendre l’avenir de tous !

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Communiqué des "Contis"

Chers camarades,

Suite à la décision de justice pour les 7 camarades injustement condamnés le 01 septembre 2009, nous avons un surcroit d'activité, car ce jugement de prison avec sursis et par la suite un autre jugement financier est prévu par la suite.
Aussi depuis nous devons remobiliser les troupes pour lundi, pour l'organisation de l'AG à 14 heures, ou comme depuis le début se sera la démocratie qui décidera de l'appel et des manifestations à prévoir.
Le lundi matin à 10 heures, le comité de lutte se réunira pour la finalité des actions.

Pour nous les CONTI, cette sanction est la remise à jour de la loi anti-casseur abolie dans les années 80, avec comme objectif de muselé la classe ouvrière, afin de nous supprimer tous les acquis que les anciens ont eu grâce à des manifestations revendicatives.

Nous ne pouvons donc, nous joindre à ce collectif qui nous tenait tant à cœur, mais nous vous demandons de lire ce texte ainsi que l'appel aux confédérations.

Nous vous souhaitons une réussite totale de ce début de lutte collective, où nous espérons que le 17 septembre 2009 sera une continuité.
Fraternellement

Le comité de lutte CONTINENTAL (le 04 sept 2009)

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Communiqué CGT Général Motors Strasbourg

A nos camarades en lutte contre les licenciements.

Tout d’abord, nous remercions la CGT Ford pour l’invitation à cette journée qui s’annonce riche en discussion et en festivité. Malheureusement, nous n’avons pas pu être présents aujourd’hui. Mais nous nous rencontrerons le 17 septembre 2009 à Paris.

Actuellement, nous sommes 1200 employés à GENERAL MOTORS. Début 2008, nous étions 1400. Juin 2008, il y a eu un plan de licenciement (ils appellent ça un plan de sauvegarde de l’emploi). 168 salariés ont été licenciés, et plus d’une trentaine de salariés étaient partis hors plan. En septembre 2008, GM corporation annonce la vente de l’usine de Strasbourg. Un an plus tard, nous ne savons toujours rien à ce sujet (il y aurait trois repreneurs potentiels selon les dires de la direction, mais aucune info sur l’identité, ce qui ne présage rien de bon). Puis arrive le recours au chômage partiel : 19 jours de chômage partiel entre octobre et décembre 2008 et environ 35 jours pour le premier semestre 2009. Depuis ces différents événements, nous avons mobilisé le personnel par des réunions d’informations puis par des manifestations, dont celle du 28 octobre 2008. Près de 500 employés de GM ont pris part à cette manifestation, nous avons aussi eu le soutien des entreprises voisines et de la délégation CGT Ford. Avec 200 employés, nous avons secoué une réunion de CE durant une dizaine de minutes en réclamant le paiement à « 100% » les indemnités de chômage. Le DRH à céder sur 10% supplémentaire aux indemnités légales. Lors des manifestations nationales de janvier, de mars et du premier mai, 200 travailleurs de General Motors étaient présents malgré la difficulté à mobiliser pendant les périodes de chômage. Nous avons également créé en début d’année, un collectif de travailleurs (une quarantaine de personnes) dans le but de trouver des actions à mener mais aussi d’avoir un relais plus important dans les ateliers pour expliquer la situation.

Au retour des congés mi-août, la production augmente soudainement, au point où les RTT seront travaillées, voir des samedis, mais ceci jusqu’à la fin de l’année. Nous avons récupéré la production d’une usine aux Etats-Unis, le temps qu’une autre usine au Mexique soit prête à reprendre la production. Et après ? en 2010 ? Nous ne nous faisons pas d’illusions, ils nous préparent quelque chose. Puis, pour faire passer la pilule, la direction nous balance une peau de banane. Elle nous gratifie d’une augmentation générale de 1,4 %, et 1,3% au mérite, suite à une mascarade de NAO avec l’aide des « partenaires sociaux », ceux qui endorment les gens et veulent casser la mobilisation. C’est pourquoi, nous continuons notre travail de discussion avec les travailleurs. Nous en faisons une priorité afin de les préparer pour la prochaine bagarre.

Mais nous avons la conviction qu’aujourd’hui, gagner une bagarre, faire reculer le patronat et le gouvernement ne se fera pas uniquement dans les usines.

Depuis le début de la crise et les annonces des fermetures, les luttes étaient souvent isolées. L’idée de fédérer ces luttes s’est également construite chez nous. Nous avons, dans notre région, soutenus les grèves de Lohr Industrie et de Steelcase contre les plans de licenciements et aussi soutenus des délégués en procédure de licenciement parce qu’ils sont de la CGT.

Mais vouloir fédérer est aussi une bagarre au sein même de la CGT. Nous sommes tous dans le même bateau face au patronat, aux actionnaires et à leur soif du profit maximal et qui utilisent sauvagement le chômage partiel et ferment les usines.

C’est pourquoi nous soutenons et adhérons à cette idée du collectif contre les licenciements afin de s’aider par nos expériences, nos idées, pour agrandir ce collectif et bien sûr être le maximum pour soutenir sur place les bagarres en cours et à venir.

Nous nous organiserons mieux pour être présent lors d’une prochaine rencontre et nous pourrons discuter de ceci le 17 septembre après la manif.

Nous adressons notre soutien aux représentations syndicales présentes aujourd’hui et à l’ensemble des travailleurs pour leurs luttes présentes et futures.

Vos luttes sont les nôtres.

Salutations fraternelles à tous les camarades

CGT GENERAL MOTORS STRASBOURG

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Soirée débat-concert samedi 5 septembre
à partir de 17h00 à Blanquefort, salle Fongravey


Organisé par la CGT-Ford avec l'aide du comité de soutien

17h00 : Débat :

* Des militants syndicaux d'entreprises ayant vécu récemment des plans de licenciements et des luttes sociales seront présents comme ceux de Molex, Continental, Célanèse, New Fabris, Freescale pour les plus connus médiatiquement afin de nous faire partager leurs expériences et d'alimenter le débat.
* Des élus de la région, le Président de la CUB Vincent FELTESSE, le Sénateur Alain ANZIANI, La députée Pascale GOT, la conseillère générale Christine BOST, le conseillé régional Alain ROUSSET, le Vice-président de la CUB Max GUICHARD viendront nous faire partager leur vision de l'avenir industriel en tant que pouvoirs publics et des choix économiques que la région et plus largement le pays doivent faire pour maintenir les bassins d'emplois. Comment conçoivent ils la lutte pour l'emploi.

Il nous appartient à tous, militants syndicaux, élus et population de défendre les emplois, tous ensemble !

20h00 : Concert gratuit :

Délio, Spark et un troisième groupe choisi par l'ABC de Blanquefort, Les Jumperz nous feront le plaisir d'animer musicalement cette soirée.

Tout au long de cette soirée, vous pourrez vous désaltérer à la buvette et vous restaurer côté grillades et friterie.




La défense des emplois, le problème de tous

   Depuis l’année dernière, les fermetures d’usines et les plans de licenciements se sont multipliés. Le secteur de l’industrie automobile est particulièrement touché mais pas seulement.

   Dans le commerce, le bâtiment, l’aéronautique, là aussi les restructurations se succèdent qui se traduisent par des vagues de licenciements. Dans les services publics, les dizaines de milliers de suppressions d’emplois sont programmées. Il est urgent de mettre un coup d’arrêt aux licenciements et suppressions d’emplois.

   Depuis le début de la crise, de nombreux salariés ont lutté contre les fermetures, des luttes parfois très dures et emblématiques (Continental, Caterpillar, Sony, Molex …). Malheureusement, cela n’a pas suffit dans la plupart des cas.

   Se pose le problème d’avoir de réelles perspectives pour défendre jusqu’au bout tous nos emplois. Les luttes isolées, usine par usine aboutissent aux mieux, bien souvent, par une amélioration des indemnités de licenciements.

   Il y a urgence pour une mobilisation générale. Il est primordial qu’il y ait une coordination et une convergence des luttes, que des liens se créent et se renforcent à la fois entre les salariés de différentes entreprises et entre les salariés et la population.

   C’est pour discuter de cette perspective du tous ensemble, de l’intérêt général des populations que nous donnons rendez-vous à tous au débat sur la défense des emplois (18-20 heures).

   Seront présents des délégations de salariés qui ont lutté, qui ont une expérience à faire partager : ceux de Molex (Villemur), de Continental (Clairoix), de Célanèse (Pau), de New Fabris (Chatelleraud). Des élus locaux seront aussi présents pour aborder la question du rôle des pouvoirs publics et des perspectives économiques (voitures électriques par exemples).

   Pour passer une bonne soirée, il y aura des stands buvettes et grillades/frites. Puis à 20 heures, le concert gratuit.